⭐️⭐️⭐️⭐️THE UMBRELLA FAIRY a eu sa première internationale au Festival Fantasia. Jie Shen signe un premier long-métrage en carrière et nous offre une œuvre resplendissante.
Tout objet possède une fée qui prend diverses formes. Il y a plusieurs années, le maître du Hall of Relics a séparé une pierre de jade en deux. Il en résulta un parapluie et l’épée Black Jade. Le parapluie est le bien de la famille royale et symbolise la prospérité et la paix tandis que l’épée Black Jade cause la dévastation et la souffrance. Après plusieurs guerres, une princesse a pris possession des deux objets pour les ramener au Hall of Relics en espérant obtenir la paix. Les deux objets ont des fées: une s’appelle Qingdai et l’autre Wanggui. Lorsque Wanggui quitte le Hall of Relics pour se venger, Qingdai va à sa poursuite en compagnie de Mo Yang, un artisan qui a le pouvoir de voir les fées et Cici, une petite fée charmante,
THE UMBRELLA FAIRY n’est pas un film qui se concentre sur l’intrigue qui est plutôt simple. Si vous êtes de ceux qui cherchent une histoire complexe, vous serez déçus. On se concentre davantage sur l’animation détaillée typiquement chinoise, l’animation fluide des personnages, les couleurs vibrantes et de la création d’un monde fantastique où le spectateur sera ébahi par sa beauté. L’artisanat traditionnel, l’architecture et l’opéra sont des éléments qu’on retrouve dans le film. Qingdai est un personnage à trois dimensions malgré qu’elle soit une fée associée à un objet. Elle possède des émotions humaines. Son maître n’est plus là et le parapluie semble servir à rien. Elle découvrira ses propres rêves et désirs. Wanggui quant à elle, elle semble simplement vouloir se venger considérant qu’elle est associée à un objet maléfique.
Je ne vois pas beaucoup de films d’animation au Festival Fantasia donc je ne peux pas le comparer à d’autres œuvres, mais j’ai malgré tout adoré ce film!
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