⭐⭐⭐Ma critique de AGNES présenté sur demande au Festival Fantasia.
AGNES débute dans le couvent Santa Theresa où la Soeur Agnes [Hayley McFarland] explode soudainement de rage devant la Mère supérieure et autres Soeurs pendant le dîner. Elle crie tous les jurons connus à ses consoeurs tandis qu'une tasse de thé vole dans les airs et que la table de la salle à manger tremble de manière incontrôlable.
Secouée par le comportement inexplicable d'Agnes, l'Église envoie le prêtre Père Donaghue [Ben Hall] et le jeune prêtre en formation Benjamin [Jake Horowitz] pour enquêter sur cette affaire. Le père Donaghue a été choisi pour une raison : il a pratiqué des exorcismes dans le passé et continue de le faire, malgré qu'il est accusé d'avoir abusé sexuellement des jeunes garçons. Alors que le duo arrive au couvent qui n'a jamais abrité aucun homme avant, la Soeur Honey [Zandy Hartig] se sent attirée par le séduisant Benjamin. Le Père Dohaghue performe le rite d'exorcisme sur la jeune Agnes sous les regards horrifiés de la Mère supérieure et de la Soeur Mary [Molly C. Quinn], la meilleure amie d'Agnes.
Après l'exorcisme, qui serait normalement la dernière scène d'un film d'horreur de ce genre, AGNES prend une tout autre tournure et se concentre sur Mary. Après avoir quitté le couvent, nous suivons Mary alors qu'elle tente de mener une nouvelle vie. Elle travaille dans un supermarché et une buanderie et essaie de surmonter une perte dévastatrice qu'elle a subie avant de devenir soeur.
AGNES est en fait deux films différents tant le ton change complètement durant la seconde partie. L'horreur et l'humour noir de la première partie font place au drame de la seconde et ce changement ne fonctionne pas vraiment. Le réalisateur Mickey Reece peut par contre miser sur le jeu de Molly C. Quinn qui campe une jeune femme vulnérable qui a perdu la foi.
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