⭐️⭐️⭐️ IN A VIOLENT NATURE est un slasher canadien qui dépeint les événements du point de vue du tueur, Johnny.
Lorsqu'un médaillon est retiré d'une tour à incendie effondrée dans les bois qui ensevelit le cadavre en décomposition de Johnny, un esprit vengeur stimulé par un horrible crime vieux de 60 ans, son corps est ressuscité et devient déterminé à le récupérer. Le golem mort-vivant se concentre sur le groupe d'adolescents en vacances responsables du vol et les massacre méthodiquement un par un dans le cadre de sa mission pour le récupérer, ainsi que tous ceux qui se trouvent sur son chemin.
IN A VIOLENT NATURE réalisé par Chris Nash, un passionné des films d'horreur des années 80, nous plonge dans un hommage aux slashers de cette époque. Le film, centré sur le personnage de Johnny, un tueur sans scrupule, présente une série de scènes qui oscillent entre le brillant et le moins réussi.
Dès les premières minutes, le film établit un ton sombre et menaçant, grâce à une atmosphère chargée qui rappelle les classiques de l'horreur. Johnny, le tueur, est représenté comme une véritable machine à tuer, presque inarrêtable.
Là où IN A VIOLENT NATURE excelle vraiment, c'est dans ses scènes de mort. Les meurtres sont inventifs rappelant les meilleurs moments de films comme Friday the 13th. Les effets spéciaux sont exemplaires, avec des effets pratiques qui créent des scènes aussi réalistes qu'effrayantes. Une scène en particulier se distingue tellement par son originalité et son exécution impeccable qu'elle justifie à elle seule le prix du billet.
Cependant, le film n'est pas sans défauts. L’approche narrative, qui se concentre principalement sur le point de vue du meurtrier, a ses limites. Nombreuses sont les scènes où Johnny ne fait que marcher, ce qui, à la longue, peut devenir répétitif et faire retomber la tension. Ce choix de mise en scène, bien qu'intéressant sur le papier, tend à ralentir le rythme du film, créant des moments qui peuvent frustrer le spectateur.
De plus, deux scènes en particulier, où les personnages secondaires ne font que parler, sont des ruptures de rythme notables. Ces moments de dialogue, censés approfondir les personnages et offrir une pause dans le carnage, sont trop longs freinant le rythme.
Enfin, la conclusion du film laisse à désirer. La fin, totalement anticlimatique, déçoit par son manque de résolution et d’impact. Après un crescendo de violence et de tension, le dénouement paraît brusque et insatisfaisant, laissant un goût amer.
IN A VIOLENT NATURE arrive en salles le 31 mai.
>
