⭐️⭐️⭐️ Ma critique de la comédie d’horreur DEATH OF A UNICORN.
Elliot, un avocat et sa fille Ridley doivent se rendre au Canada dans un manoir isolé afin de parler affaire avec son patron malade et très riche Odell. Sur le chemin, alors qu’Elliot a des allergies et ne regarde pas la route pendant quelques secondes, ils heurtent une licorne. L’animal est blessé gravement et Elliot décide de l’achever et de cacher sa carcasse dans le coffre de la voiture. L’animal est magique et sa corne a des propriétés régénératives. Odell et sa famille composée de sa femme Belinda et son fils Shepard veulent exploiter l’animal.
Avec tous les remakes, suites ou adaptations que l’on voit de nos jours, c’est rare qu’on voit une œuvre originale au grand écran. DEATH OF A UNICORN est quelque chose qu’on a pas vu avant et c’est intéressant de voir où l’histoire va nous mener. Le film se veut d’être une satire sur les compagnies pharmaceutiques. C’est drôle par moment, mais la majorité des jokes ne fonctionnent pas malheureusement. Côté horreur, les scènes de mort sont bien imaginées et assez gore (ce qui lui vaut la cote R aux États-Unis). Comme la majorité des victimes ne sont pas de bonnes personnes, on s’amuse en voyant leur mort violente. La plupart des scènes ont lieu durant la nuit, le film profite donc de la pénombre pour que le CGI des créatures nous soient caché. Mais lorsqu’on les voit durant le jour, elles paraissent assez bien.
Ridley est toujours affectée par la mort de sa mère du cancer. Elle et son père se sont éloignés depuis quelques temps et ce week-end sera le moment pour eux de se rapprocher si Elliot n’était pas si concentré sur sa carrière. La relation entre Ridley et Elliot est au centre du film. Ridley forme une connexion psychique avec la licorne et mettra ses connaissances sur l’histoire de l’art à l’avant pour tenter de prévenir un carnage. Les acteurs donnent tous des performances convaincantes malgré les personnages peu développés.
DEATH OF A UNICORN arrive en salles le 28 mars.
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