⭐️⭐️⭐️⭐️ Ma critique de HAMNET de Chloé Zhao mettant en vedette Paul Mescal et Jessie Buckley.
Angleterre, 1580. Un professeur de latin fauché, fait la connaissance d’Agnes, jeune femme à l’esprit libre. Fascinés l’un par l’autre, ils entament une liaison fougueuse avant de se marier et d’avoir trois enfants. Tandis que Will tente sa chance comme dramaturge à Londres, Agnes assume seule les tâches domestiques. Lorsqu’un drame se produit, le couple, autrefois profondément uni, vacille. Mais c’est de leur épreuve commune que naîtra l’inspiration d’un chef d’œuvre universel.
Après The Rider et Nomadland, HAMNET cimente le talent de la réalisatrice Chloé Zhao pour nous offrir des films remplis d’émotions. Elle nous propose un film émouvant où les thèmes de la joie, de l’amour, de la perte d’un être cher, du chagrin nous captivent complètement. C’est une histoire fictive basée sur un roman, mais vient nous chercher par son côté humain. Le film vit a un rythme plutôt lent, presque contemplatif, le cœur du spectateur sera brisé et la toute dernière scène, absolument magnifique vous émouvra totalement! La musique qui y joue à ce moment, On the Nature of Daylight de Richter on l’a déjà entendue dans autres œuvres, mais accompagne majestueusement cette scène mémorable.
Jessie Buckley joue la performance de sa carrière en campant Agnes, la femme de William Shakespeare. Je crois qu’elle a de bonnes chances de remporter l’Oscar de la meilleure actrice. Son jeu est si authentique, si maternel, elle dégage une force, mais en même temps de la vulnérabilité. Lors de la dernière scène du film, elle n’a même pas besoin de prononcer le moindre mot et on comprend toutes les émotions qui lui passent par la tête. Paul Mescal est également très bon dans le rôle de William Shakespeare et le jeune Jacobi Jupe est une révélation!
Ne manquez pas HAMNET dès le 26 novembre en Amérique du Nord.
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