⭐️⭐️⭐️⭐️ HEAVENS: THE BOY AND HIS ROBOT est une superproduction digne des films hollywoodiens. Il a eu sa première nord-américaine au Festival Fantasia.
Le récit se passe plusieurs années dans le futur. La Terre a conquis l’espace en utilisant les trous noirs pour les voyages intergalactiques. Elle a mis sur pied un groupe de plusieurs colonies dans l’espace nommé Heavens. Mais un conflit fait rage, durant la seconde guerre, Mars et la Terre se battent pour la ressource que seule la Terre possède, l’eau. Le père de Kai est décédé durant la guerre tandis que sa mère est portée disparue durant un voyage vers Saturne. Dix ans plus tard, Kai a 18 ans et désire faire comme son père avant lui, rejoindre les rangs de Mecha Corps Academy pour devenir pilote de robots. Kai est intelligent donc il comprend assez facilement les notions théoriques, mais physiquement, il n’est pas à la hauteur, car il fait de l’asthme, chose qu’il cache à tout le monde. Malgré tout, il a son propre robot géant qu’il nomme Little Dragon. Ensemble, ils devront affronter les différentes épreuves de l’académie.
HEAVENS: THE BOY AND HIS ROBOT est une production épique et grandiose qui mélange action, aventure, drame et humour. Le réalisateur singapourien Rich Ho qui signe son premier long-métrage en carrière a de plus composé la musique et co-supervisé les effets visuels. Le résultat est magnifique. Les effets visuels et le CGI sont omniprésents dans le film, peut-être même qu’il y en a trop! Mais on reste ébahis par tous ces éléments. Les scènes d’action nous en mettent plein la vue. On a droit à des combats splendides de robots géants (un peu comme les Transformers) et bien chorégraphiés. Les personnages sont charmants et j’ai bien aimé le personnage de Rock qui est incompréhensible lorsqu’il parle. Le scénario est assez simple, mais on reste sur notre faim quant à un élément de l’intrigue qui n’est pas résolu. Je suppose qu’une deuxième partie est envisagée.