⭐⭐½ Osamu Dazai est l'un des écrivains japonais les plus célèbres du 20e siècle. Son livre No Longer Human de 1948 est considéré comme un chef d'œuvre par plusieurs et est l'un des livres les plus connus au Japon. Le film NO LONGER HUMAN de Mika Ninagawa retrace les dernières années de l'écrivain.
Le film débute à Tokyo en 1946. Osamu Dazai (son vrai nom est Shuji Tsushima) incarné par Oguri Shun est un écrivain très populaire et adulé par ses fans. Malgré qu'il est marié avec Michiko [Rie Miyazawa] et a deux enfants Masaki et Sonoko, il entreprend une relation avec sa plus grande admiratrice, Shizuko Ota [Erica Sawajiri]. Il lui promet de faire un bébé avec elle en échange de son journal intime. À l'aide de ce dernier, il écrit The Setting Sun, l'un de ses plus grands succès. Quelques temps plus tard, il fait la rencontre de Tomie Yamazaki [Fumi Nikaido], une jeune veuve et la séduit. La vie de Dazai est mouvementée. Il est malade de la tuberculose et boit et fume sans arrêt. Rien ne semble l'arrêter.
La réalisatrice Mika Ninagawa est une photographe et cela paraît. Elle recrée un Japon du temps d'après guerre avec justesse et agrémente certaines scènes avec une belle palette de couleurs comme les cerisiers roses ou la scène où des enfants jouent avec des volants. Outre ce détail, le film n'arrive pas à maintenir notre intérêt durant deux heures. Le long métrage est long et plate. Trois femmes tournent autour d'Osamu Dazai. Le film dépeint ces trois relations et c'est tout. Il n'y a pas grand-chose à nous mettre sous la dent. La trame narrative est peu développée. Oguri Shun donne néanmoins une performance crédible. Il insuffle au personnage de la vulnérabilité. Comme le personnage boit, fume et tousse souvent, c'est très difficile de comprendre pourquoi il attire autant les femmes autre que pour sa notoriété.
La réalisatrice Mika Ninagawa est une photographe et cela paraît. Elle recrée un Japon du temps d'après guerre avec justesse et agrémente certaines scènes avec une belle palette de couleurs comme les cerisiers roses ou la scène où des enfants jouent avec des volants. Outre ce détail, le film n'arrive pas à maintenir notre intérêt durant deux heures. Le long métrage est long et plate. Trois femmes tournent autour d'Osamu Dazai. Le film dépeint ces trois relations et c'est tout. Il n'y a pas grand-chose à nous mettre sous la dent. La trame narrative est peu développée. Oguri Shun donne néanmoins une performance crédible. Il insuffle au personnage de la vulnérabilité. Comme le personnage boit, fume et tousse souvent, c'est très difficile de comprendre pourquoi il attire autant les femmes autre que pour sa notoriété.