⭐⭐⭐🔸 Voici ma critique du film G AFFAIRS venant de Hong Kong. Le film a eu sa première canadienne lundi soir au Festival Fantasia en présence du réalisateur Lee Cheuk Pan et des acteurs Hanna Chan et Kyle Li.
Disons-le d'emblée, G AFFAIRS se veut d'être différent des longs métrages hongkongais usuels. Dès la première scène magistrale du film, le spectateur pourra constater qu'il s'agit d'un film de type "art-house". Dans le prologue présenté dans le format 4:3 et en un seul plan-séquence, on se retrouve dans l'appartement d'un jeune homme qui joue du violoncelle. Pendant qu'il joue du Bach en sol mineur (G), un homme et une prostituée ont une relation sexuelle. Soudain, une tête humaine atterrit sur le plancher! Que fait-elle là? À qui appartient-elle?
Au cours du film, on nous raconte au moyen de flashbacks comment on en est arrivé là. L'intrigue se divisera alors en sous-intrigues nous dressant le portait de six personnes en lien avec cette affaire. Il y a Chiu Yu-Ting [Hanna Chan] qui a récemment perdu sa mère, emportée par le cancer de l'estomac. Elle est étudiante au collège St-Cassian et a une relation de nature sexuelle avec son professeur Markus [Alan Luk]. Il y a Don [Kyle Li], un étudiant qui souffre d'autisme; Master Lung [Chapman To], un policier corrompu; la prostituée Gum-Ping Mei [Lu Huang] et le jeune musicien [Sen Lam] chez qui on a retrouvé la tête.
L'évolution de l'intrigue repose sur des mots anglais commençant par la lettre G, que ce soit par des mots présentés à l'écran ou dans les dialogues. La constante gravitationnelle G, mourir du "Gastric Cancer", l'appartement 6G, la montre G-Shock, Gum, Gustav sont des mots que l'on verra apparaître à l'écran. G AFFAIRS s'est vu décerner le Film de Mérite lors de la dernière édition du Hong Kong Film Critics Society et ce prix est amplement mérité. Le réalisateur Lee Cheuk Pan signe ici son tout premier long métrage et cela ne paraît pas du tout. Il possède un talent indéniable pour présenter ses scènes. Le film dépeint un portrait peu enviable de Hong Kong. Corruption, prostitution, criminalité, tout y passe. Malgré que le long métrage met en vedette plusieurs acteurs inconnus, ça ne nuit pas au film. J'ai bien aimé la performance de Kyle Li qui joue un personnage sur le spectre de l'autisme et Lu Huang qui donne une prestation empreinte de vulnérabilité.
G AFFAIRS est un film à découvrir.
Au cours du film, on nous raconte au moyen de flashbacks comment on en est arrivé là. L'intrigue se divisera alors en sous-intrigues nous dressant le portait de six personnes en lien avec cette affaire. Il y a Chiu Yu-Ting [Hanna Chan] qui a récemment perdu sa mère, emportée par le cancer de l'estomac. Elle est étudiante au collège St-Cassian et a une relation de nature sexuelle avec son professeur Markus [Alan Luk]. Il y a Don [Kyle Li], un étudiant qui souffre d'autisme; Master Lung [Chapman To], un policier corrompu; la prostituée Gum-Ping Mei [Lu Huang] et le jeune musicien [Sen Lam] chez qui on a retrouvé la tête.
L'évolution de l'intrigue repose sur des mots anglais commençant par la lettre G, que ce soit par des mots présentés à l'écran ou dans les dialogues. La constante gravitationnelle G, mourir du "Gastric Cancer", l'appartement 6G, la montre G-Shock, Gum, Gustav sont des mots que l'on verra apparaître à l'écran. G AFFAIRS s'est vu décerner le Film de Mérite lors de la dernière édition du Hong Kong Film Critics Society et ce prix est amplement mérité. Le réalisateur Lee Cheuk Pan signe ici son tout premier long métrage et cela ne paraît pas du tout. Il possède un talent indéniable pour présenter ses scènes. Le film dépeint un portrait peu enviable de Hong Kong. Corruption, prostitution, criminalité, tout y passe. Malgré que le long métrage met en vedette plusieurs acteurs inconnus, ça ne nuit pas au film. J'ai bien aimé la performance de Kyle Li qui joue un personnage sur le spectre de l'autisme et Lu Huang qui donne une prestation empreinte de vulnérabilité.
G AFFAIRS est un film à découvrir.