RESIDENT EVIL. Pour moi, il s’agit de la meilleure franchise... de jeux vidéo. C’est grâce aux jeux que j’ai développé un réel engouement pour les jeux de type survival horror et horror (Silent Hill, Fatal Frame Dementium, la trilogie Bioshock, Alan Wake, etc.). Je possède tous les jeux de la série principale : de Resident Evil 0 à Resident Evil 6 (le 7 vient tout juste de sortir) ainsi que divers autres jeux tels que Code : Veronica X, Umbrella Chronicles, etc. En ce qui concerne les films, c’est une tout autre histoire. Bien que je ne les déteste pas, j’espère que le plus récent opus est bel et bien « l’ultime chapitre » et que la série soit « rebootée » pour plaire aux nombreux fans (des jeux vidéo) qui ont été grandement déçus des films. Avant de m’attarder sur la critique de RESIDENT EVIL : THE FINAL CHAPTER, voici mon opinion générale de la franchise que j’ai écrite avant de voir le dernier opus. (Ma critique du film trouve au bas de la page.)
Alice au Pays des Zombies
Mon principal problème avec la franchise est Alice. Je n’ai rien contre l’actrice Milla Jovovich qui est assez jolie et charismatique pour rendre les films plus attrayants. Elle est si dévouée au rôle qu’elle a elle-même effectué quelques-unes de ses cascades. Mais le personnage est BEAUCOUP trop puissant! Si Alice était un personnage avec des habiletés physiques plus vraisemblables (comme Jill Valentine ou Claire Redfield) j’aurai sans aucun doute mieux apprécié les films. Rendre le personnage principal surhumain dans un film d’horreur enlève complètement le suspense/anticipation d’un danger. Lors de la scène finale de Resident Evil : Apocalypse, le second volet, le scénariste Paul W.S. Anderson en remet en lui donnant des pouvoirs psychiques. Elle peut maintenant tuer des gens par le pouvoir de la pensée! Cela a presque tué la franchise pour moi. Heureusement, lors du 4e opus, Albert Wesker lui injecte un sérum qui annihile les effets du T-Virus. Je sais que Milla Jovovich et Paul W.S. Anderson sont mariés et c’est probablement la raison pour laquelle il a rendu Alice hyper puissante, mais c’était une très mauvaise idée. Avec toute l’emphase mise sur Alice, tous les autres personnages qu’on a appris à aimer de la franchise des jeux sont relégués au second rang.
Je n’ai également pas aimé le choix des acteurs pour incarner Leon S. Kennedy et Albert Wesker. Les deux sont mes personnages préférés de la série de jeux. Johann Urb n’a aucun charisme (ou bien peut-être que le personnage n’est pas assez présent pour me donner une meilleure idée). Shawn Roberts qui interprète Wesker n’a aucune présence et est un peu trop jeune pour jouer le rôle du personnage le plus badass des jeux. (Dans les jeux, Wesker est âgé d’une bonne dizaine d’années de plus que Claire et Chris Redfield.) La franchise de film comporte néanmoins certaines séquences d’action excellentes qui rendent le tout divertissant.
Critique de RESIDENT EVIL : THE FINAL CHAPTER (vu en IMAX 3D)
Suite aux événements de Resident Evil Retribution, l’humanité est sur le point de perdre son combat contre les hordes de zombies. Alice a été trahie par Albert Wesker à Washington D.C.. À la demande de la Red Queen, elle doit retourner là où tout a commencé il y a 10 ans à Raccoon City dans le Hive, récupérer une fiole contenant l’antidote du T-Virus qui devrait anéantir une fois pour toutes tous les êtres qui ont été infectés par le T-Virus (elle doit donc faire le l’ultime sacrifice, car elle a été elle-même infectée). Elle a 48 heures pour le faire, car la Umbrella Corporation menée par le Dr Alexander Isaacs rassemble toutes ses forces pour un dernier assaut sur les derniers survivants. Dans cette course folle contre la montre, Alice sera aidée d’un groupe de survivants, dont Claire Redfield. Le périple sera parsemé d’embûches. Ils devront confronter des morts-vivants, des monstres mutants et les divers pièges du Hive.
Je dirais que 80-90 % du film est composé de scènes d’action. Il n’y a donc aucune longueur dans le scénario, ce qui est normalement une bonne chose. Tout est gâché par le montage et la cinématographie qui laissent vraiment à désirer. Je n’ai jamais rien vu de tel. Cela a complètement ruiné le film, car les scènes sont incompréhensibles. On a de la difficulté à bien discerner ce qui se passe, en raison des nombreuses coupures durant une scène. Un exemple : Alice a une arme à feu dans chaque main et tire à bout portant sur un monstre mutant. Au lieu de nous montrer les deux personnages sur la même image, la caméra fait un focus sur Alice pendant une fraction de seconde, focus ensuite sur le monstre pour la fraction de seconde suivante, revient sur Alice pendant une autre fraction de seconde, revient sur le monstre... ouff. Les éléments sont présents pour que les scènes soient potables et enlevantes. Alice qui affronte un groupe de commando de la Umbrella Corporation, la première bataille corps à corps l’opposant à Dr Isaacs, le CGI des monstres sont bien rendus, etc. Le montage photo a été si mal réalisé qu’il a rendu mon expérience très frustrante au lieu de me divertir. Plusieurs rires ont été entendus de la part des autres spectateurs qui ne comprenaient rien non plus.
J’ai de plus détesté le traitement réservé à Albert Wesker. Il n’a tout simplement RIEN à faire dans le film, pas même une scène d’action élaborée. La dernière fois qu’on le voit, est un moment très décevant, car le réalisateur/scénariste semble avoir complètement oublié que Wesker a des pouvoirs surhumains i.e. après qu'un personnage (que je ne nommerai pas pour ne pas spoiler) lui cause une blessure, il reste couché par terre et se laisse mourir?!?! Claire Redfield n’a pas grand-chose à faire également (surtout lors des séquences finales), car toute l’emphase a encore été mise sur Alice. Certains des autres survivants prononcent à peine une réplique avant de trouver la mort. On n’a même pas le temps de connaître/ou de se souvenir de leurs noms. Le film ne répond pas non plus à la question de ce qui est arrivé aux autres personnages (Chris Redfield, Leon S. Kennedy, Ada Wong, Jill Valentine).
Lorsqu'on n'y pense, le scénario semble oublier tout ce qui s'est passé dans Resident Evil: Apocalypse... Le dernier tiers du film s’avère somme toute intéressant, car il clôt l’histoire d’Alice de manière adéquate. La révélation finale (que je ne spoilerai pas ici) est inattendue, mais je ne suis pas certaine que ça fonctionne avec certains faits mentionné par divers personnages des autres films. Au lieu d’une finale enlevante, on a droit à une confrontation assez banale entre Alice et son adversaire principal Dr Isaacs (qui reste humain). Avant cette confrontation, une séquence comique mettant en scènes ces deux personnages divertie. (Pour moi, la seule scène mémorable de tout le film.) Je vous laisse la découvrir.
En raison du principal problème du film mentionné plus haut, il est inutile de le visionner en Imax 3D. Au lieu d’ajouter de la profondeur à l’image, le 3D ne fait que l’assombrir, ce qui n’aide vraiment pas le spectateur qui a déjà de la difficulté à comprendre les séquences d’action, surtout celles qui ont lieu pendant la nuit. Ma recommandation : voir le film sur le plus petit écran possible en 2D.
Pour conclure, si vous êtes curieux et voulez savoir comment l’histoire finit, RESIDENT EVIL : THE FINAL CHAPTER est à voir. Si vous avez par contre abandonné cette franchise en cours de route, il n’en vaut pas vraiment le détour. Pour un film centré sur l’action, il aurait été primordial que le montage/cinématographie des scènes ait une qualité acceptable.
** Si vous restez jusqu’à la toute fin du générique, vous entendrez la voix de la Red Queen qui mentionne une phrase qu’on a souvent entendue:" You'll all going to die down here! »**
Alice au Pays des Zombies
Mon principal problème avec la franchise est Alice. Je n’ai rien contre l’actrice Milla Jovovich qui est assez jolie et charismatique pour rendre les films plus attrayants. Elle est si dévouée au rôle qu’elle a elle-même effectué quelques-unes de ses cascades. Mais le personnage est BEAUCOUP trop puissant! Si Alice était un personnage avec des habiletés physiques plus vraisemblables (comme Jill Valentine ou Claire Redfield) j’aurai sans aucun doute mieux apprécié les films. Rendre le personnage principal surhumain dans un film d’horreur enlève complètement le suspense/anticipation d’un danger. Lors de la scène finale de Resident Evil : Apocalypse, le second volet, le scénariste Paul W.S. Anderson en remet en lui donnant des pouvoirs psychiques. Elle peut maintenant tuer des gens par le pouvoir de la pensée! Cela a presque tué la franchise pour moi. Heureusement, lors du 4e opus, Albert Wesker lui injecte un sérum qui annihile les effets du T-Virus. Je sais que Milla Jovovich et Paul W.S. Anderson sont mariés et c’est probablement la raison pour laquelle il a rendu Alice hyper puissante, mais c’était une très mauvaise idée. Avec toute l’emphase mise sur Alice, tous les autres personnages qu’on a appris à aimer de la franchise des jeux sont relégués au second rang.
Je n’ai également pas aimé le choix des acteurs pour incarner Leon S. Kennedy et Albert Wesker. Les deux sont mes personnages préférés de la série de jeux. Johann Urb n’a aucun charisme (ou bien peut-être que le personnage n’est pas assez présent pour me donner une meilleure idée). Shawn Roberts qui interprète Wesker n’a aucune présence et est un peu trop jeune pour jouer le rôle du personnage le plus badass des jeux. (Dans les jeux, Wesker est âgé d’une bonne dizaine d’années de plus que Claire et Chris Redfield.) La franchise de film comporte néanmoins certaines séquences d’action excellentes qui rendent le tout divertissant.
Critique de RESIDENT EVIL : THE FINAL CHAPTER (vu en IMAX 3D)
Suite aux événements de Resident Evil Retribution, l’humanité est sur le point de perdre son combat contre les hordes de zombies. Alice a été trahie par Albert Wesker à Washington D.C.. À la demande de la Red Queen, elle doit retourner là où tout a commencé il y a 10 ans à Raccoon City dans le Hive, récupérer une fiole contenant l’antidote du T-Virus qui devrait anéantir une fois pour toutes tous les êtres qui ont été infectés par le T-Virus (elle doit donc faire le l’ultime sacrifice, car elle a été elle-même infectée). Elle a 48 heures pour le faire, car la Umbrella Corporation menée par le Dr Alexander Isaacs rassemble toutes ses forces pour un dernier assaut sur les derniers survivants. Dans cette course folle contre la montre, Alice sera aidée d’un groupe de survivants, dont Claire Redfield. Le périple sera parsemé d’embûches. Ils devront confronter des morts-vivants, des monstres mutants et les divers pièges du Hive.
Je dirais que 80-90 % du film est composé de scènes d’action. Il n’y a donc aucune longueur dans le scénario, ce qui est normalement une bonne chose. Tout est gâché par le montage et la cinématographie qui laissent vraiment à désirer. Je n’ai jamais rien vu de tel. Cela a complètement ruiné le film, car les scènes sont incompréhensibles. On a de la difficulté à bien discerner ce qui se passe, en raison des nombreuses coupures durant une scène. Un exemple : Alice a une arme à feu dans chaque main et tire à bout portant sur un monstre mutant. Au lieu de nous montrer les deux personnages sur la même image, la caméra fait un focus sur Alice pendant une fraction de seconde, focus ensuite sur le monstre pour la fraction de seconde suivante, revient sur Alice pendant une autre fraction de seconde, revient sur le monstre... ouff. Les éléments sont présents pour que les scènes soient potables et enlevantes. Alice qui affronte un groupe de commando de la Umbrella Corporation, la première bataille corps à corps l’opposant à Dr Isaacs, le CGI des monstres sont bien rendus, etc. Le montage photo a été si mal réalisé qu’il a rendu mon expérience très frustrante au lieu de me divertir. Plusieurs rires ont été entendus de la part des autres spectateurs qui ne comprenaient rien non plus.
J’ai de plus détesté le traitement réservé à Albert Wesker. Il n’a tout simplement RIEN à faire dans le film, pas même une scène d’action élaborée. La dernière fois qu’on le voit, est un moment très décevant, car le réalisateur/scénariste semble avoir complètement oublié que Wesker a des pouvoirs surhumains i.e. après qu'un personnage (que je ne nommerai pas pour ne pas spoiler) lui cause une blessure, il reste couché par terre et se laisse mourir?!?! Claire Redfield n’a pas grand-chose à faire également (surtout lors des séquences finales), car toute l’emphase a encore été mise sur Alice. Certains des autres survivants prononcent à peine une réplique avant de trouver la mort. On n’a même pas le temps de connaître/ou de se souvenir de leurs noms. Le film ne répond pas non plus à la question de ce qui est arrivé aux autres personnages (Chris Redfield, Leon S. Kennedy, Ada Wong, Jill Valentine).
Lorsqu'on n'y pense, le scénario semble oublier tout ce qui s'est passé dans Resident Evil: Apocalypse... Le dernier tiers du film s’avère somme toute intéressant, car il clôt l’histoire d’Alice de manière adéquate. La révélation finale (que je ne spoilerai pas ici) est inattendue, mais je ne suis pas certaine que ça fonctionne avec certains faits mentionné par divers personnages des autres films. Au lieu d’une finale enlevante, on a droit à une confrontation assez banale entre Alice et son adversaire principal Dr Isaacs (qui reste humain). Avant cette confrontation, une séquence comique mettant en scènes ces deux personnages divertie. (Pour moi, la seule scène mémorable de tout le film.) Je vous laisse la découvrir.
En raison du principal problème du film mentionné plus haut, il est inutile de le visionner en Imax 3D. Au lieu d’ajouter de la profondeur à l’image, le 3D ne fait que l’assombrir, ce qui n’aide vraiment pas le spectateur qui a déjà de la difficulté à comprendre les séquences d’action, surtout celles qui ont lieu pendant la nuit. Ma recommandation : voir le film sur le plus petit écran possible en 2D.
Pour conclure, si vous êtes curieux et voulez savoir comment l’histoire finit, RESIDENT EVIL : THE FINAL CHAPTER est à voir. Si vous avez par contre abandonné cette franchise en cours de route, il n’en vaut pas vraiment le détour. Pour un film centré sur l’action, il aurait été primordial que le montage/cinématographie des scènes ait une qualité acceptable.
** Si vous restez jusqu’à la toute fin du générique, vous entendrez la voix de la Red Queen qui mentionne une phrase qu’on a souvent entendue:" You'll all going to die down here! »**