Matt Damon est de retour dans son rôle le plus emblématique : JASON BOURNE. Paul Greengrass, réalisateur de La mort dans la peau et de la vengeance dans la peau est à nouveau aux côtés de Damon pour le nouveau chapitre de la franchise d’Universal Pictures Bourne dans lequel on voit l’ancien agent le plus redoutable de la CIA sortir de l’ombre. [Universal Pictures]
« I remember everything. » David Webb, mieux connu sous le nom de Jason Bourne nous mentionne qu’il se souvient de tout. Au moyen d’un montage de séquences qu’on a déjà vu et des images des personnes qu’il a tuées dans les trois premiers films de la franchise, le spectateur s’en souvient également. Jason se trouve en Grèce et gagne sa vie dans des streetfights où les adversaires doivent se battre à mains nues. Comme il le démontre en assommant son adversaire d’un seul un coup de poing, Jason n’a rien perdu de sa forme. Quelque part en Islande, l’ancienne analyste de la CIA, présumée morte par les autorités, Nicolette « Nicky » Parsons (Julia Stiles) pirate la CIA et dérobe des documents confidentiels « Black Ops » qui mentionne Treadstone et découvre que le père de Jason était impliqué dans le programme. Elle traque Jason en Grèce pour lui donner les documents.
Plus de 10 années se sont écoulées depuis les événements du dernier film et après l’onde de choc causé par Edward Snowden, le directeur de la CIA, Robert Dewey (Tommy Lee Jones) ne veut pas que les informations confidentielles documents soient diffusées au grand public. Il serait prêt à assassiner Jason Bourne s’il le faut. Il fait appel à un agent, Asset (son nom de code) (Vincent Cassel) pour le traquer. Asset est l’homme parfait pour la tâche, car il a une dent contre Jason, depuis la divulgation des documents sur BlackBriar (The Bourne Ultimatum). L’agente de la CIA, Heather Lee (Alicia Vikander) plaide pour la vie de Jason Bourne, car elle croit que son retour à la CIA serait une meilleure idée. Par ailleurs, une sous-intrigue concernant Aaron Kallor (Riz Ahmed), le créateur d’une nouvelle plateforme sociale Deep Dream amènera tous les personnages à Las Vegas.
Le scénario n’offre malheureusement pas grand-chose de plus sur le passé de Jason Bourne. Et je suis également déçue par le fait que SPOILER : Le personnage de Nicky Parsons meure lors de la première séquence d’action. Le scénariste semble avoir voulu faire un parallèle au décès de Marie au début de The Bourne Supremacy. Je m'attendais à ce que le personnage reste aux côtés de Jason Bourne durant presque tout le film (comme Marie dans The Bourne Identity). FIN DU SPOILER.
Comme les deux derniers films de la trilogie (The Bourne Supremacy et The Bourne Ultimatum) qui ont également été réalisés par Paul Greenglass, JASON BOURNE met en scène des séquences d’action où le mouvement saccadé de la caméra est manifeste. Ce mouvement est tel qu’il est parfois difficile de comprendre exactement ce qui se passe. Les scènes d’action sont beaucoup plus élaborées, mais demeurent réalistes. La première séquence de poursuite en Grèce lors d’une manifestation contre l’austérité et l’endettement qui dégénère en émeute ainsi que la deuxième poursuite dans les rues à Las Vegas où plusieurs véhicules sont complètement démolis divertissent (en particulier la seconde qui est similaire à une version réaliste d’une séquence d’action de Fast and Furious). Les scènes de combat sont encore une fois bien chorégraphiées et Jason nous montre encore une fois qu’il peut se battre avec n’importe quel objet, comme une casserole!
La trame sonore reprend des morceaux de la trilogie et Extreme Ways de Moby est à nouveau entendu lors du générique final. En somme, JASON BOURNE est similaire à ses prédécesseurs. Si vous avez aimé la trilogie, ce film est évidemment fait pour vous.