On sait tous ce que "money laundering" (blanchiment d'argent) veut dire. Dans ROOM LAUNDERING du cinéaste japonais Kenji Katagiri, on nous introduit le concept du "blanchiment d'un logis".
Âgée de 18 ans, Miko Yakumo [Elaiza Ikeda] travaille à temps-partiel pour son oncle Goro [Joe Odagiri], un agent immobilier qui se spécialise dans le "room laundering". Lorsqu'une personne décède de manière violente (meurtre ou suicide) dans un appartement et que tout le monde l'apprend, ce n'est pas irréaliste de prévoir que la valeur du loyer va diminuer. Personne ne voudrait habiter dans le logement d'une personne qui vient de mourir. Pour éviter de devoir révéler à un locataire éventuel que le locataire précédent est mort, le propriétaire du logement fait appel aux services de Goro qui envoie Miko vivre dans l'appartement durant quelque temps. Comme Miko "est la dernière locataire" et qu'elle n'est pas décédée durant son séjour, le logement pourra être loué à sa pleine valeur. Mais Miko a un secret que seul son oncle connaît : elle a la capacité d'interagir avec les esprits errants! Toutes les fois qu'elle emménage dans un nouvel appartement pour gagne-pain, elle devient bien malgré elle la colocataire d'un fantôme. Un soir, Yuuki Chikamoto une cosplayer de 25 ans se fait poignarder à mort dans son condo. Le meurtre est non résolu et son assassin court toujours. Miko est sommé par son oncle de "blanchir" cet appartement. Il s'agira de sa toute première interaction avec une personne assassinée. Le meurtre sera-t-il résolu grâce à Miko?
Miko est antisociale et a beaucoup plus de facilité à communiquer avec des esprits que les êtres humains. Elle a pour seul ami l'esprit d'un garçon de dix ans. Elle est toujours d'humeur morose et évite à tout prix de se lier d'amitié avec ses nouveaux voisins. Il s'avère que son père est décédé alors qu'elle avait cinq ans. Sa mère l'a ensuite abandonnée le jour de son anniversaire après lui avoir offert une lampe en forme d'oie. Miko traîne cette lampe partout où elle va. Au fil du récit, Miko devra vaincre son propre démon personnel qui est la culpabilité qu'elle ressent depuis la disparition de sa mère. Elaiza Ikeda insuffle à Miko un côté vulnérable, palpable dès sa première scène. On suit avec intérêt ses interactions avec les fantômes tourmentés qui attendent tous quelque chose d'elle. Le long métrage de Kenji Katagiri est léger, comique et divertissant jusqu'à la finale mélodramatique qui vous tirera les larmes des yeux.
Miko est antisociale et a beaucoup plus de facilité à communiquer avec des esprits que les êtres humains. Elle a pour seul ami l'esprit d'un garçon de dix ans. Elle est toujours d'humeur morose et évite à tout prix de se lier d'amitié avec ses nouveaux voisins. Il s'avère que son père est décédé alors qu'elle avait cinq ans. Sa mère l'a ensuite abandonnée le jour de son anniversaire après lui avoir offert une lampe en forme d'oie. Miko traîne cette lampe partout où elle va. Au fil du récit, Miko devra vaincre son propre démon personnel qui est la culpabilité qu'elle ressent depuis la disparition de sa mère. Elaiza Ikeda insuffle à Miko un côté vulnérable, palpable dès sa première scène. On suit avec intérêt ses interactions avec les fantômes tourmentés qui attendent tous quelque chose d'elle. Le long métrage de Kenji Katagiri est léger, comique et divertissant jusqu'à la finale mélodramatique qui vous tirera les larmes des yeux.