Le duo de réalisateurs Henry Joost et Ariel Schulman (Catfish) est aux commandes de NERVE, mettant en scène un jeu de "truth or dare" à l’ère des médias sociaux. Le long métrage serait une adaptation du roman éponyme écrit en 2012 par Jeanne Ryan qui agit également à titre de productrice exécutif. Plusieurs éléments de NERVE sont trop similaires à un film indépendant que j’ai visionné il y a quelques années sur Netflix : 13 SINS, ce qui enlève dès le départ toute l’originalité du scénario. De plus, le long-métrage comporte trop de clichés de film d’ados, ce qui pourrait exaspérer certaines personnes.
L’histoire se passe dans un futur rapproché, Venus « Vee » Delmonico (Emma Roberts) est une finissante du secondaire. Elle aurait été acceptée au collège Calart, mais pense refuser pour rester près de sa mère toujours en deuil de son fils décédé il y a deux ans, juste avant de rentrer à l’université. Vee est éprise de JP Guerrero, un joueur de l’équipe de football de l’école, mais étant trop timide pour lui parler, préfère le prendre en photo. Sa meilleure amie, Sydney (Emily Meade) est tout son contraire, elle est une cheerleader populaire avec les garçons et est une adepte de Nerve, elle réussi sans problème à montrer ses fesses lors d'une assemblée.
Nerve est un jeu interactif d'une durée de 24 heures dans lequel les Joueurs se font lancer des défis par les Voyeurs qu’ils doivent réaliser pour obtenir une somme d’argent. Au moment de l’inscription, les organisateurs prennent possession de toutes les informations personnelles, afin de contrôler les Joueurs et de choisir des challenges en fonction de leur personnalité. Les Voyeurs peuvent également mettre leur grain de sel en commentant sur les vidéos diffusés en direct des Joueurs. Pour que la mission soit réussie, les Joueurs doivent absolument partager la vidéo en direct de leur challenge. Les Joueurs sont exclus du jeu s’ils dénoncent la situation aux autorités policières. Les deux Joueurs qui ont le plus de visionnements pourront passer à la ronde finale.
Après que Vee se fait dire par Sydney qu’elle n’ose jamais sortir de sa zone de confort et qu’elle se fait rejeter par JP Guerrero, elle décide de tenter l’expérience de Nerve. Elle reçoit tout de suite son premier défi qui est d’embrasser un inconnu pendant cinq secondes. Elle réussit la tâche et 100 $ est déposé dans son compte en banque. Par la suite, les événements vont se succéder et son destin sera lié à celui d’Ian (Dave Franco), le jeune homme qu’elle a embrassé, également Joueur de Nerve.
La plupart des épreuves apparaissent durant la bande-annonce donc peu de surprises à ce niveau. De plus, elles sont relativement banales et peu époustouflantes en général, contrairement à ce qu’on pouvait espérer. Les meilleures épreuves sont celles qui sont montrées rapidement (dans le montage où certains Joueurs ratent leur défi). Le scénariste aurait pu user plus de créativité dans son choix des challenges.
Comme je m’y attendais, le film s’adresse davantage aux adolescents ce qui ne correspond pas vraiment à mes goûts. On peut remarquer entre autres beaucoup d’immaturité chez les personnages. Ils se disputent pour des raisons futiles, ce qui rend les scènes pénibles par moment. De plus, on y retrouve la plupart des personnages et clichés typiques des films pour les ados: les cheerleaders, joueurs de football, fille vraiment prétentieuse, un geek de l’informatique, un jeune homme marginal, scène de party, les personnages principaux qui tombent en amour très rapidement, etc.
Il est difficile de qualifier le jeu des acteurs puisque le film n’est pas vraiment teinté d’émotions. Ils n’ont pas réellement eu à exprimer leurs sentiments et ont somme toute livré une performance passable. La psychologie des personnages est peu développée. On ne sait pas trop qui ils sont, car le film met plus l’emphase sur l’action. Le rôle de l’actrice Juliette Lewis qui tient le rôle de la mère de Vee n’est pas très influent. On la voit peu ce qui est un peu dommage pour une actrice d’envergure comme elle.
Le film semble est une critique de la société actuelle et des nouveaux enjeux rencontrés depuis l’ère des réseaux sociaux. Les personnages semblent prêts à tout pour augmenter leur cote de popularité et le nombre de visionnements de leurs exploits, ce qui est une préoccupation assez répandue de nos jours. Rien ne les arrête. Ils sont mêmes jaloux les uns des autres ce qui entraine des disputes stupides entre des amis de longue date. Par ailleurs, même si le film se déroule dans le futur (2020), rien n’est vraiment différent de la vie que l’on connait aujourd’hui et les évènements pourraient sans problème se dérouler actuellement.
Évidemment, les technologies modernes sont très présentes dans NERVE (smartphone, réseaux sociaux, clavardage, etc.), ce qui pourrait déplaire aux gens réfractaires à ce genre de choses. Aussi, la caméra filme les scènes “derrière” l’écran d’un smartphone ou d’un ordinateur ce qui apporte une touche différente au film. La bande sonore m’a particulièrement plu. Les chansons utilisées sont jeunes et dynamiques ce qui convient parfaitement au rythme et au style de ce film. Elles ajoutent de l’intensité aux scènes qui sont déjà empreintes de tension (par exemple lorsque les jeunes doivent réussir une épreuve mettant leur vie en péril).
Pour conclure, NERVE demeure un bon divertissement, même si le film convient plus à un public adolescent.
Nerve est un jeu interactif d'une durée de 24 heures dans lequel les Joueurs se font lancer des défis par les Voyeurs qu’ils doivent réaliser pour obtenir une somme d’argent. Au moment de l’inscription, les organisateurs prennent possession de toutes les informations personnelles, afin de contrôler les Joueurs et de choisir des challenges en fonction de leur personnalité. Les Voyeurs peuvent également mettre leur grain de sel en commentant sur les vidéos diffusés en direct des Joueurs. Pour que la mission soit réussie, les Joueurs doivent absolument partager la vidéo en direct de leur challenge. Les Joueurs sont exclus du jeu s’ils dénoncent la situation aux autorités policières. Les deux Joueurs qui ont le plus de visionnements pourront passer à la ronde finale.
Après que Vee se fait dire par Sydney qu’elle n’ose jamais sortir de sa zone de confort et qu’elle se fait rejeter par JP Guerrero, elle décide de tenter l’expérience de Nerve. Elle reçoit tout de suite son premier défi qui est d’embrasser un inconnu pendant cinq secondes. Elle réussit la tâche et 100 $ est déposé dans son compte en banque. Par la suite, les événements vont se succéder et son destin sera lié à celui d’Ian (Dave Franco), le jeune homme qu’elle a embrassé, également Joueur de Nerve.
La plupart des épreuves apparaissent durant la bande-annonce donc peu de surprises à ce niveau. De plus, elles sont relativement banales et peu époustouflantes en général, contrairement à ce qu’on pouvait espérer. Les meilleures épreuves sont celles qui sont montrées rapidement (dans le montage où certains Joueurs ratent leur défi). Le scénariste aurait pu user plus de créativité dans son choix des challenges.
Comme je m’y attendais, le film s’adresse davantage aux adolescents ce qui ne correspond pas vraiment à mes goûts. On peut remarquer entre autres beaucoup d’immaturité chez les personnages. Ils se disputent pour des raisons futiles, ce qui rend les scènes pénibles par moment. De plus, on y retrouve la plupart des personnages et clichés typiques des films pour les ados: les cheerleaders, joueurs de football, fille vraiment prétentieuse, un geek de l’informatique, un jeune homme marginal, scène de party, les personnages principaux qui tombent en amour très rapidement, etc.
Il est difficile de qualifier le jeu des acteurs puisque le film n’est pas vraiment teinté d’émotions. Ils n’ont pas réellement eu à exprimer leurs sentiments et ont somme toute livré une performance passable. La psychologie des personnages est peu développée. On ne sait pas trop qui ils sont, car le film met plus l’emphase sur l’action. Le rôle de l’actrice Juliette Lewis qui tient le rôle de la mère de Vee n’est pas très influent. On la voit peu ce qui est un peu dommage pour une actrice d’envergure comme elle.
Le film semble est une critique de la société actuelle et des nouveaux enjeux rencontrés depuis l’ère des réseaux sociaux. Les personnages semblent prêts à tout pour augmenter leur cote de popularité et le nombre de visionnements de leurs exploits, ce qui est une préoccupation assez répandue de nos jours. Rien ne les arrête. Ils sont mêmes jaloux les uns des autres ce qui entraine des disputes stupides entre des amis de longue date. Par ailleurs, même si le film se déroule dans le futur (2020), rien n’est vraiment différent de la vie que l’on connait aujourd’hui et les évènements pourraient sans problème se dérouler actuellement.
Évidemment, les technologies modernes sont très présentes dans NERVE (smartphone, réseaux sociaux, clavardage, etc.), ce qui pourrait déplaire aux gens réfractaires à ce genre de choses. Aussi, la caméra filme les scènes “derrière” l’écran d’un smartphone ou d’un ordinateur ce qui apporte une touche différente au film. La bande sonore m’a particulièrement plu. Les chansons utilisées sont jeunes et dynamiques ce qui convient parfaitement au rythme et au style de ce film. Elles ajoutent de l’intensité aux scènes qui sont déjà empreintes de tension (par exemple lorsque les jeunes doivent réussir une épreuve mettant leur vie en péril).
Pour conclure, NERVE demeure un bon divertissement, même si le film convient plus à un public adolescent.