A VIOLENT PROSECUTOR est-il un film coréen à la hauteur de ceux présentés au Festival Fantasia au cours des dernières années?
Byun Jae-Wook (Hwang Jung-min) est un procureur depuis 8 ans. Ça lui a pris 11 années d’études dans le domaine, il croit donc que c’est son droit s’il veut utiliser des méthodes peu conventionnelles pour condamner les criminels. Un jour, lors de l’interrogation de Lee, un suspect asthmatique qui aurait assommé un policier avec une barre de fer lors d’une manifestation qui a dégénéré, Byun le frappe à coups de poing pour qu’il lui dise la vérité. Le lendemain, le suspect est retrouvé mort. Byun est bien sûr arrêté pour le crime et son comportement violent envers les criminels est dévoilé au grand jour. Après un procès extrêmement rapide où plusieurs questions demeurent sans réponses (comme la disparition de la pompe pour asthmatiques), il est condamné à une peine exemplaire de 15 ans de prison. Les premières journées de son incarcération se passent très mal pour lui. Il se fait tabasser par des codétenus qu’il a lui-même mis en prison. Il met sa sentence en appel, mais cette fois-ci, il plaide la légitime défense (donc coupable) suivant les conseils du procureur en chef, Woo Jong-gil (Lee Song-min). Byun se rend compte que Woo lui a menti et cache quelque chose lorsque sa sentence n’est pas réduite. Sa demande d’un nouveau procès est également refusée.
Cinq ans plus tard, il est un « big shot », devenu très populaire auprès des codétenus et des gardiens. Grâce à ses connaissances du système judiciaire, il les aide en échange de faveurs. Il fait la connaissance de Han Chi-Won (Kang Dong-won) un jeune escroc de 32 ans qui a déjà arnaqué le cœur et l’argent de 10 jeunes femmes. Ce jeune homme aurait travaillé dans la même organisation que Lee. Byun l’aide à obtenir une réduction de peine pour le sortir de prison. Libéré, Han Chi-Won va user de son savoir-faire pour trouver de preuves de l’innocence de Byun.
A VIOLENT PROSECUTOR est un autre excellent film du cinéma sud-coréen. Lee IL-Hyung qui en est à sa première réalisation d’une œuvre cinématographique démontre un talent manifeste. Le scénario complexe mélange habilement la comédie et le drame policier. L’humour vient principalement de Han Chi-Won tandis que pour les séquences plus sérieuses Byun Jae-Wook est mis à l’avant. Les interprètes de deux ces personnages jouent avec efficacité, Kang Dong-won possède un charisme indéniable, il est hilarant par ses mensonges. J’avoue par contre que son jeu est un peu exagéré dans les séquences où son personnage fait semblant de pleurer. Hwang Jung-min qui à moins que je me trompe, joue souvent le même genre de personnage dans tous ses films, apparaît comme à son habitude, le visage stoïque. Victime des machinations de Woo Jong-gil, le spectateur veut bien sûr que le personnage s’en sorte. Lee Song-min, qui joue dans SORI : A VOICE FROM THE HEART (autre film de la programmation de Fantasia présenté il y à peine deux jours) interprète ici un personnage complètement différent. Woo Jong-gil est un candidat électoral. Il veut gagner à tout prix quitte à faire des choses illégales.
Le scénario semble emprunter des éléments d’autres œuvres. Le début du film est inspiré de Shawshank Redemption tandis qu’un élément du procès final est beaucoup trop similaire à l’un des jeux de la franchise Ace Attorney (pour ne pas spoiler, je ne mentionnerais pas de quel jeu il s’agit). Malgré cela, A VIOLENT PROSECUTOR est divertissant et est un must du cinéma coréen.
Byun Jae-Wook (Hwang Jung-min) est un procureur depuis 8 ans. Ça lui a pris 11 années d’études dans le domaine, il croit donc que c’est son droit s’il veut utiliser des méthodes peu conventionnelles pour condamner les criminels. Un jour, lors de l’interrogation de Lee, un suspect asthmatique qui aurait assommé un policier avec une barre de fer lors d’une manifestation qui a dégénéré, Byun le frappe à coups de poing pour qu’il lui dise la vérité. Le lendemain, le suspect est retrouvé mort. Byun est bien sûr arrêté pour le crime et son comportement violent envers les criminels est dévoilé au grand jour. Après un procès extrêmement rapide où plusieurs questions demeurent sans réponses (comme la disparition de la pompe pour asthmatiques), il est condamné à une peine exemplaire de 15 ans de prison. Les premières journées de son incarcération se passent très mal pour lui. Il se fait tabasser par des codétenus qu’il a lui-même mis en prison. Il met sa sentence en appel, mais cette fois-ci, il plaide la légitime défense (donc coupable) suivant les conseils du procureur en chef, Woo Jong-gil (Lee Song-min). Byun se rend compte que Woo lui a menti et cache quelque chose lorsque sa sentence n’est pas réduite. Sa demande d’un nouveau procès est également refusée.
Cinq ans plus tard, il est un « big shot », devenu très populaire auprès des codétenus et des gardiens. Grâce à ses connaissances du système judiciaire, il les aide en échange de faveurs. Il fait la connaissance de Han Chi-Won (Kang Dong-won) un jeune escroc de 32 ans qui a déjà arnaqué le cœur et l’argent de 10 jeunes femmes. Ce jeune homme aurait travaillé dans la même organisation que Lee. Byun l’aide à obtenir une réduction de peine pour le sortir de prison. Libéré, Han Chi-Won va user de son savoir-faire pour trouver de preuves de l’innocence de Byun.
A VIOLENT PROSECUTOR est un autre excellent film du cinéma sud-coréen. Lee IL-Hyung qui en est à sa première réalisation d’une œuvre cinématographique démontre un talent manifeste. Le scénario complexe mélange habilement la comédie et le drame policier. L’humour vient principalement de Han Chi-Won tandis que pour les séquences plus sérieuses Byun Jae-Wook est mis à l’avant. Les interprètes de deux ces personnages jouent avec efficacité, Kang Dong-won possède un charisme indéniable, il est hilarant par ses mensonges. J’avoue par contre que son jeu est un peu exagéré dans les séquences où son personnage fait semblant de pleurer. Hwang Jung-min qui à moins que je me trompe, joue souvent le même genre de personnage dans tous ses films, apparaît comme à son habitude, le visage stoïque. Victime des machinations de Woo Jong-gil, le spectateur veut bien sûr que le personnage s’en sorte. Lee Song-min, qui joue dans SORI : A VOICE FROM THE HEART (autre film de la programmation de Fantasia présenté il y à peine deux jours) interprète ici un personnage complètement différent. Woo Jong-gil est un candidat électoral. Il veut gagner à tout prix quitte à faire des choses illégales.
Le scénario semble emprunter des éléments d’autres œuvres. Le début du film est inspiré de Shawshank Redemption tandis qu’un élément du procès final est beaucoup trop similaire à l’un des jeux de la franchise Ace Attorney (pour ne pas spoiler, je ne mentionnerais pas de quel jeu il s’agit). Malgré cela, A VIOLENT PROSECUTOR est divertissant et est un must du cinéma coréen.
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