Critique par Anna Li (Suivre @caramie11
Ma réaction après avoir vu la bande-annonce de LIFE pour la première fois il y a quelques mois a été : « C’est un rip-off d d’Alien!!! » (Même si j'admet que mes souvenirs du film classique de 1979 sont vagues, les similitudes sont évidentes.) Bien que ce soit effectivement le cas, d’après les commentaires que j’ai entendus à la suite du visionnement, cela n’a nullement nui à mon appréciation globale du thriller de science-fiction. )
Ma réaction après avoir vu la bande-annonce de LIFE pour la première fois il y a quelques mois a été : « C’est un rip-off d d’Alien!!! » (Même si j'admet que mes souvenirs du film classique de 1979 sont vagues, les similitudes sont évidentes.) Bien que ce soit effectivement le cas, d’après les commentaires que j’ai entendus à la suite du visionnement, cela n’a nullement nui à mon appréciation globale du thriller de science-fiction. )
Réalisé par Daniel Espinosa [Child 44, Safe House], LIFE met en vedette les comédiens Ryan Reynolds, Jake Gyllenhaal, Rebecca Ferguson, Hiroyuki Sanada, Ariyon Bakare et Olga Dihovichnaya dans les rôles de six astronautes à bord de la Station Spatiale Internationale. Leur mission, nommée Mars Pilgrim 7, consiste à étudier des échantillons provenant de la planète Mars et d’y déceler toute forme de vie. L’exobiologiste Hugh Denny [Ariyon Bakare] y découvre un organisme unicellulaire qui prouve enfin l’existence de la vie extra-terrestre. Lorsque la cellule entre en contact avec l’oxygène et des nutriments, elle se développe et devient un organisme multicellulaire capable de se mouvoir. La petite créature affectueusement nommée Calvin est au premier abord curieuse et inoffensive. Contrairement aux terriens, toutes les cellules de Calvin sont à la fois des cellules musculaires, nerveuses, etc. (Cette notion n’est malheureusement pas bien exploitée dans le récit, car la créature développe plus tard un visage.) À la suite d’une faille dans le système de sécurité du laboratoire, la créature se défend en entrant dans un état d’hibernation. Voulant la réveiller, Hugh la stimule avec de l’électricité... Les astronautes sont loin de se douter qu’à son réveil, la créature deviendra hostile et dangereusement létale! Sa capacité d’adaptation et son évolution fulgurante sont telles qu’il sera très difficile de la tuer...
Ce n’est pas un spoiler de mentionner que les astronautes mourront les uns à la suite des autres. Contrairement à ce à quoi je m’attendais, LIFE n’a aucun protagoniste principal. Bien sûr, les comédiens qui interprètent les derniers survivants possèdent le plus de dialogues, mais la présence de chacun des six acteurs est assez bien balancée. Tous les personnages ont un rôle à jouer à bord de la station spatiale et lorsque lun d’entre eux meurt, les autres réagissent de manière crédible. Les acteurs jouent avec brio durant ces séquences en exprimant facilement le désespoir et la tristesse ressentie par leurs personnages.
LIFE est relativement court (103 minutes), le spectateur est donc plongé très tôt dans le cur de l’action. Grâce aux événements et les décès des personnages qui se succèdent dans un rythme soutenu, on ne voit pas le temps passer. Les séquences sont intenses et ne se fient pas à l’utilisation de jump-scare. Les scènes de mort des personnages sont brutales. Comme la quasi-totalité du film se passe en apesanteur, le sang des victimes gicle lentement rendant le tout plus morbide. Puisquil n’y a pas d’acteur principal, un degré de suspense est ajouté. Il est impossible de déterminer d’avance qui va survivre. La première victime de Calvin va vous surprendre. Le seul gros bémol de tout le film est la dernière séquence qui est affreusement prévisible. En fait, je serais très surprise qu’un cinéphile ne la voie pas du tout venir.
Visuellement, LIFE est époustouflant. La toute première séquence du film qui montre dabord la sonde spatiale contenant l’échantillon martien sapprocher de la Station Spatiale Internationale et qui introduit par la suite les personnages est remarquable, car elle est présentée sous la forme d’UN SEUL plan-séquence de six minutes environ. L’imagerie numérique par ordinateur utilisée pour donner vie à Calvin est très bien réussie. Lévolution de Calvin d’un organisme unicellulaire à une « pieuvre » est crédible. Les autres effets spéciaux notamment pour créer l’apesanteur dans la station spatiale sont bien rendus.
En tant que film d'horreur dans l'espace, LIFE ne réinvente certainement pas la roue. Il sinspire d’autres films de science-fiction tels quAlien et Gravity, pour ne nommer que ceux-là. Malgré tout, ce long métrage ma amplement divertie. À voir au cinéma!
Ce n’est pas un spoiler de mentionner que les astronautes mourront les uns à la suite des autres. Contrairement à ce à quoi je m’attendais, LIFE n’a aucun protagoniste principal. Bien sûr, les comédiens qui interprètent les derniers survivants possèdent le plus de dialogues, mais la présence de chacun des six acteurs est assez bien balancée. Tous les personnages ont un rôle à jouer à bord de la station spatiale et lorsque lun d’entre eux meurt, les autres réagissent de manière crédible. Les acteurs jouent avec brio durant ces séquences en exprimant facilement le désespoir et la tristesse ressentie par leurs personnages.
LIFE est relativement court (103 minutes), le spectateur est donc plongé très tôt dans le cur de l’action. Grâce aux événements et les décès des personnages qui se succèdent dans un rythme soutenu, on ne voit pas le temps passer. Les séquences sont intenses et ne se fient pas à l’utilisation de jump-scare. Les scènes de mort des personnages sont brutales. Comme la quasi-totalité du film se passe en apesanteur, le sang des victimes gicle lentement rendant le tout plus morbide. Puisquil n’y a pas d’acteur principal, un degré de suspense est ajouté. Il est impossible de déterminer d’avance qui va survivre. La première victime de Calvin va vous surprendre. Le seul gros bémol de tout le film est la dernière séquence qui est affreusement prévisible. En fait, je serais très surprise qu’un cinéphile ne la voie pas du tout venir.
Visuellement, LIFE est époustouflant. La toute première séquence du film qui montre dabord la sonde spatiale contenant l’échantillon martien sapprocher de la Station Spatiale Internationale et qui introduit par la suite les personnages est remarquable, car elle est présentée sous la forme d’UN SEUL plan-séquence de six minutes environ. L’imagerie numérique par ordinateur utilisée pour donner vie à Calvin est très bien réussie. Lévolution de Calvin d’un organisme unicellulaire à une « pieuvre » est crédible. Les autres effets spéciaux notamment pour créer l’apesanteur dans la station spatiale sont bien rendus.
En tant que film d'horreur dans l'espace, LIFE ne réinvente certainement pas la roue. Il sinspire d’autres films de science-fiction tels quAlien et Gravity, pour ne nommer que ceux-là. Malgré tout, ce long métrage ma amplement divertie. À voir au cinéma!