Une
jeune femme voit ses capacités intellectuelles décuplées lorsqu’une drogue est
implantée dans son système.
Note:
Le
réalisateur Luc Besson qui nous a donné les films The Fifth Element et la Femme
Nikita mettant en scène des femmes dures à cuire, nous revient avec le thriller
de science-fiction, LUCY. Il y explore les habiletés d'une jeune femme
utilisant plus de 10 % des capacités de son cerveau.
Lucy
est une étudiante vivant à Taiwan. Son copain lui demande de livrer une
mallette à un homme, Mr Jang (Choi Min-Sik). Avant même de comprendre ce à quoi
elle est mêlée, elle est kidnappée par sa bande. Ils lui insèrent chirurgiquement
un paquet contenant une drogue nocive. Lorsque cette substance entre
accidentellement dans son système, ses capacités cérébrales sont décuplées développant
même de la télépathie, télékinésie et métamorphose (!!) Pour aider à
comprendre la situation, elle se rend à Paris pour rencontrer le Professeur
Samuel Norman (Morgan Freeman), un expert sur les capacités cérébrales. Sa
quête ne sera pas chose facile, car Mr. Jang et sa bande sont à sa poursuite.
LUCY
met en vedette Scarlett Johansson, dans le rôle titulaire. Elle démontre
initialement de la vulnérabilité avant que son personnage est exposée à la substance
synthétique CPH4 qui est naturellement produite par les femmes enceintes. Lucy développe des habiletés superhumaines mentales et physiques. Au fur et à mesure
que ses capacités se développent, elle perd de son humanité : elle ne
ressent plus la douleur, l'empathie, la peur. Quelques-uns de ses dialogues m’ont
semblé incohérents et ceux-ci sont parfois interminables. Si vous vous attendez
à ce que Lucy se batte comme Black Window, vous serez déçus. Après quelques
scènes minimes de fusillade, elle développe le pouvoir de contrôler physiquement
les gens. Tel un Jedi qui utilise la Force, elle utilise ses pouvoirs pour
pousser les gens sur son passage.
Malgré
le fait qu'il ne parle pas l'anglais, l'acteur sud-coréen Choi Min-Sik notamment
connu pour son rôle dans Oldboy, interprète le principal ennemi de Lucy, Mr
Jang à merveille. Dans sa première scène, Mr. Jang parle coréen et fait
appel à un interprète. On peut deviner ce qu'il veut dire par ses expressions
faciales et corporelles et on sait qu'il est un homme qu'on ne veut pas
embêter.
Le
scénario est majoritairement linéaire et est initialement entrecoupé de
séquences où le Professeur Samuel Norman donne un séminaire, nous offrant ainsi
une explication théorique de ce qui arrive à Lucy. La prémisse du film qui
mentionne qu’on utilise seulement 10 % de notre cerveau est fausse, donc
tout ce qu’il mentionne dans ces scènes m’a semblé inutile.
Il
est impossible pour moi de critiquer le film sans mentionner son dénouement.
Lorsque les capacités cérébrales de Lucy atteignent 80 %, les événements
prennent une tournure bizarre. [Spoiler!] Lucy peut contrôler le temps et
revient mentalement dans le passé jusqu'à la genèse de l'Univers. Pendant ce
temps, elle semble télécharger son corps et esprit dans un superordinateur et
disparaît physiquement lorsque c'est terminé. Elle est maintenant un être
omniscient qui a le contrôle de tout. [Fin du Spoiler]. Cette fin est
tellement bizarre, défie toute logique et n'est pas du tout ce à quoi je
m'attendais. Difficile de savoir quelles étaient les intentions du réalisateur
de nous donner une fin pareille.
Si
on omet la fin, LUCY est tout de même divertissant. Le mélange d’action et de
science-fiction pourrait vous plaire. Par contre, c’est recommandé mettre votre
cerveau à off lorsque vous le verrez.