☆☆☆☆☆Pour la première fois de sa carrière, le cinéaste Christopher Nolan s’attaque à la réalisation d’un film basé sur un événement historique. DUNKIRK s’inspire de l’opération Dynamo (également surnommé le miracle de Dunkirque), un événement qui a eu lieu lors de la Seconde Guerre mondiale en 1940 où 400 000 soldats britanniques et français pris dans la berge et le port de Dunkirque en France ont dû être évacués alors que les troupes allemandes avançaient. Le long métrage faisait partie de mes films les plus attendus de 2017. Est-il à la hauteur des attentes?
Comme plusieurs médias en ont fait mention il y a quelques jours, DUNKIRK n’est pas un film de guerre à proprement parler, mais bien un film de suspense qui se déroule sur terre, en mer et dans les airs. Sur la plage, on suit le périple de jeunes soldats qui veulent quitter Dunkirque coûte que coûte alors que le commandant des forces navales britanniques interprété par Kenneth Branagh dirige les opérations. Dans les airs, on suit un pilote joué par Tom Hardy qui se défend contre des "bombers" allemands et sur la mer, un homme [Mark Rylance] en compagnie de son fils et de George, un ami de ce dernier viennent en aide aux soldats à bord d’un yacht. Inutile d’en dévoiler davantage sur le scénario, je vais donc m’en tenir là. Les personnages ne sont pas tous nommés (comme celui interprété par Cillian Murphy) et on ne connaît pas leur backstory, ce qui confère au film un côté anonyme: les histoires auraient pu arriver à n’importe qui.
Les trois différentes intrigues qui s’étalent sur une heure (air), un jour (mer) et une semaine (terre) sont intéressantes. On saute d’une à l’autre sans problème et sans briser le momentum de l’intrigue. Lorsque les récits convergent ou lorsque l'on revoit une même scène, mais montrée du point de vue d’un autre personnage, on ne peut s’empêcher d’être émerveillé. Malgré le peu de dialogues, tous les comédiens jouent bien leur rôle (oui, même Harry Styles qui en est à son premier rôle au grand écran). Puisque chaque histoire est aussi importante les unes que les autres, aucun acteur n’a l’occasion de se démarquer du lot.
Tout est filmé de manière réaliste, le cinéaste a choisi de réaliser les scènes avec des effets pratiques et des figurants plutôt que le CGI. Les scènes sont tournées de manière à ce que le spectateur soit toujours avec les protagonistes, en plein cœur de l’action. On n’a aucunement l’occasion de voir une séquence du point de vue des Nazis. Ces derniers ne sont pas physiquement "présents" dans le film. On observe le résultat des actions des ennemis (tirs, bombes), sans jamais voir la personne responsable. La manière dont les trois histoires nous sont présentées s’apparente à une course contre la montre. Fidèle à son habitude, Hans Zimmer nous offre une trame sonore digne de son talent. Les tic-tac, tic-tac de la trame qu’on entend pour une grande partie du film rendent les séquences plus frénétiques et intenses. Et je vais mentionner au cas où vous ne l’auriez pas compris, le tic-tac représente également l’attente agonisante des 400 000 soldats coincés à Dunkirque.
J’ai choisi de voir le film dans le format 70mm (dans la seule salle au Québec qui l'offre). Si vous faites partie des chanceux qui habitent dans une région où le format IMAX 70mm est disponible, de grâce CHOISISSEZ ce format! Il s’agit de celui privilégié par le Christopher Nolan. En ce qui a trait au format 70mm, l’image est plus riche et détaillée que le format normal, ce qui rend l’expérience plus immersive.
Comme pour la plupart des œuvres cinématographiques de Christopher Nolan, j’ai l’intention de revoir DUNKIRK au cinéma. Le film doit être vu sur le plus grand écran de cinéma possible! Une œuvre magistrale!
Les trois différentes intrigues qui s’étalent sur une heure (air), un jour (mer) et une semaine (terre) sont intéressantes. On saute d’une à l’autre sans problème et sans briser le momentum de l’intrigue. Lorsque les récits convergent ou lorsque l'on revoit une même scène, mais montrée du point de vue d’un autre personnage, on ne peut s’empêcher d’être émerveillé. Malgré le peu de dialogues, tous les comédiens jouent bien leur rôle (oui, même Harry Styles qui en est à son premier rôle au grand écran). Puisque chaque histoire est aussi importante les unes que les autres, aucun acteur n’a l’occasion de se démarquer du lot.
Tout est filmé de manière réaliste, le cinéaste a choisi de réaliser les scènes avec des effets pratiques et des figurants plutôt que le CGI. Les scènes sont tournées de manière à ce que le spectateur soit toujours avec les protagonistes, en plein cœur de l’action. On n’a aucunement l’occasion de voir une séquence du point de vue des Nazis. Ces derniers ne sont pas physiquement "présents" dans le film. On observe le résultat des actions des ennemis (tirs, bombes), sans jamais voir la personne responsable. La manière dont les trois histoires nous sont présentées s’apparente à une course contre la montre. Fidèle à son habitude, Hans Zimmer nous offre une trame sonore digne de son talent. Les tic-tac, tic-tac de la trame qu’on entend pour une grande partie du film rendent les séquences plus frénétiques et intenses. Et je vais mentionner au cas où vous ne l’auriez pas compris, le tic-tac représente également l’attente agonisante des 400 000 soldats coincés à Dunkirque.
J’ai choisi de voir le film dans le format 70mm (dans la seule salle au Québec qui l'offre). Si vous faites partie des chanceux qui habitent dans une région où le format IMAX 70mm est disponible, de grâce CHOISISSEZ ce format! Il s’agit de celui privilégié par le Christopher Nolan. En ce qui a trait au format 70mm, l’image est plus riche et détaillée que le format normal, ce qui rend l’expérience plus immersive.
Comme pour la plupart des œuvres cinématographiques de Christopher Nolan, j’ai l’intention de revoir DUNKIRK au cinéma. Le film doit être vu sur le plus grand écran de cinéma possible! Une œuvre magistrale!