⭐️⭐️⭐️1/2 RELAY est un excellent thriller avec un concept original qu’on avait jamais vu avant.
Le protagoniste principal dont on ignore le vrai nom est incarné par Riz Ahmed. Il s’appelle John, James et Ash dépendamment de la scène. Il aide les lanceurs d’alerte, anciens travailleurs de compagnies qui ont des documents compromettant, mais désirent faire la paix avec leurs ex-employeurs et ne pas ébruiter les choses. “John” est un intermédiaire entre les deux partis et s’assure de la sécurité de ses clients. Lorsque Sarah [Lily James] se trouve dans cette situation, il l’aide du mieux qu’il peut sans jamais montrer son visage, mais il ne prévois pas Dawson [Sam Worthington] et son équipe qui harcèlent sa cliente.
“John” est tel un agent secret aux multiples déguisements lorsqu’il est en filature pour s’assurer que tout va bien. Au début du film, je croyais le personnage muet, car il ne parle pas dans ses premières scènes, mais il ne l’est pas. Il communique avec ses clients grâce au Tristar Relay Service, c’est-à-dire qu’il écrit avec un clavier électronique ce qu’il a à dire et un employé cite les phrases au client. C’est une drôle de façon de procéder et je ne crois pas avoir rien vu de tel dans un autre film. “John” et Sarah développent une certaine chimie malgré qu’ils ne se parlent pas entre eux directement et ont peu de scènes ensemble. En raison de son emploi, on ne connaît que très peu de “John” outre le fait qu’il va à des rencontres des Alcooliques Anonymes. Sam Worthington joue un personnage stoïque qui est la face d’une compagnie qui désire obtenir ce qu’elle veut.
Le long métrage présente un jeu de chat et de la souris rempli de suspense et de tension à partir de conversations téléphoniques. Ça lieu à New York qui offre un soupçon de claustrophobie et de paranoïa dans cette histoire d’espionnage surtout dans la scène à Time Square. Le twist final semble sortir de nulle part, mais quand on y réfléchit, ça a dû sens.
RELAY prend l’affiche en Amérique du Nord le 22 août.
