⭐️⭐️⭐️1/2 THE RULE Of JENNY PEN est un thriller psychologique qui se déroule dans un hospice.
Le juge Stephen Mortensen [Geoffrey Rush] préside dans un procès lorsqu’il a un AVC. Il perd l’usage du côté droit de son corps et est envoyé dans un hospice. C’est là qu’il rencontre Dave Crealy [John Lithgow] le bourreau de plusieurs patients de l’hospice. Ce dernier utilise une carte d’accès volée pour visiter et terroriser les patients avec une marionnette nommée Jenny Pen durant la nuit. Le juge sera-t-il capable d’arrêter ses agissements?
Basé sur la nouvelle d’Owen Marshall, le film est un véritable cauchemar, car les événements pourraient arriver dans la vraie vie et dépeint ce qui peut arriver dans un hospice alors qu’on a plus nos capacités motrices et mentales et que les employés ne nous croient pas. Par contre, le long métrage est un peu irréaliste. Avec des caméras et plus d’employés dans les corridors durant la nuit, plusieurs événements du film n’auraient jamais eu lieu. Le film mise sur la claustrophobie de vivre dans un hospice et devoir se déplacer en chaise roulante. L’usage des décors restreints qui sont les différentes pièces de l’hospice augmente l’atmosphère terrifiante de l’œuvre. De plus, on est inconfortables pendant toutes les scènes de John Lithgow tellement son personnage est un psychopathe imprévisible.
John Lithgow et Geoffrey Rush donnent deux excellentes performances. John Lithgow est monsieur Creepy en personne et va jusqu’à danser pour montrer que son personnage est complètement désaxé. Dave est ignoble et j’irai jusqu’à dire que c’est le personnage le plus détestable du cinéma des 5-10 dernières années! Vous allez aimer le détester! Par contre, on aurait aimé plus d’introspection dans sa psychopathie, pourquoi est-il de même?
THE RULE OF JENNY PEN est actuellement à l’affiche dans les salles nord-américaines. Ce sera disponible sur Shudder le 28 mars.