Lorsque j’ai vu SPL (aussi connu sous le nom de KILL ZONE) pour la première fois, un film policier mettant en vedette Simon Yam, Donnie Yen et Sammo Hung je n'ai pas pu m'empêcher d'être déçue. Mis à part un combat opposant Donnie Yen avec un homme armé de couteaux et un autre contre Sammo Hung vers la fin du récit, le long-métrage n'en valait tout simplement pas la peine. KILL ZONE 2 : A TIME FOR CONSEQUENCES est d’une qualité exemplaire. (Pas nécessaire de voir SPL avant, car le scénario met en scène des personnages complètement différents.) Il est supérieur à son prédécesseur à tous les niveaux, faisant de cette œuvre cinématographique l'une des meilleures de la programmation de l'édition 2016 de Fantasia.
Contrairement à beaucoup d'autres films d'action et arts martiaux, KILL ZONE 2 présente une histoire qui est loin d'être simple, presque difficile à résumer en quelques lignes. Trop de coïncidences rendent le récit moins crédible, mais rien ne pouvant nuire à son intérêt. Chatchai (Tony Jaa) est un homme honnête. Il travaille comme gardien à la prison North Hhlong Prem en Thaïlande. Sa fille, Sa (la jeune actrice est très adorable) est la personne la plus importante à ses yeux. Elle souffre malheureusement d'une rare forme de leucémie. Un homme compatible pour donner de la moelle épinière aurait été trouvé, mais par respect de confidentialité, le docteur refuse de divulguer son nom. Kit (Wu Jing) est un policier de Hong Kong. Il n'est pas "clean", car il prend diverses drogues comme l’héroïne et la cocaïne. Il s’est infiltré dans un cartel de trafic d’organes. L’homme à la tête de cette organisation est Hung (Louis Koo), un homme qui a un problème de cœur (tant au niveau physique que mental, comme le démontre la première séquence du film où il fait le choix d’enlever une jeune femme enceinte pour lui voler ses organes). Les chances sont très faibles de trouver un donneur, car son sang est de phénotype Bombay, ce qui lui donne une chance sur un million de trouver un cœur compatible. Par chance Chun, son propre frère est compatible, mais pour avoir son cœur, il faudrait soit qu’il reçoive un cœur électronique ou qu’il meure avant. À la suite de la tentative d’enlèvement de Chun dans un terminal qui tourne mal, Kit est démasqué par ses comparses et incarcéré dans la prison où Chatchai travaille. Ne sachant pas que Kit est le donneur compatible de sa fille, Chatchai le traite comme n’importe quel autre prisonnier. Peut-être que les deux devraient plutôt unir leurs forces?
Nos héros ont amplement l’occasion de botter des derrières. Les habiletés pour les arts martiaux de Tony Jaa et Wu Jing sont manifestes. Tony Jaa arrive non seulement à émerveiller les spectateurs par ses prouesses physiques, il démontre également (je crois pour la première fois) un talent pour un rôle plus beaucoup plus dramatique. Du côté des vilains, Hung est un personnage presque caricatural tellement il a le cœur dur. Son désir de vivre est si grand qu’il est prêt à sacrifier la vie de son propre frère. De plus, par sa coupe de cheveux, il semble sorti tout droit d’un anime japonais. Cela m’a pris un certain temps à reconnaître qu’il s’agissait de Louis Koo dû à ses franges, lunettes et toute sa manière d'être. Le gardien corrompu de la prison en Thaïlande Ko Hung, l’élégant homme en complet interprété par Zhang Jin (qui était un cascadeur avant de devenir acteur) est absolument badass. Il y a également un homme sans sourcils qui tue brutalement ses victimes avec des couteaux.
KILL ZONE 2 impressionne. Toutes les scènes sont bien chorégraphiées. Les grosses séquences d’action : la fusillade dans le terminal, la bataille dans la prison, l’évasion de deux personnages de la « boucherie humaine » et le combat final dans un centre médical maculé de blanc sont toutes excellentes. La bataille dans la prison qui a lieu au milieu du film restera probablement dans les annales du cinéma hongkongais comme l’une des meilleures. Non pas pour la séquence d’action en tant que telle, mais la manière dont le tout a été présenté. Il s’agit de quelques longues séquences de bataille filmées comme en un seul plan-séquence (ou presque). Wow!!
La trame sonore est également un élément à noter. Le film débute avec la musique de Lacrimosa de Mozart, Four Seasons- Summer de Vivaldi est également entendue durant la séquence d’action finale. Il n’y a que I Still Carry On interprété par Kayla Dawn qui ne fonctionnait pas vraiment avec la scène d’action qui était montrée à l’écran.
Le film met également en scène des petits moments cocasses, principalement dû au personnage trisomique qui trouve le cellulaire de Kit. La manière dont les personnages, qui ne parlent pas la même langue communiquent entre eux est également ingénieux. De plus, le scénario comporte une scène un peu trop mélodramatique, même si je l’admets, j’étais rendue tellement investie émotionnellement dans l’histoire que j’avais presque des larmes aux yeux à ce moment-là.
KILL ZONE 2 est à voir ABSOLUMENT!
Nos héros ont amplement l’occasion de botter des derrières. Les habiletés pour les arts martiaux de Tony Jaa et Wu Jing sont manifestes. Tony Jaa arrive non seulement à émerveiller les spectateurs par ses prouesses physiques, il démontre également (je crois pour la première fois) un talent pour un rôle plus beaucoup plus dramatique. Du côté des vilains, Hung est un personnage presque caricatural tellement il a le cœur dur. Son désir de vivre est si grand qu’il est prêt à sacrifier la vie de son propre frère. De plus, par sa coupe de cheveux, il semble sorti tout droit d’un anime japonais. Cela m’a pris un certain temps à reconnaître qu’il s’agissait de Louis Koo dû à ses franges, lunettes et toute sa manière d'être. Le gardien corrompu de la prison en Thaïlande Ko Hung, l’élégant homme en complet interprété par Zhang Jin (qui était un cascadeur avant de devenir acteur) est absolument badass. Il y a également un homme sans sourcils qui tue brutalement ses victimes avec des couteaux.
KILL ZONE 2 impressionne. Toutes les scènes sont bien chorégraphiées. Les grosses séquences d’action : la fusillade dans le terminal, la bataille dans la prison, l’évasion de deux personnages de la « boucherie humaine » et le combat final dans un centre médical maculé de blanc sont toutes excellentes. La bataille dans la prison qui a lieu au milieu du film restera probablement dans les annales du cinéma hongkongais comme l’une des meilleures. Non pas pour la séquence d’action en tant que telle, mais la manière dont le tout a été présenté. Il s’agit de quelques longues séquences de bataille filmées comme en un seul plan-séquence (ou presque). Wow!!
La trame sonore est également un élément à noter. Le film débute avec la musique de Lacrimosa de Mozart, Four Seasons- Summer de Vivaldi est également entendue durant la séquence d’action finale. Il n’y a que I Still Carry On interprété par Kayla Dawn qui ne fonctionnait pas vraiment avec la scène d’action qui était montrée à l’écran.
Le film met également en scène des petits moments cocasses, principalement dû au personnage trisomique qui trouve le cellulaire de Kit. La manière dont les personnages, qui ne parlent pas la même langue communiquent entre eux est également ingénieux. De plus, le scénario comporte une scène un peu trop mélodramatique, même si je l’admets, j’étais rendue tellement investie émotionnellement dans l’histoire que j’avais presque des larmes aux yeux à ce moment-là.
KILL ZONE 2 est à voir ABSOLUMENT!
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