⭐ Mettant en vedette John Malkovich, Bérénice Marlohe et Josh Hartnett, le film polonais VALLEY OF THE GODS sera disponible en format numérique, DVD et Blu-ray à partir du 11 août prochain. Le récit entremêle les histoires de l'homme le plus riche sur Terre, d'une ancienne légende Navajo et d'un écrivain à l'imagination débordante.
When he first heard the cry of an infant lightning was flashing everywhere. He could see nothing so he made his way to the very spot where the peak meets the sky.There he looked down at his feet and the lightning ceased And he saw a giant stone figure- DINÉ BAHANE - Mythe de la création des Navajos
Le film fait le contraste entre richesse et pauvreté à travers trois sous-intrigues: la première est l'histoire de l'écrivain John Ecas [Josh Hartnett]. Suite à sa séparation de sa femme Laura, il arrive à la vallée des Dieux pour s'inspirer suivant le conseil de son psychologue, le docteur Hermann [John Rhys-Davies] qui lui a parlé de faire quelque chose qui sort de l'ordinaire. Il entreprend plus tard d'écrire la biographie de son patron, l'homme le plus riche de la planète, Wes Tauros [John Malkovich]. Ce dernier est un multi-milliardaire reclus dans un immense manoir au sommet d'une montagne. Il a l'intention par l'intermédiaire de sa compagnie Tauros Engineering technologies de faire l'exploration minière de la terre sacrée des Navajos pour de l'uranium (le pétrole est une chose du passé), chose qui ne sera pas facile. La communauté pauvre des Navajos qui vont se ressourcer grâce à une légende ancienne n'a pas encore dit son dernier mot..
Mêlant science-fiction, le fantastique au drame, VALLEY OF THE GODS est un film très difficile à comprendre. Il est composé de dix chapitres avec les titres suivants : Tauros, Leetso, Flight, Loverock, Blue Blood, Stonechild, Museum of Poverty, Sand painting, Masters of Fiction et When Mountains Walk. Bien qu'il soit facile pour le spectateur de deviner à quoi fait référence les titres, ça n'aide pas au divertissement. Chaque chapitre ne s'entremêle pas de façon uniforme dans la trame narrative, le tout est inconsistent et disjoint. Les personnages principaux ne se voient que brièvement. Certaines scènes ne font aucun sens. Comme par exemple celle où Wes catapulte une voiture luxueuse du haut d'une montagne. Le long métrage est d'une durée de 127 minutes et ça paraît. C'est long et pénible et le public ne comprendra pas ou aura de la misère à déchiffrer le message ou les métaphores que le cinéaste Lech Majewski a voulu faire dans chaque scène. Ce sentiment sera constant, jusqu'au dénouement bizarre qui clôt le film.
Les acteurs principaux sont sous-utilisés et peu développés. Josh Hartnett qu'on a vu récemment dans le film québécois Target Number One donne une bonne performance dans le rôle d'un écrivain en plein divorce. C'est également le cas pour John Malkovich qui n'a pas beaucoup de dialogues. Il joue un personnage mystérieux et excentrique. Lorsque Wes n'est pas chez-lui, il se déguise en sans-abris. La mort de sa femme et de sa fille dans un accident d'auto l'a changé, il est devenu reclus. Il engage une femme [Bérénice Marlohe] qui ressemble à sa défunte épouse pour la remplacer. John Malkovich insuffle au personnage toute son excentricité.
Malgré la piètre qualité du long métrage, on peut mentionner qu'il a néanmoins une belle cinématographie. Les paysages de la Vallée des Dieux offre un contraste saisissant avec la demeure moderne de Wes Tauros.
VALLEY OF THE GODS arrive en magasin le 11 août.