Le long métrage MEGA TIME SQUAD petit film indépendant de la Nouvelle-Zélande est l'une des rares comédies de ces dernières années où l'on rit du début à la fin.
Le récit se déroule dans la ville de Thames en Nouvelle-Zélande. Johnny [ Anton Tennet] est loin de mener une vie de rêve. Il vit toujours chez sa mère, fait quelques commissions minables pour le caïd Shelton [Jonny Brugh]. Johnny espère qu'un jour les choses vont changer. Ce jour arrive lorsqu'il fait la rencontre de Kelly [Hetty Gaskell-Hahn], la sœur de Shelton. C'est le coup de foudre! Et c'est justement ce dont il a besoin pour avoir les couilles de faire les choses autrement. À la suite de l'arrivée des Chinois dans le quartier, Shelton prévoit que ces derniers auront le contrôle de tout leur territoire. Il désire leur voler une partie de leur argent et il en revient à Johnny et son ami Gaz [ Arlo Gibson] de faire la sale besogne. Johnny a un plan : il va partager l'argent entre lui et Gaz à l'insu de Shelton. Durant ce braquage qui a lieu dans le magasin d'antiquités Wah Lee, Johnny vole également un bracelet. Il parvient à quitter les lieux avec son butin, mais son bonheur sera de courte durée, car Gaz l'a trahi. Shelton et ses hommes sont à ses trousses! Lors de sa fuite, il croise un autre Johnny qui lui ordonne de peser sur le bouton de son bracelet. En appuyant sur le bouton, Johnny est projeté quelques minutes dans le passé et parvient à s'échapper. Comme il y a déjà un Johnny dans le passé, lorsqu'un Johnny du futur appuie sur le bouton, un nouveau Johnny apparaît dans ce passé. Cela permet donc de créer plusieurs Johnny. Ces Johnny forment alors une équipe nommée le Méga Time Squad. Avec Shelton et ses sbires qui veulent le tuer, un membre de Triades qui le traque pour récupérer l'argent et un démon chinois attaché au bracelet qui veut également se débarrasser de lui, c'est préférable d'avoir plusieurs Johnny qu'un seul. Pas vrai?
Le réalisateur et scénariste Tim van Dammen présente une comédie de science-fiction excessivement drôle. Déjà que la prémisse initiale du film est intéressante, on demeure captivé par la manière dont le tout se déroule. Les blagues sont présentes dans les dialogues rapides et dans les situations de plus en plus absurdes dans lesquelles sont confrontés les personnages. Pour ma part, je n'ai pas tout compris les jokes, car j'ai un peu de difficulté avec l'accent kiwi, mais le public a très bien réagi. Comme le film dure près de 80 minutes, il n'y a aucun temps mort. Les événements se succèdent avec entrain et sont rythmés par une excellente trame sonore. La longueur du film ne permet pas de développer les personnages avec efficacité. On aura donc l'impression que la relation amoureuse entre Johnny et Kelly se développe beaucoup trop rapidement. Anton Tennet qui a eu la tâche ardue d'interpréter plusieurs copies de son personnage, joue avec conviction. Johnny est un incompétent et dès la scène hilarante où il se questionne sur ses couilles en se regardant dans le miroir, on se rend compte qu'il est un peu idiot. L'acteur l'insuffle d'une vulnérabilité et charisme que le spectateur voudra qu'il sort victorieux de tout ce qu'il va entreprendre. Étant donné le microbudget du film, c'est étonnant de voir les Johnny s'intégrer parfaitement dans les décors. Un des seuls éléments que j'aurai bien aimé voir dans le film est un détail ( par exemple, une cicatrice) qui nous aurait permis de distinguer le Johnny qu'on a vu depuis le début du film des autres Johnny. Est-ce que le Johnny que l'on voit dans la dernière scène du film est le Johnny original? Impossible de répondre à cette question.
MEGA TIME SQUAD est un bijou de la programmation du Festival Fantasia.
Le réalisateur et scénariste Tim van Dammen présente une comédie de science-fiction excessivement drôle. Déjà que la prémisse initiale du film est intéressante, on demeure captivé par la manière dont le tout se déroule. Les blagues sont présentes dans les dialogues rapides et dans les situations de plus en plus absurdes dans lesquelles sont confrontés les personnages. Pour ma part, je n'ai pas tout compris les jokes, car j'ai un peu de difficulté avec l'accent kiwi, mais le public a très bien réagi. Comme le film dure près de 80 minutes, il n'y a aucun temps mort. Les événements se succèdent avec entrain et sont rythmés par une excellente trame sonore. La longueur du film ne permet pas de développer les personnages avec efficacité. On aura donc l'impression que la relation amoureuse entre Johnny et Kelly se développe beaucoup trop rapidement. Anton Tennet qui a eu la tâche ardue d'interpréter plusieurs copies de son personnage, joue avec conviction. Johnny est un incompétent et dès la scène hilarante où il se questionne sur ses couilles en se regardant dans le miroir, on se rend compte qu'il est un peu idiot. L'acteur l'insuffle d'une vulnérabilité et charisme que le spectateur voudra qu'il sort victorieux de tout ce qu'il va entreprendre. Étant donné le microbudget du film, c'est étonnant de voir les Johnny s'intégrer parfaitement dans les décors. Un des seuls éléments que j'aurai bien aimé voir dans le film est un détail ( par exemple, une cicatrice) qui nous aurait permis de distinguer le Johnny qu'on a vu depuis le début du film des autres Johnny. Est-ce que le Johnny que l'on voit dans la dernière scène du film est le Johnny original? Impossible de répondre à cette question.
MEGA TIME SQUAD est un bijou de la programmation du Festival Fantasia.
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