Lorraine (Vera Farmiga) et Ed Warren (Patrick Wilson) se rendent à Enfield, un district dans le nord de Londres pour venir en aide à une mère qui élève seule ses quatre enfants dans une maison hantée par des esprits maléfiques.
Après une pause de films d’horreur pour réaliser l’excellent Fast & Furious 7 (lire ma critique ici), le réalisateur James Wan revient aux sources pour nous présenter THE CONJURING 2, un film à la hauteur de son prédécesseur. Il n’est pas nécessaire d’avoir vu THE CONJURING au préalable pour apprécier ce film à sa juste valeur.
Après les événements qui ont eu lieu à Harriville dans le Rhode Island (dans The Conjuring), les Warren se sont penchés sur le cas à Amityville au Rhode Island où un homme a froidement assassiné les six membres de sa famille. Alors que Lorraine est en transe lors de la séance de spiritisme qui a lieu dans la maison où le drame s’est produit (dans une séquence qui fait bizarrement penser à The Further de la série Insidious), elle fait la rencontre d’un démon habillé en nonne qui la terrorise. À la suite de cette expérience traumatisante de ce cas hautement médiatisé, Lorraine demande à son mari Ed de prendre une pause. Les Warren prennent alors une année sabbatique.
On se transporte ensuite de l’autre côté de l’océan Atlantique à Londres, dans une maison de la localité d’Enfield. Une mère, Peggy Hodgson, élève seule ses quatre enfants Margaret, Janet, Billy et Johnny. Une nuit, après que les filles ont fait une séance ratée de Ouija, avec une planche faite avec une boite de céréales, une entité démoniaque s’attache à Janet, la plus jeune des deux. Les nuits deviennent de plus en plus éprouvantes pour la famille, terrorisée par ce qui semble être la présence de l’esprit de l’ancien propriétaire de la maison décédé dans la demeure il y a quelques années. Alors que plusieurs personnes pensent qu’il s’agit d’un canular, les Warren interrompent leur congé sabbatique pour enquêter sur la véracité de l’affaire.
Le long métrage développe davantage la relation entre Lorraine et Ed. Cela donne lieu à des moments mignons entre les deux personnages, comme lorsque Ed signale à sa femme qu’ils doivent dormir dans des lits séparés, mais qui n’ont pas vraiment leur place dans un film d’horreur. La séquence où Ed joue de la guitare en chantant Can’t Help Falling in Love d’Elvis Presley au complet (!) en est un autre exemple. Bien que la scène démontre le talent manifeste de Patrick Wilson pour le chant (il a performé sur les planches de Broadway avant de devenir acteur), elle n’amène rien à l’histoire. Les deux acteurs Patrick Wilson et Vera Farmiga possèdent néanmoins une excellente chimie entre eux.
En ce qui concerne l’aspect horreur, il est très efficace. THE CONJURING 2 met en scène quelques « jump scare » très bien réalisés qui sont loin d’être aussi ridicules que celles de films d’horreur récents. Outre les jump scare, le film présente une atmosphère lugubre qui est mise en évidence par une cinématographie impeccable. La religieuse démoniaque qui terrorise Lorraine (elle nous fait penser à la vieille femme de la série Insidious) fait sursauter les spectateurs lorsqu’ils s’y attendent le moins. Bill, l’ancien propriétaire de la maison des Hodgson est également creepy. Le « Crooked man » est par contre moins réussi. Le personnage qui provient du zootrope des enfants est rendu vivant par l’utilisation d’imagerie de synthèse. Le CGI utilisé ne semble pas au point ce qui distrait et rend ses apparitions cocasses au lieu d’effrayer.
D’une durée de plus de deux heures, le long métrage comporte certaines longueurs principalement durant la seconde moitié du film. L’énergie que l’on ressentait dans la première moitié du film est perdue durant des scènes insignifiantes (comme la scène de la chanson d’Elvis que j’ai mentionnée plus haut). Par contre, lorsque la confrontation finale a lieu, notre intérêt pour les événements reprend.
En somme, même s’il n’est pas parfait, THE CONJURING 2 est présentement le meilleur film d’horreur sorti en salles en 2016. (Les autres films d’horreur que j’ai vus cette année sont The Boy (lire ma critique), The Forest (lire ma critique) et The witch (très décevant, celui-là)). Si vous avez apprécié The Conjuring, ce film est fait pour vous. À voir au cinéma!
** Le générique final présente des photos des personnes réelles ainsi que l’enregistrement vocal du démon authentique qui sont la base du scénario du film**
Après les événements qui ont eu lieu à Harriville dans le Rhode Island (dans The Conjuring), les Warren se sont penchés sur le cas à Amityville au Rhode Island où un homme a froidement assassiné les six membres de sa famille. Alors que Lorraine est en transe lors de la séance de spiritisme qui a lieu dans la maison où le drame s’est produit (dans une séquence qui fait bizarrement penser à The Further de la série Insidious), elle fait la rencontre d’un démon habillé en nonne qui la terrorise. À la suite de cette expérience traumatisante de ce cas hautement médiatisé, Lorraine demande à son mari Ed de prendre une pause. Les Warren prennent alors une année sabbatique.
On se transporte ensuite de l’autre côté de l’océan Atlantique à Londres, dans une maison de la localité d’Enfield. Une mère, Peggy Hodgson, élève seule ses quatre enfants Margaret, Janet, Billy et Johnny. Une nuit, après que les filles ont fait une séance ratée de Ouija, avec une planche faite avec une boite de céréales, une entité démoniaque s’attache à Janet, la plus jeune des deux. Les nuits deviennent de plus en plus éprouvantes pour la famille, terrorisée par ce qui semble être la présence de l’esprit de l’ancien propriétaire de la maison décédé dans la demeure il y a quelques années. Alors que plusieurs personnes pensent qu’il s’agit d’un canular, les Warren interrompent leur congé sabbatique pour enquêter sur la véracité de l’affaire.
Le long métrage développe davantage la relation entre Lorraine et Ed. Cela donne lieu à des moments mignons entre les deux personnages, comme lorsque Ed signale à sa femme qu’ils doivent dormir dans des lits séparés, mais qui n’ont pas vraiment leur place dans un film d’horreur. La séquence où Ed joue de la guitare en chantant Can’t Help Falling in Love d’Elvis Presley au complet (!) en est un autre exemple. Bien que la scène démontre le talent manifeste de Patrick Wilson pour le chant (il a performé sur les planches de Broadway avant de devenir acteur), elle n’amène rien à l’histoire. Les deux acteurs Patrick Wilson et Vera Farmiga possèdent néanmoins une excellente chimie entre eux.
En ce qui concerne l’aspect horreur, il est très efficace. THE CONJURING 2 met en scène quelques « jump scare » très bien réalisés qui sont loin d’être aussi ridicules que celles de films d’horreur récents. Outre les jump scare, le film présente une atmosphère lugubre qui est mise en évidence par une cinématographie impeccable. La religieuse démoniaque qui terrorise Lorraine (elle nous fait penser à la vieille femme de la série Insidious) fait sursauter les spectateurs lorsqu’ils s’y attendent le moins. Bill, l’ancien propriétaire de la maison des Hodgson est également creepy. Le « Crooked man » est par contre moins réussi. Le personnage qui provient du zootrope des enfants est rendu vivant par l’utilisation d’imagerie de synthèse. Le CGI utilisé ne semble pas au point ce qui distrait et rend ses apparitions cocasses au lieu d’effrayer.
D’une durée de plus de deux heures, le long métrage comporte certaines longueurs principalement durant la seconde moitié du film. L’énergie que l’on ressentait dans la première moitié du film est perdue durant des scènes insignifiantes (comme la scène de la chanson d’Elvis que j’ai mentionnée plus haut). Par contre, lorsque la confrontation finale a lieu, notre intérêt pour les événements reprend.
En somme, même s’il n’est pas parfait, THE CONJURING 2 est présentement le meilleur film d’horreur sorti en salles en 2016. (Les autres films d’horreur que j’ai vus cette année sont The Boy (lire ma critique), The Forest (lire ma critique) et The witch (très décevant, celui-là)). Si vous avez apprécié The Conjuring, ce film est fait pour vous. À voir au cinéma!
** Le générique final présente des photos des personnes réelles ainsi que l’enregistrement vocal du démon authentique qui sont la base du scénario du film**