Synopsis
Les
parents de Claire, une jeune femme sous l'emprise d'une secte nommée Faults,
engagent un spécialiste sur les manipulations mentales afin de la « déprogrammer ».
Critique
FAULTS est le premier long-métrage du réalisateur Riley Stearns. Il met en vedette sa femme, Mary Elizabeth Winstead dans le rôle de Claire, une jeune femme qui a besoin d'être sauvée.
Ansel Roth (Leland Orser) est un homme qui a tout perdu. Après un divorce difficile où il a perdu sa fortune, il fait maintenant le tour du pays pour donner des conférences sur le lavage de cerveau des sectes. Il doit de l'argent à son gérant pour son deuxième livre qui ne s'est jamais vendu. Lorsqu'un couple de parents qui veulent sauver sa fille Claire (Mary Elizabeth Winstead) d'une secte veulent l’engager pour une déprogrammation, il accepte à contrecoeur. Commence alors l'enlèvement de Claire où Ansel essayera de la « déprogrammer » en cinq jours. Au début, les choses semblent bien aller, mais au fur et à mesure de leurs conversations, il commence à penser que ses croyances sont réelles...
Leland Orser, un acteur qu'on a vu dans plusieurs films tels que dans Se7en ou Taken, donne une performance exemplaire d'un homme désespéré qui fait quasiment pitié. Ansel était autrefois reconnu pour son premier roman qui a eu un succès phénoménal, de même qu'une émission de télévision. Il a perdu sa renommée après une intervention de déprogrammation qui a causé le décès tragique d'une jeune femme. Il est sans le sou et semble vivre dans sa voiture. L’acteur de genre à qui l'on donne souvent de petits rôles nous démontre qu'il a le talent pour jouer ce personnage principal. Mary Elizabeth Winstead joue également son rôle à merveille d'une jeune femme qui est certaine de ses convictions, mais qui démontre également un côté vulnérable. Les deux acteurs sont excellents et possèdent une bonne chimie.
La toute première scène où le personnage principal refuse de payer son repas au restaurant et se dispute avec le gérant et une autre scène où il vole plusieurs objets de sa chambre d'hôtel (même la pile de la télécommande!) nous donne l'impression que ce film sera une comédie légère. Ce n'est pas le cas. Cet humour reste un peu présent durant le film et vers le dénouement, il semble disparaître pour laisser place à un drame, ce qui est dommage. Il y a certaines scènes dont je n'étais même plus sûre si je devais rire ou pas. Un exemple est la séquence où un personnage se fait battre et assassiner lorsque frappé violemment à répétition avec un livre. De plus, le "twist" final est également décevant, car on le voit venir.
FAULTS est
un bon film, mais malheureusement je m'attendais à mieux.
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