Caramie's Zone

Blogue de critiques de films par Anna Li

6/16/2017

[Critique Cinéma] THE BOOK OF HENRY

Critique par Anna Li ()
☆☆☆☆On connaît le réalisateur Colin Trevorrow pour son travail dans Jurassic World, film qui a connu un succès phénoménal au box-office mondial en récoltant plus d’un milliard de dollars (personnellement, je ne l’ai pas vraiment aimé. Lisez ma critique ici.) et par le fait qu’il a été pressenti pour être aux commandes de Star Wars Episode IX. Entre ces deux superproductions, le cinéaste a décidé de s’ attaquer à la réalisation de THE BOOK OF HENRY, un drame non conventionnel qui ne manquera pas de diviser la critique.



D’emblée, je dois mentionner que mon appréciation globale du long métrage découle du fait que je n’ai rien vu venir. Je vous recommande donc de voir le film de la même façon que moi, c’est-à-dire SANS avoir lu la prémisse et SANS avoir vu la bande-annonce au préalable.   Cette critique comporte malheureusement des spoilers! (Je vais me retenir de trop en dévoiler au cas où vous décidez quand même de continuer à lire.)

Dans THE BOOK OF HENRY, Henry Carpenter [Jaeden Lieberher] est un enfant prodige de 11 ans beaucoup plus mature que ses pairs et des membres de sa famille Il habite dans la localité de Cavalry à New York. Il s’ occupe de sa mère Susan [Naomi Watts] en gérant ses finances et en investissant l’argent en Bourse, car elle en est incapable et protège son petit frère Peter [Jacob Tremblay] contre l’intimidation dont il est victime. Malgré qu’il est évident qu’elle adore ses enfants,  Susan est irresponsable et préfère passer ses soirées à jouer à des jeux vidéos (En passant, le jeu est Gears of War et je n’ai jamais vu un gamer tenir sa manette comme le fait Susan!) ou se saouler en compagnie de son amie et collègue Sheila [Sarah Silverman]. Henry possède un excellent sens du devoir. Lorsqu’il voit une personne être victime de violence, il veut intervenir à tout prix.  L’apathie dont font preuve certaines personnes est selon lui la pire chose au monde. Sa voisine d’à côté Christina [ Maggie Ziegler] est victime d’abus sexuel de la part de son beau-père, Glenn Sickleman [Dean Norris]. Étant donné que ce dernier est un membre proéminent de communauté et est le commissaire de police, toutes les démarches légales qu’Henry entreprend ne mènent nulle part. N’ayant pas le choix, il élabore un plan (illégal) pour se débarrasser de Glenn.

Comme je le mentionnais plus tôt, j’ai apprécié la tournure imprévisible du scénario ainsi que le changement de genre. Cela me fait penser à The 9th Life of Louis Drax (ma critique ici) où il était impossible de prédire les événements dus aux différents changements de ton. Dans THE BOOK OF HENRY, on passe de comédie familiale légère à un drame et ce drame devient un thriller. Vers le milieu du récit, un incident tragique se produit, le ton change alors (l’humour léger disparaît même pour laisser place à de l’humour noir). Cet événement prend totalement le spectateur par surprise qui aura l’impression de voir un autre film. En plus du thème de l’abus d’enfant, le film traite également de la perte d’un être cher et du désir de réaliser ses dernières volontés. 

Les acteurs jouent très bien leurs rôles respectifs. Dean Norris qui interprète l’antagoniste principal a une présence minime, mais donne tout de même une bonne performance. Après Shut In, il s’ agit du second long métrage où Jacob Tremblay donne la réplique à Naomi Watts. Ces derniers donnent une performance remarquable, notamment lors de séquences dramatiques. Jacob Tremblay nous émeut particulièrement dans la scène où Peter se met à pleurer devant son grand frère. Si vous n’êtes pas convaincu du talent de Jacob Tremblay après son jeu magistral dans Room, cette scène saura le faire. Jaeden Lieberher qu’on a vu aux côtés de Bill Murray dans St-Vincent donne également une excellente performance. La complicité entre les trois personnages principaux est crédible et la chimie entre eux est indéniable.

Le scénario comporte quelques trous et est plutôt invraisemblable. On sait qu’Henry est un génie, mais il ne prend pas la peine de prendre des photos ou des vidéos de l’abus dont il est témoin? Une seule photo aurait suffi pour mettre Glenn hors d’état de nuire.  J’ai également eu une réaction négative face à la scène où Sheila embrasse Henry sur la bouche. Malgré l’intention innocente du personnage, le spectateur ne pourra s’empêcher de grimacer.

Pour conclure, l’approche non conventionnelle du scénario de THE BOOK OF HENRY devrait satisfaire les cinéphiles qui se cherchent un film original à voir.


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Auteur: Anna Li

HELLO WORLD! Ayant passé une partie de ma vie à ne faire que des maths (un baccalauréat que j'ai complété!), je n'ai peut-être plus la même plume qu'autrefois... Malgré tout, j'espère que vous apprécierez mes critiques de films et autres articles!

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