Hier soir s’est déroulé le marathon tant attendu des films nouvelle génération de Star Trek. C’était LA seule chance pour les cinéphiles de voir STAR TREK : BEYOND avant tout le monde. Je ne me considère pas une « Trekkie », mais j’y étais tout de même. Le public a pu regarder huit heures de long-métrage d’affilée : Star Trek (Imax), Into Darkness (Imax) et Beyond (Imax 3D). À la suite de la projection des trois films, tous ont reçu en cadeau une affiche ainsi qu’un écusson de Starfleet.
La franchise de science-fiction fête ses 50 ans cette année. On ne peut s’empêcher d’avoir un pincement au cœur en voyant les films : Leonard Nimoy, qui reprenait le rôle de Spock dans les deux premiers longs-métrages de la nouvelle franchise s’est éteint l’année dernière et Anton Yelchin, l’interprète de Chekov est mort beaucoup trop jeune, à quelques semaines à peine de la sortie de Star Trek Beyond.
La franchise de science-fiction fête ses 50 ans cette année. On ne peut s’empêcher d’avoir un pincement au cœur en voyant les films : Leonard Nimoy, qui reprenait le rôle de Spock dans les deux premiers longs-métrages de la nouvelle franchise s’est éteint l’année dernière et Anton Yelchin, l’interprète de Chekov est mort beaucoup trop jeune, à quelques semaines à peine de la sortie de Star Trek Beyond.
Après avoir été à la barre des deux premiers films de la trilogie, le réalisateur J. J Adams (qui devait tourner The Force Awakens/ lire ma critique) a cédé sa place à Justin Lin. Scénarisée par un Trekkie pur et dur, Simon Pegg (qui interprète Scotty) et Doug Jung, l’histoire ne suit aucunement des événements qu’on a vus dans la série télévisée créée par Gene Roddenberry ni les longs-métrages. (Les critiques négatives étaient nombreuses lors de la sortie de STAR TREK INTO DARKNESS, pour la présence de Khan et une scène clé du film était même « copiée » de Star Trek II : The Wrath of Khan.)
Deux années et demie après que l’USS Enterprise ait décollé de la Terre pour s’envoler vers « no man has gone before », James Tiberius Kirk (Chris Pine) s’ennuie de toujours voir les mêmes personnes et se plaint que les choses deviennent de plus en plus « épisodiques ». Nous sommes à quelques jours de son anniversaire et il ne peut pas s’empêcher de penser qu’il aura un an de plus que l’âge de son père lorsqu’il est décédé. Il réfléchit à son avenir. Il aurait reçu une promotion pour devenir un vice-amiral et il souhaite laisser le vaisseau aux mains de Mr. Spock (Zachary Quinto) qui en deviendra son capitaine. Mr. Spock songe également à son avenir. Il a rompu avec la lieutenante Uhura (Zoe Saldana) et pense qu’il devrait peut-être quitter Starfleet et fonder une famille à new-Vulcan.
L’Entreprise fait une escale à Yorktown (lieu grandiose, comme le démontre la musique magistrale entendue à ce moment-là), une station spatiale située à la limite de l’espace régie par la Fédération et l’équipage prend une pause bien méritée. On peut voir que Hikaru Sulu (John Cho) rend visite à son mari et sa fille. (J’ai lu plusieurs articles faisant mention qu’ils sont contre l’idée que Sulu soit un homosexuel, et ce, pour aucune raison. La fermeture d’esprit de certaines personnes est sidérante…) Leur pause terminée, l’équipage reprend les commandes du vaisseau pour une mission de sauvetage. En route, l’Entreprise se fait attaquer par Krall (Idris Elba), un extraterrestre voulant dérober Abronath, un artéfact aux pouvoirs inconnus. Les membres de l’équipage se séparent après que certains utilisent des capsules pour fuir et atterrissent sur une planète inconnue, hors-Fédération alors que d’autres comme les lieutenants Uhura et Sulu sont capturés par l’ennemi. Tous voudront se retrouver, car l’unité des membres de l’équipage les rendra plus forts pour affronter Krall.
Comme on l’a vu dans quatre films de la franchise Fast and The Furious (lire ma critique de Furious 7), la réalisation des séquences d’action par Justin Lin est remarquable. Dans STAR TREK BEYOND, il en remet. La première séquence d’action, l’attaque et destruction de l’Enterprise par les "abeilles" de Krall est intense. Les scènes subséquentes n’ont pas le même degré d’intensité, mais demeurent extrêmement bien réalisées et bien sûr divertissantes.
Ce qui est notable du long-métrage est qu’il n’est pas seulement un film d’action, le scénario laisse amplement de place aux développements des personnages. Ce volet est le film qui s’apparente le plus à un épisode de la série télévisée et cela donne tout son charme. Les non-fans de la série originale ou les cinéphiles qui ont un manque d’attention vont probablement moins apprécier les nombreuses séquences où les personnages ne font que discuter entre eux. Le thème de la cohésion et l’unité est constant dans l’histoire et mentionné à plusieurs reprises par différents personnages. La situation renforce les liens entre certains membres de l'équipage, en particulier Bones et Spock qui s’est grièvement blessé. Je suis très contente que Karl Urban, un acteur que j’adore, a enfin un rôle plus proéminent dans la trilogie. La relation est bien sûr beaucoup plus développée qu’une simple relation docteur-patient. Les dynamiques entre le trio Bones-Kirk-Spock reprennent ce que l’on a pu constater dans la série télévisée.
Le regretté Anton Yelchin a également un rôle plus grand dans cette suite. Scotty est toujours le personnage humoristique du film. Il fait la rencontre de Jaylah (Sofia Boutella, qui avait volé la vedette dans Kingsman : The Secret Service (lire ma critique) est méconnaissable sous son maquillage.) Elle a élu domicile dans l’USS Franklin, un vaisseau qui a disparu il y a de nombreuses années et somme l’aide de Scotty pour le réparer, car elle veut absolument quitter la planète. Par ailleurs, il est préférable d’en dire le moins possible sur Krall, pour ne pas trop spoiler le scénario.
Le film comporte également de moments plus émouvants. Toutes les fois que l’ambassadeur Spock était mentionné, j’en avais presque les larmes aux yeux. Dans la scène où Spock discute avec Bones de l’ambassadeur, il semble sous-entendu que Zachary Quito révélait son devoir de continuer à rendre hommage à Leonard Nimoy en personnifiant le personnage qui l’a rendu célèbre.
Si vous n’arrivez pas à vous émouvoir à la vue de Spock qui regarde une vieille photographie vers la fin du film, STAR TREK BEYOND n’est pas pour vous. En ce qui me concerne, il s’agit du meilleur film de science-fiction des dernières années. Suite à mon visionnement, Star Wars : The Force Awakens a été relégué au second rang (si vous m'avez suivi sur les réseaux sociaux/ blogue lors de la sortie du film, vous vous rappelez à quel point je l'avais encensé).
STAR TREK BEYOND est entre les bonnes mains de Justin Lin. L’utilisation abusive de « lens flare » de la part de J.J. Abrams dans les 2 premiers volets (qui distrait encore plus qu’à l’habitude lorsque vu sur un grand écran IMAX) est chose du passé! Il y a quelques jours, le 4e volet de la franchise a été annoncé, une suite que je vais attendre... avec impatience!
** Un mot sur le format IMAX 3D. Le 3D n’en vaut pas la peine, car il assombrit l’écran. Le format IMAX est par contre, la meilleure façon de visionner le film. **
Deux années et demie après que l’USS Enterprise ait décollé de la Terre pour s’envoler vers « no man has gone before », James Tiberius Kirk (Chris Pine) s’ennuie de toujours voir les mêmes personnes et se plaint que les choses deviennent de plus en plus « épisodiques ». Nous sommes à quelques jours de son anniversaire et il ne peut pas s’empêcher de penser qu’il aura un an de plus que l’âge de son père lorsqu’il est décédé. Il réfléchit à son avenir. Il aurait reçu une promotion pour devenir un vice-amiral et il souhaite laisser le vaisseau aux mains de Mr. Spock (Zachary Quinto) qui en deviendra son capitaine. Mr. Spock songe également à son avenir. Il a rompu avec la lieutenante Uhura (Zoe Saldana) et pense qu’il devrait peut-être quitter Starfleet et fonder une famille à new-Vulcan.
L’Entreprise fait une escale à Yorktown (lieu grandiose, comme le démontre la musique magistrale entendue à ce moment-là), une station spatiale située à la limite de l’espace régie par la Fédération et l’équipage prend une pause bien méritée. On peut voir que Hikaru Sulu (John Cho) rend visite à son mari et sa fille. (J’ai lu plusieurs articles faisant mention qu’ils sont contre l’idée que Sulu soit un homosexuel, et ce, pour aucune raison. La fermeture d’esprit de certaines personnes est sidérante…) Leur pause terminée, l’équipage reprend les commandes du vaisseau pour une mission de sauvetage. En route, l’Entreprise se fait attaquer par Krall (Idris Elba), un extraterrestre voulant dérober Abronath, un artéfact aux pouvoirs inconnus. Les membres de l’équipage se séparent après que certains utilisent des capsules pour fuir et atterrissent sur une planète inconnue, hors-Fédération alors que d’autres comme les lieutenants Uhura et Sulu sont capturés par l’ennemi. Tous voudront se retrouver, car l’unité des membres de l’équipage les rendra plus forts pour affronter Krall.
Comme on l’a vu dans quatre films de la franchise Fast and The Furious (lire ma critique de Furious 7), la réalisation des séquences d’action par Justin Lin est remarquable. Dans STAR TREK BEYOND, il en remet. La première séquence d’action, l’attaque et destruction de l’Enterprise par les "abeilles" de Krall est intense. Les scènes subséquentes n’ont pas le même degré d’intensité, mais demeurent extrêmement bien réalisées et bien sûr divertissantes.
Ce qui est notable du long-métrage est qu’il n’est pas seulement un film d’action, le scénario laisse amplement de place aux développements des personnages. Ce volet est le film qui s’apparente le plus à un épisode de la série télévisée et cela donne tout son charme. Les non-fans de la série originale ou les cinéphiles qui ont un manque d’attention vont probablement moins apprécier les nombreuses séquences où les personnages ne font que discuter entre eux. Le thème de la cohésion et l’unité est constant dans l’histoire et mentionné à plusieurs reprises par différents personnages. La situation renforce les liens entre certains membres de l'équipage, en particulier Bones et Spock qui s’est grièvement blessé. Je suis très contente que Karl Urban, un acteur que j’adore, a enfin un rôle plus proéminent dans la trilogie. La relation est bien sûr beaucoup plus développée qu’une simple relation docteur-patient. Les dynamiques entre le trio Bones-Kirk-Spock reprennent ce que l’on a pu constater dans la série télévisée.
Le regretté Anton Yelchin a également un rôle plus grand dans cette suite. Scotty est toujours le personnage humoristique du film. Il fait la rencontre de Jaylah (Sofia Boutella, qui avait volé la vedette dans Kingsman : The Secret Service (lire ma critique) est méconnaissable sous son maquillage.) Elle a élu domicile dans l’USS Franklin, un vaisseau qui a disparu il y a de nombreuses années et somme l’aide de Scotty pour le réparer, car elle veut absolument quitter la planète. Par ailleurs, il est préférable d’en dire le moins possible sur Krall, pour ne pas trop spoiler le scénario.
Le film comporte également de moments plus émouvants. Toutes les fois que l’ambassadeur Spock était mentionné, j’en avais presque les larmes aux yeux. Dans la scène où Spock discute avec Bones de l’ambassadeur, il semble sous-entendu que Zachary Quito révélait son devoir de continuer à rendre hommage à Leonard Nimoy en personnifiant le personnage qui l’a rendu célèbre.
Si vous n’arrivez pas à vous émouvoir à la vue de Spock qui regarde une vieille photographie vers la fin du film, STAR TREK BEYOND n’est pas pour vous. En ce qui me concerne, il s’agit du meilleur film de science-fiction des dernières années. Suite à mon visionnement, Star Wars : The Force Awakens a été relégué au second rang (si vous m'avez suivi sur les réseaux sociaux/ blogue lors de la sortie du film, vous vous rappelez à quel point je l'avais encensé).
STAR TREK BEYOND est entre les bonnes mains de Justin Lin. L’utilisation abusive de « lens flare » de la part de J.J. Abrams dans les 2 premiers volets (qui distrait encore plus qu’à l’habitude lorsque vu sur un grand écran IMAX) est chose du passé! Il y a quelques jours, le 4e volet de la franchise a été annoncé, une suite que je vais attendre... avec impatience!
** Un mot sur le format IMAX 3D. Le 3D n’en vaut pas la peine, car il assombrit l’écran. Le format IMAX est par contre, la meilleure façon de visionner le film. **