⭐️⭐️⭐️1/2 Ma critique de TRAIN DREAMS qui arrive en salles le 7 novembre avant d’être disponible le 21 novembre sur Netflix.
Le film dresse le portrait de Robert Grainier, un bûcheron au début du 20e siècle.
Les réalisateurs de Sing Sing nous revient avec TRAIN DREAMS qui se base sur un roman de Denis Johnson. On pourrait penser que le film dresse le portrait d’une personne réelle, mais Robert Grainier est bel et bien une personne fictive. Durant sa vie de plusieurs décennies, il rencontre plusieurs personnages incarnés par des acteurs qui font un excellent boulot tels que William H. Macy et Kerry Condon, mais c’est sa rencontre avec Gladys [Felicity Jones] qui marquera sa vie. Il se marie avec elle et a une fille, Kate. Joel Edgerton joue la performance de sa carrière dans ce rôle maîtrisé où le personnage de Robert Grainier apparaît dans toutes les scènes. C’est un personnage stoïque de peu de mots et la caméra est souvent près de la face de l’acteur, il doit donc s’exprimer que par son visage toutes les émotions ressenties.
TRAIN DREAMS est un film contemplatif, triste et mélancolique. C’est un long-métrage lent avec peu de développements dans l’intrigue. C’est enjolivé par la trame sonore évocatrice de Bruce Dessner et la cinématographie d’Aldopho Veloso qui profite de la lumière naturelle.

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