⭐️⭐️⭐️⭐️ PREDATOR: BADLANDS fait quelque chose qui n’a pas été fait avant dans la franchise: faire d’un Yautja le protagoniste principal.
Le jeune guerrier Yautja Dek va sur la planète Genna afin de vaincre le Kalisk qui est un monstre invincible, car il veut prouver à son clan qu’il est un guerrier.
Après Prey et Killer of Killers deux films de la franchise Predators salués par la critique, le réalisateur Dan Trachtenberg nous présente PREDATOR: BADLANDS, un excellent film de science-fiction. En mettant en vedette le jeune Yautja Dek qui an encore des choses à apprendre, on fait quelque chose d’original qu’on avait jamais vu avant dans la franchise. Dek n’est pas parfait, mais on suit avec intérêt sa quête du Kalisk qu’il veut chasser et tuer afin de prouver à son père qu’il a l’âme d’un guerrier. Lors de son aventure sur la planète Genna, il croise le chemin de Thia, un synthétique de Weland-Yutani qui a perdu ses jambes lors d’une attaque du Kalisk. Il se sert de Thia comme d’un outil, mais les deux développeront une belle complicité. Un troisième personnage adorable et attachant vient compléter ce trio. Dek part à la chasse du Kalisk ce qui le mettra en travers du chemin du synthétique Tessa qui veut également attraper la créature pour Weland-Yutani. Tessa et Thia sont les deux joués de façon admirable par Elle Fanning. Tessa est stoïque tandis que Thia est plus enjouée. On voit bien que les deux ont des personnalités différentes grâce au jeu d’Elle Fanning.
On aime l’humour de certaines scènes, les séquences d’action violentes, la chorégraphie des batailles et les effets visuels. Les deux planètes Yautja Prime et Genna sont deux planètes différentes par leurs décors et créatures qui s’y trouvent. Le buddy road movie est un angle bizarre pour un film de Predator, mais cela fonctionne!
PREDATOR: BADLANDS prend l’affiche le 7 novembre.


