⭐️⭐️⭐️ Ma critique de GOODRICH mettant en vedette Michael Keaton.
Andy Goodrich est un marchand d’art qui voit sa vie bouleversée lorsque sa femme l’abandonne sans le prévenir et entre dans une cure de désintoxication de 90 jours. Il devra donc s’occuper seul de leurs deux enfants de 9 ans. C’est un lourd fardeau et demande de l’aide à sa fille Grace [Mila Kunis] qui est enceinte de son premier enfant. De plus, sa galerie d’art ne se porte pas bien et il mise sur l’exposition des toiles de Teresa Thompson , une artiste décédée. Pour cela, il doit convaincre la fille de la regrettée, Lola [Carmen Ejogo].
La réalisatrice Hallie Meyers-Shyer offre un film réaliste sur les relations familiales et les relations avec autrui. L’intrigue se centre principalement sur Andy Goodrich qui doit élever ses jumeaux le temps que sa femme, Naomi sorte de sa cure de désintoxication. Il demande de l’aide à sa fille Grace avec qui il n’a jamais eu une véritable relation père-fille. Il tentera de changer les choses et de se racheter, mais est-ce que c’est rendu trop tard? Grace est enceinte et aura bientôt une nouvelle famille avec son copain Pete. La relation avec Andy qui veut être un véritable père pour une fois dans sa vie est-elle nécessaire?
On suit Andy au travers de ses relations avec ses enfants, sa fille, ses amis dont Terry, le père du camarade de classe de ses enfants, ses collègues, ses clients.
Michael Keaton a eu une carrière fleurissante dans les années 80-90. Il a subi un regain de popularité grâce à son rôle dans Birdman et depuis, il multiplie les premiers rôles au cinéma. Dans GOODRICH, il possède une chimie avec tous les acteurs, rendant les relations crédibles. Le personnage jongle avec les difficultés de sa famille et de son travail qui le rendent captivant et on peut facilement s’identifier au personnage.
GOODRICH arrive en salles le 18 octobre.