⭐️⭐️⭐️1/2 Le film chinois LOVE LIES porte sur l’amour durant l’ère des smartphones et des réseaux sociaux.
Veronica Yu [Sandra Ng] est une gynécologue qui est sur les sites de rencontre où elle prétend être une infirmière de 25 ans. Elle ne s’est pas complètement remise de la mort de son mari il y a quelques années. Elle matche avec un ingénieur français nommé Alain Jeunet et commence à chatter avec lui sur internet. Ça ne prend pas beaucoup de temps, mais elle tombe amoureuse de lui et lui donne son véritable compte Facebook où ils peuvent continuer à communiquer. Mais ce qu’elle ne sait pas est que Alain Jeunet est en fait un jeune homme Joe Lee [MC Cheung Tin-fu] qui prétend être le bel homme (qui existe pour vrai) pour lui soutirer de l’argent.
On entend souvent parler de “romance scams”. Les voleurs s’en prennent aux personnes esseulées pour leur voler toutes leurs économies. Lorsque le jeune Joe Lee a une entrevue pour un emploi, il ne se doute pas qu’il sera employé pour voler les gens. Sous les instructions de Mr. White, il fait un travail exemplaire. C’est une escroquerie assez sophistiquée avec des scripts par Joan [Stephy Tang] et tout le tralala. Lorsque Joe Lee est arrêté par la police, tandis que Veronica Yu est interrogée comme victime, les deux racontent la même histoire de deux points de vue différents. On se pose la question: comment Veronica est-elle tombée dans le panneau? Et que se passe-t-il lorsque le voleur commence à sympathiser avec sa victime? Le résultat est un film assez captivant sur la nature humaine. Avec l’arrivée des smartphones, des médias sociaux et des messages textes, les relations entre étrangers sont devenues plutôt virtuelles. On peut tomber en amour avec quelqu’un qu’on ne voit pas.
Sandra Ng et MC Cheung Tin-fu donnent des interprétations captivantes de leurs personnages. Les personnages ont une certaine chimie au travers de leurs conversations et on est impatients de voir où cela va mener.
LOVE LIES a été présenté au festival Making Waves.