⭐️⭐️1/2 BABYGIRL met en vedette Nicole Kidman qui campe un personnage vraiment excitée sexuellement.
Romy [Nicole Kidman], PDG d’une grande entreprise, a tout pour être heureuse : un mari aimant, deux filles épanouies et une carrière réussie. Mais un jour, elle rencontre un jeune stagiaire dans la société qu’elle dirige à New York. Elle entame avec lui une liaison torride, quitte à tout risquer pour réaliser ses fantasmes les plus enfouis…
BABYGIRL est un film que l’on voit très rarement au cinéma. Un film sur le désir, les relations sexuelles d’une femme qui approche la soixantaine. Par contre, ça ne veut pas dire que je l’ai aimé. J’ai trouvé le tout plutôt irréaliste dans son ensemble. Tout d’abord, j’ai trouvé absolument irréaliste que Romy trompe son mari Jacob joué par Antonio Banderas avec qui elle partage sa vie depuis 19 ans avec Samuel, un jeune stagiaire qui n’a aucune personnalité. Il n’a aucune profondeur, est nullement sexy. On passe la quasi totalité du film à se demander ce qu’elle lui trouve. Selon moi, Harris Dickinson n’a pas de sex-appeal. Un très mauvais choix de casting.
De plus, les scènes où Romy et Samuel sont ensemble sont ridicules. Leur relation se base sur la dominance. Samuel domine Romy. Elle fait semblant d’être son chien et lèche son bol de lait. Il n’y a absolument rien de sexy ni de sensuel là-dedans. On dirait presqu’une comédie!
Nicole Kidman porte le film sur ses épaules en campant Romy avide de sexe. Comme Romy trompe son mari et met en péril sa famille et carrière, c’est très difficile pour le spectateur de prendre son parti. Nicole Kidman donne néanmoins une excellente performance, surtout quand vient le temps de simuler un orgasme. Antonio Banderas m’a également surprise par son jeu dans la scène où Jacob se chicane avec son épouse. Harris Dickinson quand à lui, donne une performance convenable malgré le mauvais casting.
BABYGIRL prend l’affiche le jour de Noël dans les salles de cinéma nord-américaines.