⭐⭐⭐Dans la première suite de toute sa carrière, Denzel Washington reprend le rôle de Robert McCall, un ancien agent de la CIA qui a pris sa retraite. Évidemment, même à la retraite, sa vie n’est pas de tout repos. Comme on l’a vu dans THE EQUALIZER (ma critique ici), il n’a rien perdu de ses habiletés. THE EQUALIZER 2 d'Antoine Fuqua s’avère-t-il à la hauteur de son prédécesseur?
Dans THE EQUALIZER, Robert McCall
venait en aide à de purs étrangers. Il fait de même dans THE EQUALIZER 2. Au lieu de travailler dans une quincaillerie, il occupe maintenant un nouvel emploi : il offre désormais ses services à Boston comme conducteur de Lyft. Dès qu’il voit une personne en détresse, il n’hésite pas une seconde à lui venir en aide et à obtenir justice. Cette fois-ci son objectif prendra une tournure plus personnelle. Lorsque l’agente du renseignement américain Susan Plummer [Melissa Leo] se fait poignarder à mort dans sa chambre d’hôtel à Bruxelles, Robert est certain qu’elle était ciblée et n’est pas la victime aléatoire d’un cambriolage qui a mal tourné comme le prétend Interpol. Sa petite enquête ne fait que confirmer ce qu’il soupçonne déjà. Le justicier fera tout son possible pour venger son amie de longue date. Il est émotionnellement affecté par cette quête. De plus, durant son périple, il prendra sous son aile Miles Whittaker [Ashton Sanders], un jeune homme qui aura besoin de son support et ainsi le guider vers le droit chemin (hors de l’emprise des gangs de rue).
Le mystère entourant Robert McCall sera quelque peu dissipé dans ce deuxième opus. On nous laisse entrer davantage dans l’intimité du personnage ainsi que dans son passé qui était jusqu’alors caché. Comme ses secrets nous sont révélés, il nous apparaît plus humain. Cela confère au personnage une certaine vulnérabilité. Il n’est plus cet homme invincible et sans attaches. Il prend plus les choses à cœur et ses émotions guident ses actions. La dernière séquence d'action lorsqu'il a l'occasion d'assouvir sa vengeance est particulièrement brutale et sanglante.
Denzel Washington à l’habitude de s’investir entièrement dans ses rôles, ce qu’il fait aisément ici. Contrairement à son dernier film Roman J. Israel, Esq. , il ne sera pas nommé aux Oscars pour son travail, mais il continue de nous surprendre par son incroyable talent. Son jeu est particulièrement intense dans la scène où Robert parle a Miles en tenant une arme à feu dans ses mains. Il contribue à ses scènes d’action et ces dernières ont même été construites en fonction de ses habiletés. Robert McCall n’a rien perdu de son expertise et de sa perspicacité. Dès qu’il entre dans une pièce, il repère rapidement les objets pouvant lui servir d’armes (par exemple, une carte de crédit!) et détecte facilement les faiblesses de ses adversaires. Il sait qu’il est un badass et a pris l’habitude de chronométrer le temps que cela lui prend pour démolir les malfrats. Par ailleurs, on peut remarquer qu’un certain effort a été déployé pour réaliser la dernière séquence d’action du film qui se déroule pendant un ouragan. L’amalgame entre les effets spéciaux et effets pratiques rend le tout plutôt réaliste.
Je ne peux pas cerner exactement ce qui ne fonctionne pas avec THE EQUALIZER 2, mais je l’ai trouvé bizarrement ennuyant à mourir. Tous les éléments semblent pourtant être là pour faire de ce film un succès. Je recommande donc d’attendre la sortie vidéo.
Le mystère entourant Robert McCall sera quelque peu dissipé dans ce deuxième opus. On nous laisse entrer davantage dans l’intimité du personnage ainsi que dans son passé qui était jusqu’alors caché. Comme ses secrets nous sont révélés, il nous apparaît plus humain. Cela confère au personnage une certaine vulnérabilité. Il n’est plus cet homme invincible et sans attaches. Il prend plus les choses à cœur et ses émotions guident ses actions. La dernière séquence d'action lorsqu'il a l'occasion d'assouvir sa vengeance est particulièrement brutale et sanglante.
Denzel Washington à l’habitude de s’investir entièrement dans ses rôles, ce qu’il fait aisément ici. Contrairement à son dernier film Roman J. Israel, Esq. , il ne sera pas nommé aux Oscars pour son travail, mais il continue de nous surprendre par son incroyable talent. Son jeu est particulièrement intense dans la scène où Robert parle a Miles en tenant une arme à feu dans ses mains. Il contribue à ses scènes d’action et ces dernières ont même été construites en fonction de ses habiletés. Robert McCall n’a rien perdu de son expertise et de sa perspicacité. Dès qu’il entre dans une pièce, il repère rapidement les objets pouvant lui servir d’armes (par exemple, une carte de crédit!) et détecte facilement les faiblesses de ses adversaires. Il sait qu’il est un badass et a pris l’habitude de chronométrer le temps que cela lui prend pour démolir les malfrats. Par ailleurs, on peut remarquer qu’un certain effort a été déployé pour réaliser la dernière séquence d’action du film qui se déroule pendant un ouragan. L’amalgame entre les effets spéciaux et effets pratiques rend le tout plutôt réaliste.
Je ne peux pas cerner exactement ce qui ne fonctionne pas avec THE EQUALIZER 2, mais je l’ai trouvé bizarrement ennuyant à mourir. Tous les éléments semblent pourtant être là pour faire de ce film un succès. Je recommande donc d’attendre la sortie vidéo.
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