⭐️⭐️⭐️ Ma critique de DOG OF GOD présenté au Festival Fantasia.
Au 17e siècle dans un village appelé Livonie, un prêtre accuse Neze, la barmaid du village de sorcellerie après la disparition d’une relique religieuse. Cela coïncide avec l’arrivée d’un loup-garou qui arrive avec un cadeau: les couilles du démon. Les villageois sont alors pris de folie et s’adonnent à l’hédonisme oubliant toute moralité.
Alors que le film d’animation Flow a permis à la Lettonie de remporter son premier Oscar, les frères Lauris et Raitis Abele de ce pays nous présente DOG OF GOD, un film d’animation par rotoscopie. Cela confère au film un certain réalisme dans les séquences de sexe et de violence. Par ses sujets, c’est définitivement pour les adultes. Le long métrage est également drôle. On pense à la scène d’ouverture où un démon se fait couper les couilles. S’inspirant du cas de Thiess de Kaltenbrun, les réalisateurs réinventent le mythe du loup-garou. Ce n’est pas une transformation physique, mais bien mentale.
Le film est un peu lent au début, mais au fur et à mesure que l’intrigue avance on devient captivés par ce qui se passe. Le long métrage d’animation surréaliste saura satisfaire le public.