⭐️⭐️⭐️ THE GIRL WITH THE NEEDLE prend l’affiche dans certaines salles de cinéma dès vendredi.
Copenhague, 1918. Karoline, une jeune ouvrière, lutte pour survivre Alors qu’elle tombe enceinte, elle rencontre Dagmar, une femme charismatique qui dirige une agence d'adoption clandestine. Un lien fort se crée entre les deux femmes et Karoline accepte un rôle de nourrice à ses côtés.
THE GIRL WITH THE NEEDLE n’est pas réellement un film d’horreur, mais mise sur une atmosphère oppressante grâce au choix de présenter le film en noir et blanc. Le seul moment véritablement creepy se trouve dans les premières secondes du film. De plus, le personnage de Dagmar qui est basé sur une véritable personne arrive très tard dans le récit. On suit tout de même avec intérêt l’histoire de Karoline, une femme de classe ouvrière qui est forcée de quitter son appartement pour non paiement du loyer et se trouve enceinte. Le père de l’enfant est son patron et les deux ont une relation alors que son mari est porté disparu à la guerre. Lorsque son mari revient cela causera des problèmes. Plus tard, Karoline tente de forcer une abortion avec une aiguille et elle est surprise par Dagmar. Les deux femmes développeront une relation de co-dépendance.
Vic Carmen Sonne est très expressive dans son interprétation de Karoline. Son personnage passe par toute la gamme des émotions par la promesse de marier son patron, le retour de son mari et les agissements de Dagmar.
Trine Dyrholm dans le rôle de Dagmar est comme une mère autoritaire qui a des choses à cacher.
THE GIRL WITH THE NEEDLE arrive dans certaines salles au Canada le 6 décembre. À Montréal, ce sera à l’affiche au cinéma du Parc.