⭐⭐⭐ Après avoir réalisé Rise of the Planet of the Apes en 2011, le cinéaste Rupert Wyatt nous présente un nouveau film de science-fiction: CAPTIVE STATE. Le long métrage s’avère satisfaisant, à condition de ne pas s’attendre à un thriller d’action usuel portant sur une invasion d’extraterrestres.
L’histoire se déroule en 2027. Neuf années se sont écoulées depuis le premier contact avec une race d’extraterrestres nommée Legislator. Ces derniers ont envahi la Terre et les humains les ont laissés faire. Tout le monde doit désormais porter un implant de surveillance dans le cou et en échange de ressources naturelles de la planète, les extraterrestres laissent les humains en paix. À Chicago où règne un semblant de vie normale, le commandant de la police William Mulligan [John Goodman] se charge de maintenir la loi et l’ordre. Il est un collaborateur qui a juré allégeance aux Legislators. Un groupe de rebelles nommé Phoenix qui combat clandestinement les envahisseurs est sur le point de commettre un attentat terroriste. Un attentat à la bombe au stade Soldier Field lors de la cérémonie marquant le 10e anniversaire du premier contact serait possiblement l’étincelle qui déclenchera une guerre entre humains et extraterrestres. William Mulligan parviendra-t-il à neutraliser la cellule terroriste?
Comme je l’ai mentionné plus tôt, CAPTIVE STATE n’est pas un long métrage d’action, mais un thriller dramatique/d’espionnage ayant en trame de fond une invasion d’extraterrestres. Ceux qui s’attendent au contraire seront fortement déçus. Remplacez les extraterrestres par n’importe quel groupe qui opprime les autres (par exemple les Nazis) et le scénario aurait été le même.
Outre la toute première scène du film, l’intrigue prend un bon 30 minutes avant de décoller. Durant cette première demi-heure, le public aura presque l’impression de voir la suite d’un film qu’il n’a jamais vu. Par la suite, toute la séquence où l’on voit le système de communication des membres de Phoenix ainsi que la préparation et l’exécution de l’attentat à la bombe captive. La musique de percussion composée par Rob Simonsen que l’on entend durant cette séquence accentue la tension. Le seul hic est le flagrant manque de caractérisation de ces personnages. Aucun trait de leur personnalité ni la raison pour laquelle ils ont choisi d’être des rebelles ne sont présentés. De plus, la plupart sont nommés pour la première fois lors des dernières minutes du film, ce qui est beaucoup trop tard. Qu’ils réussissent ou non leur mission nous importe peu. Néanmoins, l’intrigue comporte assez de rebondissements pour tenir en haleine le spectateur. La révélation finale est assez prévisible (et l’est davantage si vous avez fait l’erreur de visionner la bande-annonce du film).
Tous les acteurs donnent une performance convenable, particulièrement Ashton Sanders qui nous a été révélé dans Moonlight. Vera Farmiga n’apparaît que dans trois petites scènes dans un rôle que n’importe quelle actrice aurait pu jouer. Par ailleurs, le budget modeste de 25 millions de dollars US semble avoir limité la qualité du film. Les extraterrestres apparaissent toujours dans la pénombre et lorsqu’on les voit, ils sont loin d’être impressionnants.
CAPTIVE STATE est actuellement à l’affiche.
Comme je l’ai mentionné plus tôt, CAPTIVE STATE n’est pas un long métrage d’action, mais un thriller dramatique/d’espionnage ayant en trame de fond une invasion d’extraterrestres. Ceux qui s’attendent au contraire seront fortement déçus. Remplacez les extraterrestres par n’importe quel groupe qui opprime les autres (par exemple les Nazis) et le scénario aurait été le même.
Outre la toute première scène du film, l’intrigue prend un bon 30 minutes avant de décoller. Durant cette première demi-heure, le public aura presque l’impression de voir la suite d’un film qu’il n’a jamais vu. Par la suite, toute la séquence où l’on voit le système de communication des membres de Phoenix ainsi que la préparation et l’exécution de l’attentat à la bombe captive. La musique de percussion composée par Rob Simonsen que l’on entend durant cette séquence accentue la tension. Le seul hic est le flagrant manque de caractérisation de ces personnages. Aucun trait de leur personnalité ni la raison pour laquelle ils ont choisi d’être des rebelles ne sont présentés. De plus, la plupart sont nommés pour la première fois lors des dernières minutes du film, ce qui est beaucoup trop tard. Qu’ils réussissent ou non leur mission nous importe peu. Néanmoins, l’intrigue comporte assez de rebondissements pour tenir en haleine le spectateur. La révélation finale est assez prévisible (et l’est davantage si vous avez fait l’erreur de visionner la bande-annonce du film).
Tous les acteurs donnent une performance convenable, particulièrement Ashton Sanders qui nous a été révélé dans Moonlight. Vera Farmiga n’apparaît que dans trois petites scènes dans un rôle que n’importe quelle actrice aurait pu jouer. Par ailleurs, le budget modeste de 25 millions de dollars US semble avoir limité la qualité du film. Les extraterrestres apparaissent toujours dans la pénombre et lorsqu’on les voit, ils sont loin d’être impressionnants.
CAPTIVE STATE est actuellement à l’affiche.