⭐️⭐️⭐️1/2 Ma critique de CAUGHT STEALING de Darren Aronofsky.
Hank Thompson a été un joueur de baseball prodige à l’école secondaire, mais désormais il ne peut plus jouer. À part ça, tout va bien. Il sort avec une fille géniale, il est barman la nuit dans un bar miteux à New York, et son équipe préférée, donnée perdante, est en train de réaliser une improbable remontée vers le titre. Quand Russ, son voisin punk lui demande de s'occuper de son chat pendant quelques jours, Hank ignore qu'il va se retrouver pris au milieu d'une bande hétéroclite de redoutables gangsters. Les voilà tous après Hank, et lui ne sait même pas pourquoi. En tentant d'échapper à leurs griffes, Hank doit mobiliser toute son énergie et rester en vie assez longtemps pour comprendre.
CAUGHT STEALING est très différent des films usuels de Darren Aronofsky lui qui nous offre habituellement des drames psychologiques. C’est une comédie noire violente similaire à la filmographie de Guy Ritchie. Il met en scène Austin Butler qui campe Hank Thompson. Le scénariste Charlie Huston qui se base sur son roman éponyme confère au protagoniste principal de la profondeur. Hank est toujours traumatisé par un accident de voiture qu’il a causé tuant son meilleur ami et le blessant grièvement à la jambe. Il se réveille en sueur chaque nuit. Il se trouve malgré lui mêlé à des criminels qui cherchent une clé que son voisin Russ lui aurait apparemment laissé. Durant son aventure, le personnage moralement gris causera plusieurs morts et de la destruction sur son chemin. Austin Butler joue avec conviction les facettes de la personnalité de Hank.
Le reste du film est peuplé par des personnages colorés tels que le duo de juifs hassidiques Lipa et Shmully incarnés par Vincent D’Onofrio et Liev Schreiber, le punk Russ campé par Matt Smith et la policière Roman jouée par Regina King.
Le film est bien amusant, malgré qu’on aurait aimé plus de blagues, mais c’est compensé par son rythme soutenu. On n’a pas le temps de s’ennuyer!
CAUGHT STEALING prend l’affiche le 29 août.