Trois ans après avoir accidentellement tué un homme, un instructeur et champion de Kung fu, Hahou Mo (Donnie Yen) purge toujours sa peine en prison. Lorsqu'il apprend le meurtre d'un de ses confrères par un tueur en série qui ne cible que les maîtres du Kung fu, il propose son aide à la police en échange de sa liberté.
Le réalisateur Teddy Chen est aux commandes de KUNG FU KILLER (également connu sous le nom de KUNG FU JUNGLE), un film d'action empreint de nostalgie des vieux long-métrages hongkongais.
Hahou (Donnie Yen) est un champion d'arts martiaux. Après avoir accidentellement tué un homme lors d'un combat, il se rend à la police. Trois ans plus tard, mis au courant du meurtre d'un maître du Kung fu, il demande à rencontrer la détective de l'enquête Luk Yuen Sum (Charlie Young). Lorsque les agents du pénitencier refusent, il botte le derrière de 17 co-détenus afin d'obtenir ce qu'il veut. Il révèle à la détective qu'il ne connait pas le nom du tueur, mais de ses prochaines victimes. Lorsque sa prédiction s'avère vraie, la police le libère sous la garde du détective. Ensemble ils traqueront le suspect principal dans cette affaire, Fung Yu Sau (Wang Baoqiang), un homme entièrement dévoué au Kung fu.
Il faut l'avouer, Donnie Yen n'est plus au sommet de sa forme physique. L'acteur de 51 ans a presque un rôle passif dans le film. Son personnage s'adresse quasiment au public lorsqu'il mentionne qu'il est rouillé et n'a pas la même forme physique qu'autrefois. Il laisse donc toute la place à Wang Baoqiang qui nous en met plein la vue avec la diversité de ses scènes de combat. Des batailles à mains nues, combat à l'épée ou de bambou, il excelle dans toutes ces disciplines. Son personnage boite, car il a une jambe plus courte que l'autre, mais utilise son handicap comme une arme. Il perd la raison suite au décès de sa femme cancéreuse et s'est donné comme mission de devenir le numéro un du Kung fu. Selon lui, le Kung fu devrait être utilisé pour tuer et non pas comme un sport. Vu sa folie, il a toujours un rictus sur son visage, ce qui a fait rire les cinéphiles durant la projection.
L'intensité de la bataille finale entre lui et Hahou est remarquable. Ce combat se déroule durant la nuit sur une autoroute où circulent de nombreux poids lourds. La séquence est absolument captivante et il était difficile de ne retenir son souffle à de nombreuses reprises.
Malgré qu'il n'a que deux longues scènes de combat, Donnie Yen nous démontre ses aptitudes physiques en effectuant plusieurs prouesses. Il nous donne une solide performance en tant qu'acteur jouant avec justesse un personnage plutôt calme qui est toujours marqué par le crime accidentel qu'il a commis.
Le scénario est très simple. Le comportement des policiers et autres personnages défient parfois toute logique. Pourquoi attendre jusqu'à la dernière minute pour avertir les victimes potentielles si on sait déjà non seulement les victimes, mais dans quel ordre elles seront tuées (maître du boxing, du kicking, du grappling, weapons, etc) ?? De plus, le public peut être confus par la relation entre Hamou et Sinn Ying (Michelle Bai). Dû au fait que les personnages ne s'embrassent pas (comme dans la plupart des films chinois et téleséries que j'ai visionné) et le comportement fraternel que Hamou démontre envers elle, on ne sait pas avec certitude (sauf peut-être pour la toute dernière scène du film) si elle est sa petite sœur ou sa femme. De plus, l'utilisation du CGI est évident.
KUNG FU KILLER se veut être un hommage aux films de Kung fu. Plusieurs personnes de l'industrie de ce genre y font un cameo. Grâce à la qualité des scènes d'action, KUNG FU KILLER est probablement le meilleur film mettant en vedette Donnie Yen de ces dernières années. Rappelons qu'il sera du prochain Ip Man 3.
Une autre projection du film sera présenté le 25 juillet, soyez-y!
Hahou (Donnie Yen) est un champion d'arts martiaux. Après avoir accidentellement tué un homme lors d'un combat, il se rend à la police. Trois ans plus tard, mis au courant du meurtre d'un maître du Kung fu, il demande à rencontrer la détective de l'enquête Luk Yuen Sum (Charlie Young). Lorsque les agents du pénitencier refusent, il botte le derrière de 17 co-détenus afin d'obtenir ce qu'il veut. Il révèle à la détective qu'il ne connait pas le nom du tueur, mais de ses prochaines victimes. Lorsque sa prédiction s'avère vraie, la police le libère sous la garde du détective. Ensemble ils traqueront le suspect principal dans cette affaire, Fung Yu Sau (Wang Baoqiang), un homme entièrement dévoué au Kung fu.
Il faut l'avouer, Donnie Yen n'est plus au sommet de sa forme physique. L'acteur de 51 ans a presque un rôle passif dans le film. Son personnage s'adresse quasiment au public lorsqu'il mentionne qu'il est rouillé et n'a pas la même forme physique qu'autrefois. Il laisse donc toute la place à Wang Baoqiang qui nous en met plein la vue avec la diversité de ses scènes de combat. Des batailles à mains nues, combat à l'épée ou de bambou, il excelle dans toutes ces disciplines. Son personnage boite, car il a une jambe plus courte que l'autre, mais utilise son handicap comme une arme. Il perd la raison suite au décès de sa femme cancéreuse et s'est donné comme mission de devenir le numéro un du Kung fu. Selon lui, le Kung fu devrait être utilisé pour tuer et non pas comme un sport. Vu sa folie, il a toujours un rictus sur son visage, ce qui a fait rire les cinéphiles durant la projection.
L'intensité de la bataille finale entre lui et Hahou est remarquable. Ce combat se déroule durant la nuit sur une autoroute où circulent de nombreux poids lourds. La séquence est absolument captivante et il était difficile de ne retenir son souffle à de nombreuses reprises.
Malgré qu'il n'a que deux longues scènes de combat, Donnie Yen nous démontre ses aptitudes physiques en effectuant plusieurs prouesses. Il nous donne une solide performance en tant qu'acteur jouant avec justesse un personnage plutôt calme qui est toujours marqué par le crime accidentel qu'il a commis.
Le scénario est très simple. Le comportement des policiers et autres personnages défient parfois toute logique. Pourquoi attendre jusqu'à la dernière minute pour avertir les victimes potentielles si on sait déjà non seulement les victimes, mais dans quel ordre elles seront tuées (maître du boxing, du kicking, du grappling, weapons, etc) ?? De plus, le public peut être confus par la relation entre Hamou et Sinn Ying (Michelle Bai). Dû au fait que les personnages ne s'embrassent pas (comme dans la plupart des films chinois et téleséries que j'ai visionné) et le comportement fraternel que Hamou démontre envers elle, on ne sait pas avec certitude (sauf peut-être pour la toute dernière scène du film) si elle est sa petite sœur ou sa femme. De plus, l'utilisation du CGI est évident.
KUNG FU KILLER se veut être un hommage aux films de Kung fu. Plusieurs personnes de l'industrie de ce genre y font un cameo. Grâce à la qualité des scènes d'action, KUNG FU KILLER est probablement le meilleur film mettant en vedette Donnie Yen de ces dernières années. Rappelons qu'il sera du prochain Ip Man 3.
Une autre projection du film sera présenté le 25 juillet, soyez-y!