⭐⭐⭐⭐ Le réalisateur Ruben Fleischer à qui l’on doit le film culte Zombieland nous présente dans VENOM l’histoire d’origine de l’un des ennemis de Spider-Man. Il en revient à Tom Hardy de camper la double personnalité de Venom et d’Eddie Brock.
VENOM s’ouvre sur l’écrasement d’une navette spatiale en Malaisie Occidentale. Ce vaisseau de la Life Foundation ramenait sur Terre des capsules contenant un amas de matière gluante. Ces choses sont des Symbiotes, créatures extraterrestres à la recherche d’hôtes humains parfaitement compatibles... À San Francisco, le journaliste-enquêteur Eddie Brock [Tom Hardy] a sa propre émission de télévision qui expose la corruption chez les puissants du monde. En tentant de révéler au grand jour les machinations sinistres de Life Foundation et de son fondateur Carlton Drake [Riz Ahmed], il prend les choses trop à cœur, ce qui lui coûte sa carrière et sa relation avec sa fiancée, l’avocate Anne Weying [Michelle Williams]. Six mois plus tard, il est réduit à se chercher un emploi comme plongeur dans un restaurant. C’est alors que Dora Skirth [Jenny Slate], une scientifique qui travaille pour Carlton Drake le contacte pour l’informer des agissements de son patron et des pratiques inhumaines qui ont lieu dans son laboratoire. Alors qu’Eddie Brock récolte des preuves sur Life Foundation, un Symbiote nommé Venom fusionne avec lui. Cette fusion donne à Eddie des pouvoirs extraordinaires, mais également un appétit insatiable pour des têtes humaines...
Comme on a pu le constater par son rôle double dans le film de gangster Legend, Tom Hardy est un acteur assez versatile pour camper deux personnages aux tempéraments différents dans un même film. Pour VENOM, l’approche a dû être différente, car les deux personnalités mi-humaine et mi-extraterrestre cohabitent dans un seul et même corps. L’acteur se glisse aisément dans la peau des deux, délaissant son accent anglais pour celui américain. Lorsqu’il est Venom, il adopte un ton menaçant (et parfois affectueux lorsqu’il parle à Eddie). La relation entre les deux est parfaitement symbiotique, chacun influe sur le comportement de l’autre. C’est peut-être la raison pour laquelle Venom n’est pas aussi sinistre qu’il aurait pu être. Il est sarcastique et est imprégné d’humour noir plutôt que monstrueux. Le film met davantage l’accent sur l’humour physique et cet humour fonctionne, particulièrement dans la scène comique dans un restaurant chic.
VENOM s’apparente à tous les films mettant en scène deux personnages dont tout oppose qui doivent apprendre à collaborer ensemble pour parvenir à un but commun de ces dernières années. Heureusement que la complicité qui se développe entre Venom et Eddie Brock fonctionne, car ce dernier n’a pas d’affinité avec les autres personnages. Il y a par exemple zéro chimie entre lui et Anne Weying. En ce qui a trait à Carlton Drake, il est un vilain typique unidimensionnel d’un film de superhéros.
Le premier acte de VENOM est un peu ennuyant, mais tout débloque lorsque Eddie Brock "rencontre" Venom. Les séquences d’action pour la plupart bien construites souffrent presque toutes du même problème : comme Venom semble être indestructible, elles se déroulent sans tension ni suspense. La première apparition de Venom dans l’appartement d’Eddie et la course-poursuite en motocyclette dans les rues de San Francisco sont des séquences notables. Par contre, la dernière séquence d'action est moins spectaculaire qu'anticipé. Les effets spéciaux sont plus ou moins réussis, certains nous rappellent même ceux des années 90. Je ne recommande pas de voir la version 3D du film, car ce format ne fait qu’amplifier les effets imparfaits.
Comme Tom Hardy a signé un contrat pour trois films, il est possible qu’on retrouve l’antihéros Venom dans une suite. VENOM est actuellement à l’affiche.
Comme on a pu le constater par son rôle double dans le film de gangster Legend, Tom Hardy est un acteur assez versatile pour camper deux personnages aux tempéraments différents dans un même film. Pour VENOM, l’approche a dû être différente, car les deux personnalités mi-humaine et mi-extraterrestre cohabitent dans un seul et même corps. L’acteur se glisse aisément dans la peau des deux, délaissant son accent anglais pour celui américain. Lorsqu’il est Venom, il adopte un ton menaçant (et parfois affectueux lorsqu’il parle à Eddie). La relation entre les deux est parfaitement symbiotique, chacun influe sur le comportement de l’autre. C’est peut-être la raison pour laquelle Venom n’est pas aussi sinistre qu’il aurait pu être. Il est sarcastique et est imprégné d’humour noir plutôt que monstrueux. Le film met davantage l’accent sur l’humour physique et cet humour fonctionne, particulièrement dans la scène comique dans un restaurant chic.
VENOM s’apparente à tous les films mettant en scène deux personnages dont tout oppose qui doivent apprendre à collaborer ensemble pour parvenir à un but commun de ces dernières années. Heureusement que la complicité qui se développe entre Venom et Eddie Brock fonctionne, car ce dernier n’a pas d’affinité avec les autres personnages. Il y a par exemple zéro chimie entre lui et Anne Weying. En ce qui a trait à Carlton Drake, il est un vilain typique unidimensionnel d’un film de superhéros.
Le premier acte de VENOM est un peu ennuyant, mais tout débloque lorsque Eddie Brock "rencontre" Venom. Les séquences d’action pour la plupart bien construites souffrent presque toutes du même problème : comme Venom semble être indestructible, elles se déroulent sans tension ni suspense. La première apparition de Venom dans l’appartement d’Eddie et la course-poursuite en motocyclette dans les rues de San Francisco sont des séquences notables. Par contre, la dernière séquence d'action est moins spectaculaire qu'anticipé. Les effets spéciaux sont plus ou moins réussis, certains nous rappellent même ceux des années 90. Je ne recommande pas de voir la version 3D du film, car ce format ne fait qu’amplifier les effets imparfaits.
Comme Tom Hardy a signé un contrat pour trois films, il est possible qu’on retrouve l’antihéros Venom dans une suite. VENOM est actuellement à l’affiche.