⭐️⭐️⭐️1/2 Ma critique du thriller HELLCAT qui a eu sa première mondiale au Festival Fantasia le 25 juillet.
Lena [Dakota Gorman] se réveille déboussolée et blessée gravement. Elle est dans un trailer en mouvement, mais n’a aucune idée de comment elle est arrivée là. Le conducteur Clive [Todd Terry] lui dit qu’il qu’elle est infectée. Il va l’aider et la conduit voir un médecin. Va-t-elle croire tout ce qu’il lui dit?
Brock Bodell a écrit le scénario, réalisé, produit et fait le montage de HELLCAT, son premier long-métrage. C’est un thriller efficace qui se passe largement dans un seul lieu. On se glisse aisément et très rapidement dans la peau de Lena, car comme elle, on ne sait pas ce qui se passe. Elle aurait juste une heure pour voir le médecin avant que l’infection prenne tout son corps, donc ne pas paniquer. Est-ce que Clive dit la vérité ou a-t-il kidnappé Lena et a de sombres motivations? On se questionne pendant presque toute la durée du film, car le scénario en révèle petit à petit. Le récit tient en haleine par des éléments de surprise et la présence de d’autres personnages. Le trailer accroît la claustrophobie du spectateur. C’est encombré des meubles et d’objets et cache des secrets comme une boule de disco et un autre compartiment… Comme c’est en mouvement, Lena y est toujours instable surtout lors de virages. Lorsqu’on sort des confins du trailer, la tension et le suspense deviennent alors moins efficaces, mais on a des réponses à nos questions. Lena est le seul personnage que l’on voit durant une grande partie du film. C’est donc le personnage que le public sympathisera avec. Dakota Gorman est excellente dans le rôle de Lena. On est de tout cœur avec le personnage, car comme elle on doute des intentions de Clive.
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