Anthony McCoy [Yahya Abdul-Mateen II] est un artiste-peintre qui vit à Chicago avec sa copine Brianna Cartwright (Teyonah Parris), une conservatrice d'art. Un soir, Troy [Nathan Stewart-Jarrett], le frère de Brianna, raconte la légende urbaine de Helene Lyle qui a terrorisé les gens habitants dans le complexe Cabrini Green durant les années 90. Inspiré de peindre de nouvelles peintures en lien avec cette affaire, Anthony se promène au Cabrini Green lorsqu'il fait la connaissance de William Burke [Colman Domingo], le propriétaire de la buanderie qui a réellement rencontré le Candyman lorsqu'il était jeune. En créant une oeuvre d'art en lien avec le Candyman, Anthony réveille sa légende. Si vous faites face à un mirror et répétez le nom Candyman cinq fois d'affilée, le spectre de Candyman viendra vous tuer!
La réalisatrice Nia DaCosta nous offre un film qui est plus un suite du long métrage original de 1992 que d'un reboot. L'intrigue co-scénarisée par Jordan Peele qui agit également à titre de producteur a en trame de fond le mouvement Black Lives Matter où les Blancs (police) sont les méchants et les Noirs les gentils. On traite également de la gentrification. Au niveau de l'horreur, le film n'est pas très réussi. Comme tous les personnages sont sous-développés, les moments qui les mettent en scène manquent de tension et de suspense. On ne voit pas les scènes de mort, on ne fait qu'entendre les sons et on doit laisser libre cours à notre imagination. Le nouveau Candyman n'a pas la carrure de Tony Todd (à noter que Tony Todd fait une courte apparition dans le film) et n'est donc pas épeurant. Les acteurs sont, malgré tout, convaincants. Côté technique, tout va bien. Le long métrage d'épouvante utilise peu de CGI et j'ai bien aimé que les scènes de flashback utilisent des marionnettes.
CANDYMAN est actuellement à l'affiche.
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