⭐️⭐️⭐️ Ma critique de SEPTEMBER 5 présentement à l’affiche.
SEPTEMBER 5 nous replonge dans l’événement qui a changé le monde des médias à jamais et qui continue de résonner à l’heure où l’information, le direct et la maîtrise de l’antenne reste l’objet de nombreux débats. Le film se déroule lors des Jeux Olympiques de Munich de 1972 où l’équipe de télévision américaine se voit contrainte d’interrompre subitement la diffusion des compétitions, pour couvrir la prise d’otage en direct d’athlètes israéliens. Un évènement suivi à l'époque par environ un milliard de personnes dans le monde entier. Au cœur de l'histoire, l’ambitieux jeune producteur Geoff veut faire ses preuves auprès de Roone Arledge, son patron et légendaire directeur de télévision. Avec sa collègue et interprète allemande Marianne, son mentor Marvin Bader, Geoff va se retrouver confronté aux dilemmes de l’information en continu et de la moralité.
La nouvelle offrande de Tim Fehlbaum se veut d’être une récréation de se qui s’est passé dans les studios sportifs de ABC le 5 septembre 1972 lors des jeux olympiques de Munich. Les événements sont racontés par le biais des vidéos d’archives, ce qui donne au film un côté authentique. Comme l’intrigue se passe entièrement dans les studios de ABC à Munich, principalement dans une seule pièce, on ne ressent pas réellement la tension qu’on connaisse ou non la véritable histoire. On a plusieurs scènes où les personnages ne font que parler et d’attendre que quelque chose se passe, ce qui rend le tout peu captivant. Je ne peux même pas me souvenir des noms des personnages, sauf pour Jim McKay qui lit les nouvelles et Peter Jennings que l’on connaît déjà. Mais peut-être que l’important n’est pas de savoir qui sont les personnages, mais le travail exemplaire qu’ils ont accompli cette journée-là.
SEPTEMBER 5 est actuellement à l’affiche dans les salles de cinéma nord-americaines.
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