⭐️⭐️⭐️1/2 Ma critique du film d’épouvante espagnol THE WAILING (El llanto).
THE WAILING met en scène trois femmes de deux époques différentes. On a d’abord Andrea, une étudiante de Madrid en 2022. Lors d’une conversation avec son copain qui est en vacances à Sydney, il remarque qu’il y a un homme âgé derrière elle. Cette personne est invisible à l’œil nu, mais apparaît sur les photos et vidéos qu’elle prend. Il est toujours derrière elle. Déterminée à découvrir son identité (elle a été adoptée), elle découvrira qu’elle n’est peut-être pas la seule pourchassée par un être malsain.
La seconde protagoniste est Camilla, une étudiante en film à l’université à La Plata en 1990. Elle souhaite faire un documentaire par l’entremise duquel elle filme Marie, la troisième protagoniste qui est également poursuivie par le fantôme d’un vieil homme.
Le principal problème du long-métrage est que l’on prend tout son temps pour nous faire peur. Les séquences d’épouvante sont très rares et utilisées principalement dans les derniers moments de chaque segment. Les femmes sont hantées par la même malédiction. Elles ne peuvent pas voir le vieil homme à l’œil nu, mais peuvent ressentir sa présence lorsqu’il les touche. Le film est presque plutôt une étude de personnage qu’un film d’horreur. Camilla est une femme hors de son temps qui est la seule étudiante de son cours de cinéma. Son professeur est extrêmement dur avec elle pour cette raison.
Les trois actrices principales font chacune un excellent boulot. Les deux différentes époques du film sont bien représentées par les différents objets, décors et costumes. Le « cri » que le titre du film fait allusion est lugubre. Le dénouement du film laisse présager une suite. Espérons que nous aurons plus de réponses à nos questions dans ce film.
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