⭐⭐⭐⭐ DETENTION de John Hsu est un film d'horreur psychologique taïwanais se déroulant sur une période peu connue nommée Terreur Blanche. Le film a reçu de nombreux prix à la 56e remise de prix Golden Horse dont le prix du meilleur nouveau réalisateur. C'est basé sur un jeu vidéo de 2017 du même nom.
L'histoire a lieu en 1962 à Taïwan durant la Terreur Blanche où la loi martiale sévit. La Terreur Blanche est la période entre 1949 et 1987 où des milliers de sympathisants du Parti communiste chinois ou opposés au gouvernement nationaliste chinois (KMT) ont été emprisonnés. La liberté d'expression est réduite au néant et il est interdit de lire des livres portant sur le parti de gauche. Tous ceux qui sont pris avec ces livres censurés sont sévèrement punis et peuvent même être exécutés. À l'école secondaire Greenwood, Fang Ray-shin [Gingle Wang] est amoureuse de son professeur Zhang Ming-hui [Fu Meng Po]. Les deux ont une relation. Ce dernier a créé un groupe de lecture de livres interdits avec Yin Cui-han [Cecilia Choi], une autre professeure et Wei Zhong-ting [Tseng Ching-hua], un élève. Un soir, Zhang disparaît. Lorsqu'ils se réveillent, Fang et Wei semblent êtres pris dans l'école qui a complètement changé. Le lieux semble être complètement abandonné, sauf pour la présence de monstres aux formes d'agents du KMT. En se promenant dans les corridors sombres de l'école, ils tenteront de découvrir ce qui s'est passé et le rôle qu'a eu Fang dans cette affaire.
La trame narrative de DETENTION n'est pas linéaire. Le film se divise en trois chapitres différents. Dans le premier tiers nommé Nightmare, nous avons droit à des scènes d'horreur qui nous font penser à Silent Hill. Les monstres géants qui portent l'uniforme d'agents du KMT sont construits avec du CGI satisfaisant pour ce genre de film. Il y a également des jump scare. C'est dans la 2e partie nommée Whistleblower qu'on commence à nous raconter par le biais de flash-backs ou de rêves ce qui s'est réellement passé. Cette partie oublie l'horreur et est ancré dans la réalité. La dernière partie renoue avec l'horreur qui est en fait une métaphore sur la culpabilité des personnages.
Gingle Wang et Tseng Ching-Hua sont des personnages intéressants dont on peut facilement prendre le parti et ce, malgré les choses qu'on nous révèle d'eux. De plus, ils ne sont pas victimes de clichés de films d'horreur, ce qui les rend attrayants.
Bizarrement, le film n'est pas épeurant malgré qu'il soit basé sur un jeu vidéo d'horreur. Il y a quelques jump scare, mais il n'y a pas de tension dans les scènes. L'horreur provient plutôt du sentiment que les personnages ont de vivre dans un régime totalitaire. Ça nous fait presque penser à Pan's Labyrinth.
La trame narrative de DETENTION n'est pas linéaire. Le film se divise en trois chapitres différents. Dans le premier tiers nommé Nightmare, nous avons droit à des scènes d'horreur qui nous font penser à Silent Hill. Les monstres géants qui portent l'uniforme d'agents du KMT sont construits avec du CGI satisfaisant pour ce genre de film. Il y a également des jump scare. C'est dans la 2e partie nommée Whistleblower qu'on commence à nous raconter par le biais de flash-backs ou de rêves ce qui s'est réellement passé. Cette partie oublie l'horreur et est ancré dans la réalité. La dernière partie renoue avec l'horreur qui est en fait une métaphore sur la culpabilité des personnages.
Gingle Wang et Tseng Ching-Hua sont des personnages intéressants dont on peut facilement prendre le parti et ce, malgré les choses qu'on nous révèle d'eux. De plus, ils ne sont pas victimes de clichés de films d'horreur, ce qui les rend attrayants.
Bizarrement, le film n'est pas épeurant malgré qu'il soit basé sur un jeu vidéo d'horreur. Il y a quelques jump scare, mais il n'y a pas de tension dans les scènes. L'horreur provient plutôt du sentiment que les personnages ont de vivre dans un régime totalitaire. Ça nous fait presque penser à Pan's Labyrinth.
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