⭐️⭐️⭐️1/2 Ma critique du nouveau film d’Ari Aster, EDDINGTON qui met en vedette Joaquin Phoenix et Pedro Pascal.
Mai 2020, les États-Unis sont dans la tumulte à cause du mouvement Black Lives Matter qui a lieu en même temps que la pandémie mondiale de la Covid-19. Le shérif de la ville d’Eddington au Nouveau Mexique, Joe Cross décide d’entrer dans la course à la marie de la ville contre le candidat sortant, Ted Garcia.
On attendait avec impatience la sortie du quatrième film d’Ari Aster qui nous a effrayé avec Hereditary, son premier film, nous a captivé avec Midsommar et Beau is Afraid. Le réalisateur fait de nouveau équipe avec Joaquin Phoenix dans cette satire qui a lieu dans une ville fictive. Le principal problème du film est que l’on reste en surface des principaux thèmes. On parle de la COVID-19, de ses restrictions, du mouvement Black Lives Matter, des théories conspirationnistes sans jamais entrer dans les sujets plus en profondeur. De plus, les tentatives d’humour sont maladroites ou forcées. Ainsi, les premières 90 minutes du film sont longues et ne semblent aboutir à rien. Par contre, la dernière heure du film est excellente et le sauve de la monotonie. Un certain événement déclencheur a lieu et le film devient alors un thriller captivant (que les festivaliers de Fantasia adoreront lors de sa première canadienne). L’intrigue évolue de façon similaire à Beau is Afraid où c’est ancré dans la réalité avant de complètement dégénérer.
Joaquin Phoenix livre une excellente performance d’un shérif ambitieux quoique on n’est peut-être pas d’accord avec ses actions dans la dernière heure. Pedro Pascal et Emma Stone donnent de bonnes performances malgré leurs courtes apparitions tandis que la présence d’Austin Butler est plutôt un caméo.
EDDINGTON prend l’affiche le 18 juillet en Amérique du Nord.
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