⭐⭐⭐Vous est-il déjà arrivé de visionner une bande-annonce d’un film et de vous dire que c’est impossible qu’il soit bon? Telle était mon impression du thriller d’action HUNTER KILLER / Opération: Hunter Killer avant de le voir. Le long métrage du réalisateur sud-africain Donovan Marsh qui met en vedette une distribution alléchante est bien meilleur qu’anticipé et devra satisfaire à tous ceux qui sont las des films monotones de ces dernières semaines.
Le récit se base sur le roman Firing Point de Don Keith et George Wallace. Lorsque le sous-marin américain USS Tampa Bay ayant à son bord 110 membres de l’équipage sombre dans la mer de Barents dans l’océan Arctique après avoir été atteint d’une torpille russe, le contre-amiral John Fisk [Common] dépêche sur les lieux, le sous-marin nucléaire USS Arkansas. Le capitaine Joe Glass [Gerard Butler] aux méthodes peu conventionnelles
est (bizarrement) la personne choisie pour effectuer cette mission. Il découvre que l’incident n’était pas un accident. Une équipe d’élite Navy Seals menée par le lieutenant Bill Beaman [Toby Stephens] est envoyée discrètement sur la base navale Polyarny en Russie afin de déterminer ce qui se passe. À la surprise générale, le ministre russe de la Défense [Michael Gor] siège un coup d’état et retient le Président de la Russie [Alexander Diachenko] captif. Alors qu’une simple étincelle pourrait provoquer la Troisième Guerre mondiale, il en revient à Bill Beaman et son équipe de secourir le Président et de l’amener à bord du USS Arkansas où il sera, espérons-le, en sécurité...
HUNTER KILLER carbure à la testostérone. Outre Linda Cardellini qui interprète l’analyste de la NSA Jayne Norquist et de deux actrices qui ont des rôles très petits, la distribution se compose exclusivement d’acteurs masculins. Comme le capitaine Joe Glass reste dans le sous-marin durant presque tout le film, Gerard Butler donne une performance beaucoup moins physique à ce qu’il a l’habitude de faire. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’action, bien au contraire. Les séquences à bord du submersible comme celle où il doit se frayer un chemin à travers des mines et détecteurs de son offrent un suspense efficace. Les scènes hors de l’océan tiennent également le spectateur en haleine. Celle du sauvetage du Président comporte juste assez de fusillades et d’explosions pour ne pas s’ennuyer.
Tous les acteurs tiennent bien leur rôle. Gerard Butler est crédible dans celui d’un capitaine qui semble être à une action de se retrouver en cour martiale. Le respect mutuel qui se développe entre lui et son homologue russe Sergei Antropov [Michael Nyqvist décédé subitement l’année dernière. Le film est dédié à sa mémoire.] est intéressant. Si le ton du film avait été beaucoup moins sérieux, une "bromance" aurait très bien pu découler de ce respect. Toby Stephens est charismatique et un badass. Le seul hic est Gary Oldman. L’acteur récemment oscarisé possède un rôle si court qu’on se demande bien pourquoi il est sur l’affiche.
Évidemment, le long métrage n’est pas parfait. Le scénario regorge de clichés, certaines scènes ont manifestement été tournées devant un écran vert, quelques erreurs de continuité viennent miner la qualité du film et l’utilisation flagrante d’images d’archives est risible.
Le film popcorn HUNTER KILLER arrive sur les écrans nord-américains aujourd’hui.
HUNTER KILLER carbure à la testostérone. Outre Linda Cardellini qui interprète l’analyste de la NSA Jayne Norquist et de deux actrices qui ont des rôles très petits, la distribution se compose exclusivement d’acteurs masculins. Comme le capitaine Joe Glass reste dans le sous-marin durant presque tout le film, Gerard Butler donne une performance beaucoup moins physique à ce qu’il a l’habitude de faire. Cela ne signifie pas qu’il n’y a pas d’action, bien au contraire. Les séquences à bord du submersible comme celle où il doit se frayer un chemin à travers des mines et détecteurs de son offrent un suspense efficace. Les scènes hors de l’océan tiennent également le spectateur en haleine. Celle du sauvetage du Président comporte juste assez de fusillades et d’explosions pour ne pas s’ennuyer.
Tous les acteurs tiennent bien leur rôle. Gerard Butler est crédible dans celui d’un capitaine qui semble être à une action de se retrouver en cour martiale. Le respect mutuel qui se développe entre lui et son homologue russe Sergei Antropov [Michael Nyqvist décédé subitement l’année dernière. Le film est dédié à sa mémoire.] est intéressant. Si le ton du film avait été beaucoup moins sérieux, une "bromance" aurait très bien pu découler de ce respect. Toby Stephens est charismatique et un badass. Le seul hic est Gary Oldman. L’acteur récemment oscarisé possède un rôle si court qu’on se demande bien pourquoi il est sur l’affiche.
Évidemment, le long métrage n’est pas parfait. Le scénario regorge de clichés, certaines scènes ont manifestement été tournées devant un écran vert, quelques erreurs de continuité viennent miner la qualité du film et l’utilisation flagrante d’images d’archives est risible.
Le film popcorn HUNTER KILLER arrive sur les écrans nord-américains aujourd’hui.