Le film raconte l'histoire de deux tailleurs qui ont confectionné les habits de la famille royale durant la dynastie de Joseon.
THE ROYAL TAILOR est un film dont j'avais entendu parler il y a plusieurs semaines, car il faisait également partie de la programmation du New York Asian Film Festival., festival dont j'ai eu la chance de couvrir en partie. Malheureusement, le screener n'était pas disponible, j'ai donc dû attendre à Fantasia pour finalement le visionner.
THE ROYAL TAILOR est le deuxième long-métrage du réalisateur Lee Won-Suk qui nous avait donné How to use Guys with Secret Tips, une excellente comédie romantique présenté au festival il y a deux ans. (Je déteste normalement ce genre de film, mais j'ai un faible pour les roms-coms coréens). Mes attentes étaient donc particulièrement élevées pour ce film. Ont-elles été comblées? Plus ou moins...
Cho Dol-Seok a créé les habits de la famille royale durant 3 générations avant de devenir le principal tailleur (Sanguiwon) du roi. Il est sur le point de changer de statut social et devenir un aristocrate. Trois ans après la mort du roi, le nouveau souverain (le petit frère du défunt) lui demande de créer un nouvel habit, le "dragon robe", chose qu'il confectionne à merveille. Lorsque la reine lui demande de lui confectionner une copie de la robe que sa servante a accidentellement abimé, il refuse, car c'est contre les règles établies. La reine doit se tourner vers Lee Kong-Jin, un jeune homme séduisant qui a un énorme talent. Il devient rapidement un Sanguiwon en plus de tomber amoureux de la reine. Ses créations qui sont contre les coutumes deviennent très populaires auprès des membres de la cour royale. Commencera une certaine rivalité entre lui et Cho Dol-Seok...
Tous les aspects technique sont parfaits: la trame sonore, les décors, le découpage des scènes, la conception des costumes (travail tout simplement impeccable de la costumière, le casting (le jeu des acteurs authentique), la cinématographie, etc.
Le principal problème du film est son scénario. Le public est facilement charmé par la première heure et demie du long-métrage. L'humour est présent et j'ai même trouvé deux scènes hilarantes. Cho Dol-Seok, un personnage sérieux laisse même libre court à son imagination pour voir un lapin apparaître sur la lune. (Le lapin sur la lune apparaît souvent dans la mythologie sud-est asiatique. Pensez à l'alter-ego de Sailor Moon qui a été nommée en l'honneur de la lune par exemple.)Le ton léger de cette partie est divertissant.
Les dernières 45 minutes du film, les choses se gâte. Le ton change complètement. L'humour disparaît totalement pour laisser la place au mélodrame. Et ici je pèse mes mots. Le taileur royal devient pratiquement fou de jalousie face à son collègue, la reine est sur le point de se faire détroner par une femme plus jeune qu'elle, tous les habits créés par Lee Kong-Jin sont détruits par ordre du roi. De plus, quelque chose de totalement inattendu arrive à un des personnages dans une des dernières séquences du film. Je ne vais pas révéler ce qui se produit, mais soyez assurés que les gens les plus sensibles du public auront les larmes aux yeux.
La relation entre Cho Sol-Deok et Lee Kong-Jin est bizarre. Son attitude envers lui change d'une scène à l'autre. Un moment il semble le détester et un autre est son ami. Une belle relation de maître-apprenti semble se développer au même moment qu'une rivalité s'installe. D'un autre côté, Lee Kong-Jin l'admire pour son travail et le lui mentionne à plusieurs reprises. Pareillement, la relation entre le roi et la reine est ambiguë. On ne comprend pas trop son attitude envers elle. On apprend plus tard que ça un lien avec son frère qui était le roi avant lui, mais l'explication donnée me semble très vague.
Malgré tout, THE ROYAL TAILOR reste un bon film d'époque.
THE ROYAL TAILOR est le deuxième long-métrage du réalisateur Lee Won-Suk qui nous avait donné How to use Guys with Secret Tips, une excellente comédie romantique présenté au festival il y a deux ans. (Je déteste normalement ce genre de film, mais j'ai un faible pour les roms-coms coréens). Mes attentes étaient donc particulièrement élevées pour ce film. Ont-elles été comblées? Plus ou moins...
Cho Dol-Seok a créé les habits de la famille royale durant 3 générations avant de devenir le principal tailleur (Sanguiwon) du roi. Il est sur le point de changer de statut social et devenir un aristocrate. Trois ans après la mort du roi, le nouveau souverain (le petit frère du défunt) lui demande de créer un nouvel habit, le "dragon robe", chose qu'il confectionne à merveille. Lorsque la reine lui demande de lui confectionner une copie de la robe que sa servante a accidentellement abimé, il refuse, car c'est contre les règles établies. La reine doit se tourner vers Lee Kong-Jin, un jeune homme séduisant qui a un énorme talent. Il devient rapidement un Sanguiwon en plus de tomber amoureux de la reine. Ses créations qui sont contre les coutumes deviennent très populaires auprès des membres de la cour royale. Commencera une certaine rivalité entre lui et Cho Dol-Seok...
Tous les aspects technique sont parfaits: la trame sonore, les décors, le découpage des scènes, la conception des costumes (travail tout simplement impeccable de la costumière, le casting (le jeu des acteurs authentique), la cinématographie, etc.
Le principal problème du film est son scénario. Le public est facilement charmé par la première heure et demie du long-métrage. L'humour est présent et j'ai même trouvé deux scènes hilarantes. Cho Dol-Seok, un personnage sérieux laisse même libre court à son imagination pour voir un lapin apparaître sur la lune. (Le lapin sur la lune apparaît souvent dans la mythologie sud-est asiatique. Pensez à l'alter-ego de Sailor Moon qui a été nommée en l'honneur de la lune par exemple.)Le ton léger de cette partie est divertissant.
Les dernières 45 minutes du film, les choses se gâte. Le ton change complètement. L'humour disparaît totalement pour laisser la place au mélodrame. Et ici je pèse mes mots. Le taileur royal devient pratiquement fou de jalousie face à son collègue, la reine est sur le point de se faire détroner par une femme plus jeune qu'elle, tous les habits créés par Lee Kong-Jin sont détruits par ordre du roi. De plus, quelque chose de totalement inattendu arrive à un des personnages dans une des dernières séquences du film. Je ne vais pas révéler ce qui se produit, mais soyez assurés que les gens les plus sensibles du public auront les larmes aux yeux.
La relation entre Cho Sol-Deok et Lee Kong-Jin est bizarre. Son attitude envers lui change d'une scène à l'autre. Un moment il semble le détester et un autre est son ami. Une belle relation de maître-apprenti semble se développer au même moment qu'une rivalité s'installe. D'un autre côté, Lee Kong-Jin l'admire pour son travail et le lui mentionne à plusieurs reprises. Pareillement, la relation entre le roi et la reine est ambiguë. On ne comprend pas trop son attitude envers elle. On apprend plus tard que ça un lien avec son frère qui était le roi avant lui, mais l'explication donnée me semble très vague.
Malgré tout, THE ROYAL TAILOR reste un bon film d'époque.
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