PROFILE de Timur Bekmambetov [Ben-Hur, Wanted, Abraham Lincoln: Vampire Hunter ] est basé sur le livre "In the Skin of a Jihadist" de la journaliste française Anna Erelle (c'est un pseudonyme, car sa vie est toujours menacée). Comme ce fut le cas pour Unfriended (Cybernatural, présenté à Fantasia en 2014), toute la trame narrative se déroule sur un écran d'ordinateur. L'émergence de ce nouveau genre nommé Screenlife par le cinéaste devra plaire à tous les mordus des réseaux sociaux et tous ceux qui ne peuvent se passer de leur ordinateur.
À Londres, Amy Whittaker [Valene Kane], journaliste indépendante désire faire un reportage sur le phénomène des femmes occidentales radicalisées. Ces dernières sont attirées par le Daesh et vont jusqu'à voyager en Syrie pour épouser un djihadiste. On nous révèle que quelques centaines de jeunes Européennes ont déjà rejoint les rangs d'ISIS. Plusieurs d'entre elles ont été recrutés par l'entremise des médias sociaux. Afin de s'informer sur les techniques de recrutement des djihadistes sur Internet, Amy se crée une nouvelle identité sous le pseudonyme de Melody Nelson, une jeune londonienne de 19 ans récemment convertie à l'Islam. Sur Facebook, elle Like et partage plusieurs publications extrémistes, ce qui retient l'attention d'Abu Bilel Al‑Britani [Shazad Latif], un recruteur de l'État Islamique. Ce qui s'ensuit est un véritable jeu de chat et de la souris où Amy cherche à obtenir le plus d'information possible tandis qu'Abu utilise ses charmes pour séduire Amy et devenir son époux. Leur relation virtuelle se compliquera au fil de leur correspondance quotidienne sur Skype.
Magnifiquement joué par les deux principaux acteurs, PROFILE séduira le spectateur. (Les spectatrices seront possiblement charmées par le physique de Shazad Latif et croiront tout ce que son personnage raconte.) L'histoire captivante comporte assez de rebondissements pour tenir le public en haleine. Des jump scare plus ou moins réussis viennent parfois s'ajouter au récit. Ce qui aide au suspense est qu'on ne sait pas si Amy est réellement en train de tomber amoureuse de Abu ou non. Le scénario est ancré dans la réalité. Comme je ne suis pas familière avec le livre duquel le scénario se base, il est impossible de distinguer le vrai du faux. Amy ne sait pas du tout dans quoi elle s'embarque et fait parfois des erreurs. La scène où elle montre à Abu exactement où elle se trouve en fera sourciller plus d'un et bien évidemment, cela se retournera contre elle.
Par ailleurs, les spectateurs attentifs trouveront quelques petites erreurs au niveau du montage vidéo. On sait par exemple que toute l'action se déroule en octobre 2014. Cela est contredit par un article de journal lu par Amy qui date de 2017. Oups!
Malgré que le récit de PROFILE date de 2014, il demeure un sujet d'actualité. Le long-métrage est à voir dès que l'occasion se présente.
Magnifiquement joué par les deux principaux acteurs, PROFILE séduira le spectateur. (Les spectatrices seront possiblement charmées par le physique de Shazad Latif et croiront tout ce que son personnage raconte.) L'histoire captivante comporte assez de rebondissements pour tenir le public en haleine. Des jump scare plus ou moins réussis viennent parfois s'ajouter au récit. Ce qui aide au suspense est qu'on ne sait pas si Amy est réellement en train de tomber amoureuse de Abu ou non. Le scénario est ancré dans la réalité. Comme je ne suis pas familière avec le livre duquel le scénario se base, il est impossible de distinguer le vrai du faux. Amy ne sait pas du tout dans quoi elle s'embarque et fait parfois des erreurs. La scène où elle montre à Abu exactement où elle se trouve en fera sourciller plus d'un et bien évidemment, cela se retournera contre elle.
Par ailleurs, les spectateurs attentifs trouveront quelques petites erreurs au niveau du montage vidéo. On sait par exemple que toute l'action se déroule en octobre 2014. Cela est contredit par un article de journal lu par Amy qui date de 2017. Oups!
Malgré que le récit de PROFILE date de 2014, il demeure un sujet d'actualité. Le long-métrage est à voir dès que l'occasion se présente.
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