☆☆☆☆SOLO: A STAR WARS STORY raconte l’histoire d’origine de l’un des personnages les plus iconiques de l’histoire du cinéma: Han Solo. Je me considère être une énorme fan de la franchise Star Wars, mais force est d’admettre que je me suis montrée réticente face à l’annonce du film (même chose pour l’annonce d’un spin-off dédié à Boba Fett). Disons que "I have a bad feeling about this." dès le départ. Faire un long métrage sur Han Solo sans la présence de Harrison Ford était un pari extrêmement risqué. Alden Ehrenreich arrivera-t-il à se fondre complètement dans le rôle du cowboy de l’espace? Les congédiements des réalisateurs Phil Lord et Chris Miller (le duo derrière les comédies The Lego Movie, 21 Jump Street et 22 Jump Street) en raison de différences créatives avec la productrice Kathleen Kennedy alors que le film était en tournage depuis plusieurs mois n’ont pas calmé mes appréhensions non plus. Pour tout vous dire, les chances que le nouveau film soit un véritable succès étaient de 3720 contre un. Heureusement, sans être parfait, SOLO: A STAR WARS STORY du réalisateur Ron Howard (qui a dû refilmer plus de 70 % des scènes) devra satisfaire tous les fans de la franchise.
I thought we were in trouble there for a second, but it's fine. We're fine. - Han Solo
L’histoire se situe quelques années avant les événements de Star Wars: Episode IV. Comme ce fut le cas pour mes critiques précédentes des films de la franchise: The Force Awakens, Rogue One: A Star Wars Story et The Last Jedi, cet article ne comporte aucun spoiler quant au scénario. Le récit comporte des éléments d’un western et film de braquage. Comme on peut s’y attendre, les éléments de la vie de Han Solo qu'on connait déjà tels que Corellia sa planète natale, sa rencontre avec Chewbacca et Lando Calrissian, son acquisition du Millennium Falcon lors d’une partie de Sabacc et le fameux "It's the ship that made the Kessel Run in less than twelve parsecs" sont mis de l’avant dans le film. Le duo père-fils formé de Lawrence [scénariste de Empire Strikes Back, Return of the Jedi et The Force Awakens] et Jonathan Kasdan bouchent les trous dans le backstory de Han Solo sans briser la continuité établie dans les autres œuvres. On sait d’avance que Han Solo, Chewbacca et Lando Calrissian s’en sortiront indemnes peu importe où l’aventure les mènera, il n’y a donc pas vraiment de suspense. La plupart des scènes servent à meubler le temps et ne sont pas exceptionnelles. Le côté épique de l’œuvre est par le fait même amenuisé. Que les personnages réussissent leur mission ou pas, il n’y a aucun enjeu sur le sort de la galaxie.
Alden Ehrenreich qui avait donné une performance sensationnelle dans le rôle d’un cowboy dans Hail Caesar! (ma critique ici) personnifie la nouvelle itération de Han solo avec justesse. Selon certaines rumeurs, il a dû recourir a un acting coach pour l’aider dans son jeu, ce qu’il a démenti par la suite dans une entrevue au Vanity Fair. Il insuffle au personnage assez d’arrogance et de bravoure et mimique bien la voix et les traits particuliers de Harrison Ford. Donald Glover fait bonne impression avec son jeu de la version jeune du suave et charismatique Lando Calrissian. Il vole complètement la vedette à son principal partenaire de scène. En plus d’imiter Billy Dee Williams, il ajoute sa propre interprétation du personnage tout comme Ewan McGregor l’a fait dans sa personnification du jeune Obi-Wan Kenobi. La relation amour/haine que Lando développe avec Han est amusante à regarder. SOLO: A STAR WARS STORY établit et solidifie la bromance entre Han Solo et de Chewie [Joonas Suotamo]. Leur chimie est inébranlable. Compte tenu de ce qui arrive à Han dans The Force Awakens, on regarde les moments qui mettent en scène Han et Chewbacca avec un petit pincement au coeur. Pour ce qui est des nouveaux personnages, c’est difficile de se soucier d’eux. Certains sont sous-utilisés. Lorsqu’un d’entre eux perd la vie subitement, il n’y a aucun impact émotionnel. Seul le robot L3-37 [performance-capture de Phoebe Waller-Bridge] copilote de Lando se démarque du lot par son humour, sa personnalité et ses idéologies.
Alden Ehrenreich qui avait donné une performance sensationnelle dans le rôle d’un cowboy dans Hail Caesar! (ma critique ici) personnifie la nouvelle itération de Han solo avec justesse. Selon certaines rumeurs, il a dû recourir a un acting coach pour l’aider dans son jeu, ce qu’il a démenti par la suite dans une entrevue au Vanity Fair. Il insuffle au personnage assez d’arrogance et de bravoure et mimique bien la voix et les traits particuliers de Harrison Ford. Donald Glover fait bonne impression avec son jeu de la version jeune du suave et charismatique Lando Calrissian. Il vole complètement la vedette à son principal partenaire de scène. En plus d’imiter Billy Dee Williams, il ajoute sa propre interprétation du personnage tout comme Ewan McGregor l’a fait dans sa personnification du jeune Obi-Wan Kenobi. La relation amour/haine que Lando développe avec Han est amusante à regarder. SOLO: A STAR WARS STORY établit et solidifie la bromance entre Han Solo et de Chewie [Joonas Suotamo]. Leur chimie est inébranlable. Compte tenu de ce qui arrive à Han dans The Force Awakens, on regarde les moments qui mettent en scène Han et Chewbacca avec un petit pincement au coeur. Pour ce qui est des nouveaux personnages, c’est difficile de se soucier d’eux. Certains sont sous-utilisés. Lorsqu’un d’entre eux perd la vie subitement, il n’y a aucun impact émotionnel. Seul le robot L3-37 [performance-capture de Phoebe Waller-Bridge] copilote de Lando se démarque du lot par son humour, sa personnalité et ses idéologies.
Malgré tous les problèmes que la production a encourus, le réalisateur Ron Howard a fait un excellent travail. Les effets visuels et séquences d’action sont dignes d’un film de la franchise. Le long métrage se déroule majoritairement dans une ambiance sombre qui contraste avec le ton léger du film. Visuellement, l'image est beaucoup trop sombre, ce qui risque de nuire grandement l'expérience des spectateurs de la version 3D. La trame sonore de John Powell qui incorpore les mélodies connues de Star Wars s’agence bien avec toutes les scènes. Le personnage de Han Solo a enfin sa musique thème composée par John Williams.
Si vous êtes fan de la franchise, vous remarquerez sans aucun doute la présence d’Easter Eggs ou références. Une des surprises de SOLO: A STAR WARS STORY est le cameo d’un certain personnage de la saga. Il fera très certainement parler de lui et son nom sera sur toutes les lèvres à la sortie du film. Sa présence sera d’autant plus surprenante pour les spectateurs qui ne se sont pas familiarisés avec les œuvres "canon" de Star Wars autres que les films...