⭐⭐⭐½ Ma critique de POPRAN nouveau venu du réalisateur Shinichiro Ueda qui nous a donné l'excellent One Cut of the Dead et Special Actors tous les deux présentés au Festival Fantasia.
Un soir, Akira Tagami [Yoji Minagawa], le pdg de Rashimban, une compagnie qui distribue des mangas à l'aide d'une application, passe un soir avec la belle Araki. Le lendemain lorsqu'il se réveille, il se rend compte que son pénis a disparu! Son pénis a été remplacé pas un minuscule trou pour faire des besoins. Il s'avère que plusieurs autres hommes ont le même problème. Le groupe Popran a le mandat d'informer ces hommes sur comment récupérer leurs pénis (Popran) qui ont la capacité de voler. Akira a six jours pour le capturer sinon il disparaîtra à jamais. Le Popran vole toujours dans des lieux qui ont une signification personnelle au propriétaire. Commence alors une véritable chasse. Lors de sa quête, il retrouvera ses racines.
Le réalisateur et scénariste Shinichiro Ueda nous offre Popran un excellent film qui mêle humour absurde et introspection du protagoniste principal. Akira Tagami n'est pas une bonne personne malgré son immense succès et il le sait. Lors des premières minutes du film, il se fait interviewer sur des questions personnelles comme sur son ex-femme et fille qu'il a abandonnées pour venir a Tokyo, ses parents qui désapprouvent son ambition et du cofondateur de Rashimban qu'il a secrètement viré. Il rendra visite à chacune de ces personnes dans l'espoir de retrouver son Popran en plus de se faire pardonner ses erreurs. Ce cheminement personnel le rendra plus intéressant à nos yeux et on espère qu'il retrouvera sa masculinité. Yoji Minagawa joue parfaitement toutes les facettes de la personnalité d'Akira et a une bonne chimie avec tous les acteurs qu'il côtoie. Il joue également de façon physique en grimaçant de douleur toutes les fois que son Popran se fait mal.
Popran est un film intéressant qui mérite d'être vu.