⭐️⭐️⭐️ HANDLING THE UNDEAD se base sur le roman suédois du même nom de John Ajvide Linqvist publié en 2005. Il est bien de mentionner que le film n’est pas un film d’horreur, ce qui pourrait déplaire certains spectateurs. Il s’agit plutôt d’un film de zombies méditatif sur la perte, le deuil et l’amour.
L'histoire se déroule à Stockholm, où une vague de chaleur inhabituelle est soudainement suivie par un phénomène inexplicable : les morts se réveillent. Ces revenants ne sont pas les zombies sanguinaires et carnassiers de la culture populaire, mais des êtres silencieux et passifs, manifestant une simple volonté de retourner chez eux. Le film suit 3 familles qui réagissent à cette situation avec une combinaison d'horreur, de confusion et de tendresse.
On fait initialement connaissance avec 3 familles profondément humaines alors qu’ils vaquent à leurs propres occupations. Une nuit, l’électricité semble s’embrouiller et ils ont des migraines. Plus tard, leurs proches décédés reviennent à la vie. On se demande: que feriez-vous si un proche revenait à la vie? On se pose cette question dans un film lent et contemplatif, avec très peu de dialogues.
Bien que sa lenteur soit l’élément principal du film, ça ne m’a pas dérangée. Grâce à la musique qui accompagne ces scènes et de l’atmosphère ainsi créé, on est invité dans l’intimité des personnages. Chacun de ces personnages est confronté à des dilemmes émotionnels et éthiques complexes, reflétant les thèmes centraux du film. La résurrection des morts explore le deuil non résolu, les regrets. Le réalisateur utilise le surnaturel non pas pour effrayer, mais pour présenter les émotions de ses personnages.
Le film soulève des questions profondes sur la nature de la vie et de la mort. Il explore ce que signifie vraiment être vivant ou mort. Les "zombies" du film ne sont pas des monstres, mais il sont humanisés. Ils semblent morts, mais sont en vie également.
HANDLING THE UNDEAD prend l’affiche ce vendredi.
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