Basé sur une histoire vraie, PORT OF CALL raconte la découverte macabre du corps décapité d'une jeune prostituée de 16 ans. Le détective Chong enquête sur le meurtre.
PORT OF CALL commence comme suit: Jiamei, une adolescente de 16 ans qui espère devenir mannequin est dans une salle de classe. Elle est témoin d'une camarade de classe qui se taille les veines, mais n'intervient pas et n'avise pas l'institutrice, car elle a peur. Peur de quoi? On ne le saura jamais. Séparée de son père qui vit à Hunan, elle vit maintenant avec sa mère et sa soeur à Hong Kong. Elle semble être désillusionnée par sa vie.
Plus tard, le détective Chong commence son enquête après la découverte de son corps démembré et éventré. Le principal suspect dans cette affaire est Ting Tsz-chung, un livreur solitaire qui aime la compagnie des prostituées.
Contrairement aux autres films de ce genre, le but n'est pas de trouver QUI a commis le crime, mais POURQUOI. Le meurtrier Ting se présente au poste de police et avoue lui-même le crime. Non, il n'y a pas de rebondissements dans l'histoire, c'est bel et bien lui qui l'a fait. Par le biais de flashbacks, on apprendra ce qui a poussé Jiamei vers la prostitution ainsi que Ting à tuer.
Le cinématographie par Christopher Doyle (un habitué des films de Wong Kar-Wai) est belle, quoique parfois un peu trop "artistique". Il arrive a bien maintenir le ton dépressif durant l'ensemble du film. La performance des acteurs est bonne. Aaron Kwok est presque méconnaissable dans le rôle du détective Chong du Regional Crimes Bureau. Pour interpréter le personnage dans la cinquantaine, il a dû teindre ses cheveux en gris et porte des grosses lunettes. Même si le meurtrier a avoué son crime, le détective est un homme qui veut à tout pris connaître à fond les backstories, les motivations, de la victime et celle du meurtrier. Jessie Li qui interprète Jiamei joue à merveille son tout premier rôle au cinéma. Elle manifeste avec élégance toute la tristesse et désespoir du personnage.
Ceux qui s'attendent à un thriller policier typique seront particulièrement déçus. Néanmoins, j'ai tout de même aimé le film et je suis certaine que le statut de superstar d'Aaron Kwok attirera ses fans.
PORT OF CALL a été présenté en ouverture du New York Asian Film Festival et sera également présenté au Festival Fantasia.
Plus tard, le détective Chong commence son enquête après la découverte de son corps démembré et éventré. Le principal suspect dans cette affaire est Ting Tsz-chung, un livreur solitaire qui aime la compagnie des prostituées.
Contrairement aux autres films de ce genre, le but n'est pas de trouver QUI a commis le crime, mais POURQUOI. Le meurtrier Ting se présente au poste de police et avoue lui-même le crime. Non, il n'y a pas de rebondissements dans l'histoire, c'est bel et bien lui qui l'a fait. Par le biais de flashbacks, on apprendra ce qui a poussé Jiamei vers la prostitution ainsi que Ting à tuer.
Le cinématographie par Christopher Doyle (un habitué des films de Wong Kar-Wai) est belle, quoique parfois un peu trop "artistique". Il arrive a bien maintenir le ton dépressif durant l'ensemble du film. La performance des acteurs est bonne. Aaron Kwok est presque méconnaissable dans le rôle du détective Chong du Regional Crimes Bureau. Pour interpréter le personnage dans la cinquantaine, il a dû teindre ses cheveux en gris et porte des grosses lunettes. Même si le meurtrier a avoué son crime, le détective est un homme qui veut à tout pris connaître à fond les backstories, les motivations, de la victime et celle du meurtrier. Jessie Li qui interprète Jiamei joue à merveille son tout premier rôle au cinéma. Elle manifeste avec élégance toute la tristesse et désespoir du personnage.
Ceux qui s'attendent à un thriller policier typique seront particulièrement déçus. Néanmoins, j'ai tout de même aimé le film et je suis certaine que le statut de superstar d'Aaron Kwok attirera ses fans.
PORT OF CALL a été présenté en ouverture du New York Asian Film Festival et sera également présenté au Festival Fantasia.